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4.51/5 (sur 237 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Titulaire d'un master 2 de psychologie clinique et pathologie, Avril Sinner s'est spécialisée dans la criminologie et le post-traumatique dans lequel elle a travaillé de nombreuses années.

Psychologue clinicienne, elle a quitté le monde institutionnel pour s’installer dans son cabinet, ce qui lui permet de partager son temps entre son activité de psy et aujourd’hui l’écriture.

Auteure de la série érotique "Get High", elle vit dans la région parisienne avec son mari et sa fille.

pages Facebook :
https://www.facebook.com/people/Avril-Sinner/100011051257553
https://www.facebook.com/Avril-Sinner-1181115838578355/

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Merde ! Un catholique croate avec un nom serbe vivant en Bosnie. Je veux bien croire qu’il n’est pas tendre, il représente le conflit yougoslave à lui tout seul.
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Prologue
— Argh ! Je me couche ! déclare le gars dont la chaise jouxte la mienne.
Je porte une énième cigarette à ma bouche, l’allume et, intérieurement amusé, j’observe les réactions plus ou moins perceptibles des autres joueurs autour de la table de poker. Bien dans mes pompes et impassible, je les scrute à tour de rôle.
Nous sommes dans une salle clandestine au sous-sol d’un restaurant russe, où cigares et clopes dessinent des volutes de fumée. Rien n’est légal ici, et je m’en cogne. C’est justement ce plaisir de flirter avec le danger, au milieu de gangsters chevronnés, ce temps pour moi loin de ma bande et de mes activités habituelles, qui m’ont motivé à intégrer ce cercle. Il a fallu montrer patte blanche, j’ai donc eu recours à un coup de piston de Sergio, un pote italien, pour être accepté.
Par réflexe, je cache mes cartes contre mon torse lorsque l’une des hôtesses qui me mange du regard depuis un bail, se penche et susurre à mon oreille avec son accent prononcé :
— Un autre double whisky, monsieur ?
Ma main libre s’égare sur ses jambes nues et mon regard d’ébène fouille brièvement ses yeux clairs. Non, son désir pour moi n’est pas simulé et je compte bien en profiter après ceci. Pas maintenant. Ce n’est pas mon genre de permettre que ma concentration soit parasitée par quoi que ce soit ou qui que ce soit. Je garde mes adversaires à l’oeil, mine de rien, tandis que l’encre sur mon épiderme et mon piercing nasal émoustillent la minette.
— Je vais prendre une bouteille d’eau chérie, tu veux que j’aie les idées claires pour toi plus tard, n’est-ce pas ?
Elle s’incline, l’aperçu sur son décolleté attise mon envie de branlette espagnole. Autant utiliser ces dômes généreux dont Père Bistouri l’a dotée à la place de Mère Nature. Je me contenterai largement de cela et de sa bouche pour parfaire ma détente, avant de tailler ma route.
Nous en sommes à un nouveau tour d’enchères avant de dévoiler la river.
Quelques-uns abandonnent et sont pris en main par des hôtesses consolatrices.
La nana près de moi caresse mon cou tatoué, ses ongles frôlent la chaînette de ma plaque militaire qui pend à l’intérieur de mon tee-shirt noir. Je saisis son poignet et y dépose un rapide baiser.
— Avec moi, tes idées seront embrouillées, chéri, me notifie-t-elle en humectant ses lèvres pulpeuses.
— On verra ça, file maintenant, que je termine d’achever cette tablée, dis-je avec un sourire en coin à l’intention des mâles de la pièce.
Certains ricanent, l’un conserve son air sévère à faire détaler une mauviette.
Pas de pot, l’ami, je n’en suis pas une. Je dégomme, je ne me fais pas dégommer.
Nous nous fixons un instant. Je tire ma latte, confiant.
— Ce qu’il est sexy et sûr de lui, minaude une gonzesse à laquelle j’adresse un clin d’oeil.
Mes cartes sont pourries, un showdown ne me serait pas favorable mais ma poker face a l’effet escompté : mon assurance finit par faire se coucher mes adversaires, à l’exception du Ruskov, qui se croit intimidant, et siffle son verre de vodka avant de relancer les enchères.
Je le charrie :
— Tu as vraiment envie que je te décalque en beauté, toi.
Je souris, à l’aise dans mon bluff. Je mate mes cartes comme si j’étais convaincu de leur valeur. Lui, jauge une dernière fois les siennes.
Long silence.
Très long silence.
Duel visuel.
Il descend à nouveau un verre.
Je m’adosse à ma chaise, à la cool, Raoul. Avec désinvolture, je range mon briquet dans ma poche.
— Merde, t’es vraiment bon ! Je me couche, lâche enfin le gars en
dévoilant sa main.
Il avait mieux, mon sourire s’élargit et je pose la mienne. Le chapelet de mots qu’il débite dans sa langue maternelle m’a tout l’air de noms d’oiseaux et je m’en branle parfaitement. Je viens de le baiser !
— Merci, messieurs, je me suis éclaté, commenté-je avec satisfaction.
Le reste se déroule dans le respect et le fair-play. Il y a intérêt, je ne suis pas un enfant de choeur qu’on double facilement. Je suis même convié à venir disputer la revanche quand je le veux. La maille empochée, j’embarque la peroxydée à forte poitrine dans mon nid provisoire. Une chambre de motel que je rendrai aux aurores pour disparaître de cette ville sans laisser de traces et rejoindre ma meute.
Dès la porte refermée sur nous, elle commence à s’effeuiller langoureusement.
— Ce beau corps de sportif m’a fait mouiller toute la soirée, me confie-telle.
Moi, j’ai juste envie de lui dire que son accès à ce corps est limité. Tout comme mon intérêt se cantonne à la zone supérieure du sien. Et ensuite, elle déguerpira fissa ; je ne dors pas non plus avec une meuf.
— Je ne veux que tes seins et ta bouche, ma belle. Je ne donne jamais plus, lui expliqué-je d’une voix rauque et calme en abaissant la braguette de mon jean.
J’extirpe ma bête dont l’érection et le tatouage affichent clairement mes intentions. Au lieu de protester, elle lit directement dessus puis soutient mon regard lubrique.
— Avec plaisir chéri.
— Content de l’entendre.

