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4.19/5 (sur 84 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Biographie Amazon :

AurElisa Mathilde vit en Normandie, en pleine campagne. D'un naturel réservé et discret, c'est une contemplatrice rêveuse qui voue une grande passion au monde animal et à l'écriture. Elle commence d'ailleurs à écrire dès l'âge de 14 ans avec des poèmes, puis un premier roman vers 17 ans qu'elle n'a jamais publié.
Elle découvre l'univers de la romance homosexuelle grâce à la fanfiction et c'est en 2007 que l'ébauche de Borderline voit le jour avant d'être publié sur internet.
Elle recherche une certaine justesse dans ses histoires, même si elle aime enjoliver la réalité. Elle aborde des thèmes assez difficiles bien que son sujet de prédilection reste la seconde chance, car tout le monde peut se relever si une main tendue se présente.

page Facebook : https://www.facebook.com/Aurelisa-162422053935508/
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Le journaliste était bi et ne s’en était jamais caché. Il l’avait d’ailleurs toujours su et sa famille avait été assez ouverte d’esprit pour qu’il puisse traverser l’adolescence sans souffrir du rejet des siens. Sorti à peu près indemne de cette période ingrate pour n’importe qui, Julien était devenu un homme satisfait de sa vie qui ne se prenait pas trop la tête. Ceux qui comptaient pour lui se moquaient complètement de ce que pouvait être sa vie sentimentale, du moment qu’il était heureux. L’avis des autres n’avait pas grande importance. Ce dont il se souciait en revanche, c’était l’avis de Stanislas. Que son meilleur ami ait montré un tel dédain envers une potentielle relation entre eux, c’était plus que ce que Julien pouvait supporter. D’aussi loin qu’il se souvienne, les sentiments qu’il éprouvait pour Stan avaient été plus forts qu’une simple amitié ne le requérait, mais il s’en était accommodé, persuadé qu’un jour, il tomberait sur la personne qui les lui ferait oublier. Alors il pourrait regarder Stan comme son meilleur ami, seulement comme son meilleur ami, et tout irait pour le mieux.
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Bastien soupira profondément et releva enfin la tête. Il plongea ses yeux dans ceux de XXX, voulant lui sourire, mais il se figea. Son regard avait une intensité qui lui remua le ventre et lui coupa le souffle. À cet instant précis, il eut l’impression d’être la seule chose importante pour XXX. D’être devenu le centre d’un monde qu’il lui offrait avec une absolue conviction. Et ça lui fit mal au-delà des mots. C’était ce qu’il voulait, ce qu’il recherchait frénétiquement. Depuis des années. Il y avait une promesse dans ce regard. Et il voulait qu’elle se réalise. Il la voulait. Pour lui. Rien qu’à lui. Et il ne put se retenir. Il attrapa le tee-shirt de XXX entre ses doigts et le tira brusquement vers lui, se redressant dans le même mouvement pour saisir cette promesse à pleines lèvres.

Le temps parut se suspendre pendant une fraction de seconde alors qu’il enregistrait ce contact chaud et humide lorsque les lèvres de XXX répondirent à sa caresse. Il serra un peu plus les doigts sur son tee-shirt, incapable de savoir s’il retenait XXX ou s’il se raccrochait pour ne pas tomber en morceaux sous cette avalanche de douceur. Elle lui faisait mal, cette tendresse. Elle le brisait. Ce n’était pas de ça dont il avait besoin. Il le repoussa brutalement ; XXX trébucha, son dos rebondissant contre la porte. Alors il ne réfléchit pas et fondit à nouveau sur sa bouche. Il porta ses mains à ses joues, les fit glisser jusqu’à ce que ses doigts se perdent dans ses cheveux, ses lèvres exigeant plus. Plus. Plus…
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— Je peux te poser une question ? demanda Maureen en se redressant tout en s’essuyant le front.

