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4.41/5 (sur 144 notes)

Nationalité : France
Biographie :

La vie d'Aurélie Silvestre a basculé le 13 novembre 2015. Son compagnon Matthieu fait partie des 130 victimes des attentats de Paris. Ce soir-là, il était au Bataclan. Enceinte de leur deuxième enfant, Aurélie était restée à leur domicile pour s'occuper de leur fils de 3 ans.

Elle publie "Nos 14 novembre" en 2016.

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Bibliographie de Aurélie Silvestre   (1)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Je repense aux premiers matins qui ont suivi le 13 novembre. J'ignorais encore que les réveils sont la plus cruelle des épreuves, au début. Après quelques heures de sommeil et de répit, le cauchemar reprend. Chaque matin, la même mécanique : il faut redérouler le film d'horreur, se réapproprier l'histoire et rassembler dans sa main les miettes d'énergie pour se mettre en marche.
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Quand devient-on mère ?
Quand on rêve à l’enfant qui naîtra un jour ?
Quand on décide de s’y mettre ?
Quand on le pose sur votre ventre ?
Au premier biberon ?
Au premier bobo ?
La première fois qu’il dit maman ?
Quand il faut dire à son fils que son père est mort ?
 
Oui, voilà : je suis véritablement devenue mère le matin où j’ai dû annoncer à Gary que son père était mort.
Disons qu’il m’aura fallu trois ans et une amputation pour ressentir complètement ce qu’être mère veut dire. 
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Apprivoiser l'absence, le manque, accepter une autre forme de présence, parler au fantôme, voir les signes qu'il envoie. Voilà ma nouvelle vie pour le moment.
J'avance, je recule, je tombe, je me relève. J'essaie de prendre les choses comme elles viennent.
Quand on me demande comment on fait pour se reconstruire après qu'il nous est arrivé une chose pareille, je réponds "On ne se reconstruit pas, on continue, c'est tout".
Je suis une maison cassée mais pas détruite.
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Nous avions besoin de temps, nous étions si différents.
Il était calme, j'étais tempête.
Il était torturé, j'étais enjoué.
Il était patient, j'étais pressée.
Il venait d'une famille de profs de gauche, moide commerçants de droite.
Lui si brun, moi si blonde.
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J'aimerais tant croire à nouveau qu'une maman ça revient toujours.
J'aimerais tant que le temps permette à Gary de me voir partir sans avoir peur.
J'aimerais tant que mes enfants grandissent en pensant que l'inattendu n'est fait que de bonnes surprises.
J'aimerais tant que cette histoire ne nous fige pas dans l'effroi de tout.
J'aimerais tant qu'ils aient confiance, malgré tout.
J'aimerais tant qu'ils grandissent les bras ouverts à la beauté du monde.
J'aimerais tant me dire qu'un jour ils partiront, légers, pour leur premier concert.
J'aimerais tant me dire que je ne tremblerai pas.

J'aimerais tant.
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Une magnifique histoire d'amour, brisée comme tant d'autres lors d'un vendredi 13. Le combat quotidien d'une femme, d'une épouse, d'une mère pour continuer à vivre après la perte de son grand Amour.
Au delà d'un hommage à l'une des victimes du Bataclan, un véritable texte qui vous bouleverse et vous émeut au fil des pages, vous renvoyant à votre propre grand amour ou à défaut, vos proches.
Tout en finesse, simplicité et poésie, sans amertume. Un combat au nom de l'amour, la volonté de vivre comme arme.
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Une sale nuit de novembre, je suis tombée, sans rien demander, dans l'extraordinaire.
La normalité a disparu de ma vie.
J'ai changé de peau, de planète, de système solaire.
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Ma mission n'est pas de combler les vides mais plutôt de lui apprendre à les apprivoiser. Nos deux peines sont sœurs, mais chacune est unique. Je pleure l'homme de ma vie, il a perdu son père.
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C’est tellement irréel d’enterrer l’amour de sa vie à trente-quatre ans.
Le vendredi précédent je le charriais joyeusement parce qu’il allait « faire l’ado » à un concert de rock et quelques jours plus tard il se retrouve à « faire le mort » dans une boîte en bois, là, devant mes yeux incrédules.
 
Ce ne serait pas juste une mauvaise blague ? 
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L'amour d'une mère est infini, même lorsqu'il se sait impuissant
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