Putain, je suis bien dans les bras de Morphée après cette nuit torride.
Encore somnolant, je me rapproche, la cale contre mon coeur. Un éclat de rire, le sien, s’infiltre dans mes oreilles. Un baiser sur le coin de ma bouche, je cligne des yeux. Des cheveux bruns effleurent mon visage, elle est belle, sublime apparition matinale. Mes mains remontent sur ses cuisses, ses fesses, j’ai envie d’elle, encore.
— Yoann, lève-toi. Tu dois partir, mes parents vont bientôt se réveiller.
Elle m’échappe. Ma tête s’enfonce dans l’oreiller. Je me perds dans la contemplation de ses courbes magnifiques. Je tends le bras vers la seule femme qui me donne envie de rester couché, d’abandonner mes potes, les conneries.
— Isa, approche.
Elle se retourne. Son sourire, bordel, je l’aime….
NON ! Son rire se transforme en cri. Ses pleurs se mêlent aux beuglements de mecs en rut. Une odeur de sang, de sueur me donne envie de gerber, de crever…
Une tombe, de l’encre qui s’incruste dans ma peau… Je deviens dingue, je ne sais plus qui je suis ni où je vais. J’arpente les rues, je cours, il pleut…
Je dois régler ça et disparaître… La Ferme , des hommes, des uniformes, la douleur, la rage, une devise, Legio Patria Nostra… La haine, la mort, partout… Je cours toujours, mais maintenant dans un village de la Libye, ne percevant que le sifflement des balles et les pas derrière moi. Il fait chaud, le sable colle à ma peau, une de mes rangers enfonce une porte en bois. Dans mon viseur, deux enfants, une jeune fille, elle est belle… Ses cheveux noirs
ondulent sur ses épaules… Encore des cris, des pleurs de plus en plus fort.
Elle me fixe en silence, mes hommes l’entourent, l’oblige à s’assoir. Un objet dans sa main, un courant d’air, sa chemise s’écarte, une ceinture d’explosifs.
Mes hurlements, mes ordres, un pas en arrière, elle me regarde, je tire…
Mon râle s’étouffe dans ma gorge, je me redresse, les muscles bandés, les poings refermés sur le matelas, et scrute rapidement la pièce plongée dans l’obscurité. Le motel que j’ai rejoint après la soirée poker. Je suis dans un lit mais évidemment pas celui d’Isa. Seul. Mon souffle, mon pouls résonne dans ma tête. Putain de cauchemar ! Je passe une main tremblante sur mon visage en sueur, ma nuque, extirpe une clope de mon paquet, l’allume. Il faut que je bouge, que je dégage. M’arrêter, c’est penser…
Je dois retrouver ma bande et courir encore.
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Il se gratte la tête et dévie son attention au loin par la fenêtre.
— Je ne supporte pas.
— Tu ne supportes pas quoi ? Dis-moi ?
— Tu vas me trouver con mais… je ne veux pas que tu te tapes d’autres mecs. Je ne supporte pas.
Je crois que je comprends le message, mais j’ai si peur de me tromper.
— D’autres mecs que qui ? Que toi ? Cam, on ne sort même pas ensemble.
— Peut-être qu’on devrait essayer, lâche-t-il en plantant enfin ses yeux dans les miens.
La déclaration version Camille Vernet. J’en rigolerais presque, mais j’ai tellement attendu, idéalisé ce moment que sa simplicité m’énerve
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Chapitre 1 :
«- Ferme la bouche, tu vas te baver dessus !
Ses lèvres se rejoignent aussitôt et deux billes bleues me perforent les rétines. Je me marre.
- Tu aimes mon nouveau look ?
- Ça change. Lola, tu fais le point sur l’enquête ! Ordonna-t-elle sèchement à ma fan, assise en face de nous.
- Nous avons deux meurtres. Le premier, il y a quinze jours. Élisa, dix-huit ans, retrouvée bâillonnée et attachée dans un chantier à proximité du lycée. Elle a été méchamment frappée, puis tuée de quatre coups de couteaux. Pas de sévices sexuels. Le deuxième…
Je m’emmerde et me penche de nouveau à l’oreille de ma belle brune.
- Tu aimerais arracher ma chemise ?
Ses mâchoires se contractent.
