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2.79/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Journaliste et romancière française.

Etudiante en Histoire, elle commence a travaillé à Ouest France, au Figaroscope et à I Télé.

Elle participe au lancement de France 24 en 2006.

Elle anime aussi un blog sur la poésie urbaine.

"Un corps de femme" est son premier roman.


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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
"hier j allais bien,mais je dormais mal et aujourd'hui, je vais mal mais je dors bien.Plus un somnifére depuis des semaines.C'est historique.Comment l'expliquez-vous?
- Votre inconscient n'a plus de matière à travailler la nuit.Vous l'exprimez dès votre réveil.Avec la violence qu'implique l'absence du pare-feu.Vous ne révez pas pour assimiler, c'est votre corps qui s'en charge.D'ou les symptômes."....vous cherchez votre identité, vous allez à la rencontre de votre identité,( par le peu de reves que vous faites) "
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Nous, mannequins, nous avons une influence sur vos choix, votre mode de vie. Nous vous disons quoi porter, quoi fumer, quoi penser. Vous nous détestez ? Non, vous nous enviez. Vos voulez ressembler à ces photos, vivre notre vie, côtoyer la gentry. Est-ce que cela fait de nous des stars ? Non. Nous sommes des héroïnes. Nous n'avons rien de réel. Vous n'attendez pas de nous que nous soyons réelles. Ce que vous aimez, ce n'est pas notre chair, notre sang, nos organes, notre épiderme, non, rien de tout cela, ce qui vous fait rêver, c'est l'image, c'est l’inaccessible. »
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Il y a toujours un moment où l'on s'étonne des affres dans lesquelles on s'est plongé, du mythe que l'on a édifié. On est embarrassé. Et puis après tout... Plus il y a de rencontres, de désir, de sensualité cérébrale, plus on se détache de cet éblouissement initial. Je suis attendrie par ceux qui acceptent d'être traversés par ces incertitudes, il faut de l'audace pour vaciller, se laisser emporter. Sans cela, la vie ressemblerait à une errance dans une ville détruite par un tremblement de terre. Les âmes enterrées, les âmes étouffées et qui attendent depuis des millénaires d'êtres sauvées. Moi j'aime cette chute, tomber amoureuse, comme le vol d'une plume duveteuse, on lâche prise, on se moque de ne pas être rattrapée.
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"Rien n e justifie l'hystérie.
Ou plutot tout justifie l'hystérie.Quel que soit le milieu.Comment ne pas letre lorsque la nature est contrainte? Après, c'est une question de choix
.L'imposer ou s'en délivrer.Remarque je parle de femmes, car les hommes -eux-ne savent pas dissimuler leurs failles.Ils disjonctent en public, ils se droguent en plein jour, ils poussent des cris de détresse, ils sont moins résistants;c'est ce qui les sauve.Nous, on garde à l'intérieur, et on contrôle tout.Jusqu'à l implosion.Les hommes , eux, explosent!
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Un roman dont on ne sort pas indemne, qui nous fait partager des émotions contradictoires,,entre amour et haine, force , violence et fragilité ,entre angoisse, irritation et compassion.
Lorsqu' un évènement imprévu fait rejaillir peurs et angoisses refoulées,et un deuil qui vous plonge dans une enquete intime;
essayer de comprendre ce mal-etre, ces phobies .les comprendre et les affronter pour arriver à vivre, tout simplement;
"Un roman vif, haletant, précis comme un symptome"

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"- Ça me rend heureux, Freddy, vous permettez que je conserve ce nom ?
- Je crois que je n'ai plus besoin de Frédé.
- Nous dissimulons nos tourments et vous, vous en faites des succès !
- C'est une consolation, mais j'aurais aimé ne jamais perdre de vue mon identité.
- Est-ce seulement possible ? Nous avons besoin de perdre pour assimiler."
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" Maman,
J'aimerais qu'il s'agisse d'une note griffonnée sans y faire attention. Une note griffonnée que je lirais sans y prêter attention. J'aimerais que l'on se côtoie sans y mettre de concentration, plaisir de partager, de bavarder, d'inventer des synonymes pour dire le bonheur de se regarder vivre.

Car je t'aime, tu es ma mère, c'est inconditionnel. Je t'aime, j'aimerais grandir, mûrir, évoluer dans ton regard mais il n'est pas là.

Tes yeux ont cessé de voir il y a près de quinze ans. J'avais près de seize ans. Les souvenirs sans toi deviennent plus nombreux que les souvenirs avec toi.

Que dois-je faire de cet amour que je ne peux plus partager avec toi?

Maman, c'est pour cette raison que je t'écris cette lettre: face à ce vide que j'ai peur que mon cœur cesse de battre, pour toi, pour moi.

Tu as été une réalité, tu es devenue un néant, je ne sais pas comment te placer dans ma vie"...
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- "Mais le corps a parfois beaucoup d'esprit. Quinze ans plus tard, il s'est dressé en première ligne, ouvert, ofert, il a haussé le ton à mesure que j'ai refusé de l'écouter. Il a reçu les coups, cicatrisé les griffures qui racontaiaent l'effroi, taisaient le récit. L'esprit s'est vengé, il m'a asphyxiée, poussée dans mes retranchements. Je ne pourrais pas continuer à vivre sans souffle. Je me dévêtais de ma culture. Laisser se reposer mes peurs dans l'ordinaire. Je n'y suis pas encore tout à fait. Il y aura d'autres turbulences. Je vais devoir œuvrer avec patience, il me faudra apprendre à être indulgente, douce, pour faire tomber ces protections superficielles qui ne protègent de rien. Et quand le paysage s'étendra enfin dans un horizon qui ancre dans la vie, je n'aurai plus à chercher pour connaître, je n'aurai plus qu'à être. Et ce jour-là, je vous quitterai..."
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" Hier, papa m'a envoyé une citation. Brute, sans explications. Je ne crois pas que papa m'ait jamais envoyé de citations. Elle est de Jean Cocteau: "Le vrai tombeau des morts, c'est le cœur des vivants". C'est faux. Le vrai tombeau des vivants, c'est le vide. Je me trompe, je voulais écrire: "Le vrai tombeau des morts, c'est le vide".
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"Le noir me faisait peur, je n'allumai pas la lampe de chevet. Je pensai qu'il n'y avait pas de pardon à accorder. Il y avait seulement des faits à accepter. Ma mère s'était débrouillée seule. Elle avait eu ses mécanismes, sa stratégie pour survivre. Imparfaits. Je les avais subis, je n'avais pas à juger.
Cette nuit, pour la première fois, je comprenais qu'il n'y avait qu'une seule solution, pour cesser de souffrir. Je devais reconnaître les faits, leurs conséquences sur ma vie. Laisser sortir dans la douceur cette somme de douleurs"...
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