James lui jeta un coup d’œil, tassant la terre autour des pieds de haricots. Il y insuffla un peu de magie, attisant les racines et les encourageant gentiment à croître.
— Hmm ?

— Est-ce que c’est une coïncidence si tu as l’air déprimé et que Cillian nous évite ces derniers soirs ?

Il retint à grand-peine une grimace. Trois jours étaient passés depuis l’altercation dans la forêt, et Cillian n’était pas revenu le voir. James l’avait attendu, espérant malgré tout qu’ils pourraient parler et arranger la situation. Mais il devait se rendre à l’évidence ; Cillian n’avait aucune intention de raccommoder quoi que ce soit.

"
"Note","Emplacement 1931","","Pkoi autrice mecs caracteriel incapable communiquer etc ?????????????"
"Surlignement (Jaune)","Emplacement 2415","","


Sa peau brûlait et la magie bouillonnait en lui, se mélangeant à sa peur et sa colère. Il s’accroupit, posa sa main à plat sur l’herbe et libéra une impulsion. Le sol vibra et roula telle une vague, se dirigeant vers le Bêta. Ce dernier tomba à nouveau.

— Joue avec ta magie tant que tu veux, grogna ce dernier. Il arrive. Notre Alpha te fera payer tes crimes, à toi et à tous ceux qui te protègent.
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« — Tu te moques de moi ?
— Ils se battaient à coups d’oreillers en premier, tu sais ? Et de toute façon, je suis un adulte et je… fais… ce… que… je… veux !
Christian s’était penché en avant, bougeant ses épaules au rythme de ses paroles susurrées, une mimique outrageusement aguicheuse sur le visage et les yeux pétillants de joie. Andrew se pencha à son tour et répliqua sur le même ton :
— Et si l’adulte en question n’est pas sage, cela ne m’empêchera pas de lui mettre la fessée.
— Oh ! Voilà une idée qui me paraît alléchante, trésor.
— Come on, baby, don’t try to play with me.
Le photographe allait répondre quand il se rendit compte de l’atmosphère qui était en train de se mettre en place et de la teneur de leurs propos face aux enfants. Il se troubla avant de se redresser et de plonger son regard dans celui d’Andrew. Merde… Le jardinier semblait s’être vraiment pris au jeu et son regard… Wow ! Son regard montrait à quel point cette idée ne le laissait pas indifférent. Andrew l’observait comme s’il était affamé et Christian sentit son bas-ventre s’échauffer. »
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« Nous voilà maintenant comme deux abrutis en train de fixer la porte d’un air concentré, comme si elle pouvait s’ouvrir par la seule force de notre pensée.
Je n’ai pas le temps de tester l’étendue de mes dons surnaturels qu’un homme débarque dans la pièce. Je cesse de respirer un instant, subjugué.
Au temps pour moi, ce type ressemble vraiment à une rockstar.
Putain, ce qu’il est canon. Grand, fin, musclé, un jean slim noir, des Converse de la même couleur, un tee-shirt qui laisse deviner son ventre plat et, dernier point, mais pas des moindres, des bras entièrement tatoués et un piercing sur la lèvre.
Je me tourne vers ma sœur, la fustige du regard, et je vois son sourire s’étirer davantage.
— Il est mignon, non ?
Mignon ? Merde, comment vais-je pouvoir me concentrer sur la route avec un gars pareil sur le siège d’à côté ? J’en viens à penser que tout ça n’est en fait qu’une tentative pour se débarrasser de moi. À force de le mater en conduisant, je finirai encastré dans un arbre et elle sera enfin tranquille.»
(Road Tripping)
