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3.87/5 (sur 76 notes)

Nationalité : Paraguay
Né(e) à : Asuncion , le 13/06/1917
Mort(e) à : Asuncion , le 26/04/2005
Biographie :

Augusto Roa Bastos est un romancier, nouvelliste, poète, essayiste, scénariste et dramaturge paraguayen.

Il passe une partie de son enfance dans le monde rural indien d'Iturbe qui servira plus tard de cadre à la plupart de ses romans sous le nom d'Itapé. Il s'enrôle à l'âge de 15 ans dans l'armée à titre d'assistant infirmier et participe à la guerre pour les terres du Chaco qui oppose le Paraguay et la Bolivie de 1932 à 1935.

Il est ensuite journaliste au quotidien El Païs et commence à publier quelques contes et poèmes. Il découvre les écrivains français (Valéry, Cocteau, Eluard, Breton, Aragon,...) et lit passionnément Faulkner. Sa première nouvelle, Fulgencio Miranda, sort en 1941. Pendant la seconde guerre mondiale, il devient correspondant de guerre à Londres, où il donne aussi des cours de littérature, puis séjourne quelques mois en France avant de revenir diriger la rédaction d'El Païs.

Il est contraint de s'exiler au début de la guerre civile de 1947 qui aboutit à la dictature du général Alfredo Stroessner et s'installe à Buenos Aires (Argentine), où il vivra une trentaine d'année. Il y écrit la majeure partie de son oeuvre littéraire. En 1974, il publie Moi, le suprême, un roman considéré comme son chef-d'œuvre et un sommet de la littérature espagnole.

En 1976, à la suite du putsch militaire, Augusto Roa Bastos doit quitter Buenos Aires. Il s'installe en France, à Toulouse, où il enseigne la littérature hispano-américaine à l'université. Il continue à publier. Il ne retourne au Paraguay qu'en 1989, après quarante-deux années d'exil et la chute du dictateur Alfredo Stroessner, retrouvant sa citoyenneté d'origine dont le despote l'avait destitué en raison de son opposition au régime.

En 1996, il s'installe définitivement dans son pays avec l'idée de guider et d'aider les jeunes. De son retour et jusqu'à ses derniers jours, il écrit une chronique dans le journal Noticias de Asunción.

En 1999, sa poésie complète est publiée à Buenos Aires. En 2003, il est invité par Fidel Castro. Pendant son séjour à Cuba, il reçoit la médaille José Martí du gouvernement cubain, en reconnaissance de son soutien à la révolution cubaine.

A sa mort le président paraguayen Nicanor Duarte a décrété trois jours de deuil national.
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Source : www.republique-des-lettres.fr
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Qui croirait, à la vue de ces Paraguayens d'une hospitalité sans faille, aimant la vie au jour le jour, que ce peuple porte une histoire si invraisemblable que, selon les termes même de son grand écrivain, Roa Bastos, on la croirait inventée si elle n'était objectivement réelle ? Car leur pays a été le théâtre d'une des plus grandes utopies de l'humanité tout comme des plus abominables drames. gagnez leur confiance, entrez dans leur monde, celui de l'attachement à une nature exubérante, à une langue originale, le guarani, qui est aussi un mode de vivre et de penser. Lâchez prise et vous découvrirez, au-delà du kitsch d'un folklore conventionnel, l'originalité profonde d'un peuple qui, dans sa trajectoire perpétuellement mouvementée, affronte aujourd'hui la mondialisation. Plus d'infos : http://ateliershenrydougier.com/paraguayens.html Lire un extrait : https://fr.calameo.com/read/005553960576f9412ac88 A commander en ligne : https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9791031201054&refEditeur=155&type=P -------------------------------------------------------- Website : http://ateliershenrydougier.com/ Facebook : https://www.facebook.com/ateliershenrydougier/ Instagram : https://www.instagram.com/ Twitter : https://twitter.com/AteliersHD

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
L’homme a deux naissances. L’une quand il vient au monde, l’autre quand il meurt... Il meurt mais il reste vivant dans les autres, s’il a été loyal envers son prochain. Et, si au cours de sa vie, il sait s’oublier lui-même, la terre mange son corps mais pas son souvenir...
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L’eau palpite dans le bas ventre de la colline, dans la fourche des deux chemins qui conduisent au champ de bataille. Dans la pénombre de l’aube, elle ressemble à une vulve d’une infinie douceur, qu’ourle le duvet de végétation aquatique en fermentation sous les larges taches de moisissures, d’une odeur que l’on dirait sexuelle.
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Le miroir le plus fidèle et le plus honorable est sans doute la haine de l’autre ; on se voit reflété tel que l’on est dans ce métal froid et implacable. Mais nous n’avons pas tous la chance de pouvoir compter sur le miroir de la haine désintéressée et honnête.
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Quand on ne peut déjà plus rien faire on écrit. C'est la seule façon de se prouver qu'on existe encore dans la fixité mortuaire de l'écriture.
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Dans ce voyage, les mois et les années ne comptent pas, ni les lieues et les déceptions, ni les jours naturels ou artificiels. Une seule journée ne peut suffire pour atteindre la fin d'un voyage infini. La moitié de la nuit est trop longue. Cinq siècles sont trop courts pour savoir si nous sommes arrivés.
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L'encre des mémoires intimes et des autobiographies tourne plus vite que le lait.
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Le hasard est mon allié ,mon complice.
Je sais aussi qu'il est mon ennemi mortel.Il joue avec moi en employant les moyens les plus rusés et les plus étranges.Je vis sous son signe et c'est surement sous son signe que je rendrai mon dernier soupir
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Il ne faut pas tolérer la colère, pour justifiée qu'elle paraisse. Cultiver de l'animosité contre quelqu'un, c'est au fond autoriser que ce quelqu'un domine nos pensées et nos sentiments. A chaque instant. C'est un manque de souveraineté. Une sacrée idiotie.
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Origine de l’écriture : le Point. Unité infime. De même que les unités de langue écrite ou parlée sont à leur tour de petites langues. […] Le Pouvoir Absolu est pareillement fait de petits pouvoirs. Je puis faire par les autres ce qu’ils ne peuvent faire par eux-mêmes. Je puis dire aux autres ce que je ne puis me dire à moi. Les autres sont des lunettes grâce auxquelles nous lisons dans nos propres esprits.
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J'étais tout petit alors. Mon témoignage n'est qu'à moitié fiable. Et aujourd'hui, en rédigeant ces souvenirs, je sens bien qu'à l'innocence et aux étonnements de mon enfance viennent se mêler mes trahisons et mes manquements d'homme , les morts répétées de ma vie. Je fais peut-être davantage que revivre ces souvenirs : je les expie.
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