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Citation de Ninie067


Le valet m’ouvre la porte, puis il me guide à travers l’énorme penthouse situé au quarantième étage de l’immeuble. L’ascenseur a mis tant de temps à monter jusqu’en haut que je me suis crue sur une attraction de fête foraine. L’homme pose mon sac au pied d’un grand lit, puis il tourne les talons et disparaît, me laissant seule à écouter le bruit d’une douche couler. Merde, merde, merde. Je n’ai pas vraiment envie de rencontrer mon client à poil. Je remonte l’anse de mon sac à main sur mon épaule, me préparant à déguerpir de là, lorsque la porte s’ouvre. Une silhouette imposante émerge d’un nuage de vapeur et de lumière, créant autour de lui une image surréelle qui aurait sa place sur grand écran. Fascinée, je ne bouge plus. Mon client entre dans la chambre, « vêtu » d’une minuscule serviette nouée autour de la taille, son corps musclé recouvert de minuscules gouttelettes qui ruissellent sur lui. Ma bouche est sèche, tout à coup, et mon cœur semble avoir cessé de battre, cependant ça ne m’inquiète pas, car c’est plutôt une belle mort, non ? J’ai vingt-quatre ans et j’ai enfin vu la perfection masculine. – Doux Jésus, je murmure. Je crois qu’un filet de bave coule sur mon menton. Wes et Alec sont tous les deux magnifiques. Or, la beauté d’Anthony Fasano est au-delà de tout entendement. Il est immense, une véritable armoire à glace. De ce que je vois sous sa serviette, ses cuisses font la taille de deux troncs d’arbre. Ses pecs sont carrés et ses abdos rectangulaires, fermement dessinés sur son torse. Quant à ses bras… j’en perds la tête, tant j’ai envie de les toucher, de les sentir autour de moi pour me faire oublier les deux derniers mois.
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