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Alors il profita juste de cette chaleur qui s’attarda quelques secondes sur ses lèvres, frissonnant à la simple idée qu’il embrassait Bastien. Son cœur battait si fort qu’il avait l’impression qu’il allait exploser et ce n’était rien pourtant... rien d’autre qu’un baiser à peine effleuré. Une caresse du bout des lèvres. Du bout du cœur. Il se recula doucement, sans baisser les yeux, mais le ventre noué par un mélange d’appréhension et d’espoir à la réaction de Bastien. Il le connaissait assez bien pour craindre une de ces envolées lyriques dont il avait le secret. Pourtant, c’était aussi cela qu’il aimait chez lui. Bastien ressemblait à une tornade qui était violemment entrée dans sa vie, le bousculait, l’entraînait, lui donnait envie de s’accrocher à lui et le faisait se sentir tellement vivant, bouillonnant d’émotions comme il ne l’avait jamais été auparavant.
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« Cela lui était étrange de se retrouver dans un tel endroit, sans Louise, sans aucun membre de sa famille.
Ce n’était pas un sentiment désagréable après avoir passé dix-huit ans au milieu d’une famille nombreuse et presque autant de vacances en colonie, avec trente autres garçons. La solitude ne lui déplaisait pas vraiment. Pas encore.
— Un joli jeune homme qui sourit dans sa bière, j’aimerais en rencontrer plus souvent.
Alexandre releva la tête, surpris de voir le barman face à lui. Devant son étonnement, l’homme pointa du doigt un autocollant au-dessus de la caisse, un petit drapeau, un peu passé, aux couleurs de l’arc-en-ciel.
— J’ai le droit de flirter autant avec les clientes qu’avec les clients s’ils le souhaitent et si cela ne nuit pas à mon service. »
(Juste un point dans un motif)
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Je m’avachis sur le lit et allume la télévision pour me détendre un peu. Je songe à cette journée, à ce que j’ai appris sur Asher. Je repense à tous ses tatouages qui recouvrent ses bras, m’interrogeant sur les mystères qu’ils recèlent. Je revois son sourire, sa façon de jouer avec son piercing du bout de sa langue. Je me pose des questions sur ce qui se cache vraiment derrière cette barrière de nonchalance et de bonhomie. J’ai cru apercevoir le vrai Ash un peu plus tôt, juste après avoir discuté de ma passion pour mes livres et de mon père. Je me rends alors compte qu’à part évoquer rapidement sa sœur, il n’a pas parlé du tout de sa famille lorsqu’il en a eu l’occasion. Et je me demande bien pourquoi.
C’est avec toutes ces interrogations en tête que je finis par m’endormir.
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« Jimmy passa une main dans les cheveux bruns ébouriffés en une tendre caresse et Colin lui offrit un sourire paresseux en retour. Cela faisait un peu plus d’un an qu’ils se fréquentaient dans le plus grand secret. Des rendez-vous clandestins, cachés par l’obscurité, des nuits volées quand Colin arrivait à se faufiler hors de chez lui pendant que sa mère dormait, ils n’avaient le droit à rien d’autre… Ils s’étaient rencontrés par hasard : la moto de Colin était tombée en panne et Jimmy, qui venait d’être embauché dans le seul garage du coin, s’était chargé des réparations. Ils s’étaient tout de suite entendus, partageant la même passion pour les bécanes. De discussions en confidences, les deux jeunes hommes en étaient venus à se connaître. »
(The Hypocrite’s Horror Show)
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« Stanislas regarda derrière lui, déjà à moitié mort de rire, ravi de son effet, pour tomber sur le visage horrifié de celui qui était son meilleur ami depuis aussi loin qu’il s’en souvienne : Julien Dubreuil. Un meilleur ami qui, pour l’heure, avait le bec ouvert grand comme un four et ses yeux hors de la tête. Et ce n’était pas parce que Stanislas se baladait à poil – non, malheureusement pour Julien, cela faisait partie des habitudes complètement décomplexées de Stan – mais à cause de la dernière lubie du grand blond. Même si pour être parfaitement honnête, Julien aurait préféré que Stanislas s’habille un peu plus souvent…
— Sur le cul ? Sérieux, Stan, tu t’es fait tatouer une planche de surf sur le cul ? »
(D’ancre à encre)
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