- Véline, tu écoutes ou tu te barres !
OK, je l’énerve. Je souris à l’assemblée. Fred rigole discrètement, Lola nous observe un instant, puis reprend sur l’ordre de sa capitaine.
- La deuxième victime est un homme. Lucas, dix-neuf ans. Retrouvé pendu dans la salle de sport par une femme de ménage, il y a trois jours.
Lentement, je dénoue ma cravate.
- Les médecins légistes sont formels, ce n’est pas un suicide…
Je déboutonne le premier bouton de mon col, puis le deuxième. Ma boss me lance des regards furtifs et s’agite sur son siège.
- Le garçon a été lui aussi battu, puis poignardé…
Allez, un troisième. Un quatrième ? Non, Véline, quand même…
Je fends la gueule tout seul en enroulant ma cravate entre les doigts. La petite blonde commence à bafouiller.
- En fait… il a, il a… donc été pendu… post mortem.
J’étire le tissu d’un coup sec. Lola hoquette, et Mila, visiblement à bout, me l’arrache des mains.
- Continue Lola.
- Les interrogatoires, les investigations sur les victimes…
Je remonte soigneusement les manches de ma chemise et m’incline vers ma chef. Mon épaule contre la sienne, je ressens toute sa tension. j’allonge le bras pour reprendre ma cravate.
- Toi, je suis sûr que tu aimerais que je t’attache.
Elle rosit, feint de m’ignorer. Lola continue son déballage sur la vingtaine d’interrogatoires menés auprès des amis, profs et familles.
- Si t’es sympa, je te laisserai également me ligoter.
Ah ça, ça la fait kiffer ! Le poing devant sa bouche, elle cache son rire d’excitation.
- Imagine… tu pourrais faire ce que tu veux de moi.
Oh, putain ! Je ne sais pas si elle visualise mais moi, j’ai des images parasites plein la tronche. Limite si je ne commence pas à bander. Elle enfonce sa tête dans ses mains puis se relève brutalement. Elle a dû avoir un flash !
...»
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Chapitre 1 : le 36 :
- Bon... alors, Véline Iliev, né le 28 septembre 1986 à Sofia, de mère française et de père bulgare. Habitant 24 rue Ganneron dans le XVIIIe et travaillant depuis cinq ans à la brigade de répression du proxénétisme. Vous avez été interpellé ce soir en fâcheuse posture, on dirait.
Je ne la connais pas, je l'ai jamais vue - je m'en souviendrais - et elle en sait déjà un paquet sur moi, un peu trop même. Je reste comme un con à la fixer, tandis qu'elle feuillette tranquillement des documents. Merde, c'est mon dossier de police !
- On dit que vous êtes un bon élément, vos équipiers ne tarissent pas d'éloges sur vous, même s'ils vous trouvent parfois un peu caractériel et impulsif.
Elle est calme, parle bien. Qui c'est, cette gonzesse qui ne ressemble en rien à la plupart des me collègues féminines ? Je reprends de l'assurance et me penche sur le bureau, réduisant la distance entre nous. En plus, elle sent divinement bon.
- Mais vous êtes qui, vous ? D'où vous sortez ? Vous tournez un épisode des Experts ou, vous aussi, vous vous intéressez à mon anatomie ?
Je plonge mon arme de destruction massive (c'est-à-dire mes yeux bleus) dans le siens et lui décoche mon sourire en coin le plus séduisant. Allez, ma belle, laisse-toi charmer et je répondrai avec plaisir à toutes tes questions. Elle me toise sans ciller. Pas commode en fin de compte, la brunette.
- Fermez votre gueule, Véline Iliev ! Vous pouvez vous branler autant que vous voulez, j'en ai rien à foutre, voire même ça m'arrange, mais ici, c'est moi qui pose les questions ! Contentez-vous de répondre et d'obéir. Et il va falloir vous y faire car je vous annonce que vous allez travailler pour nous, enfin, plus précisément pour moi.
Je hausse les sourcils.
- On va vous infiltrer dans le cadre d'une enquête qui commence à mettre tout le monde sur les nerfs.
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Son niveau d’empathie est bien en dessous de zéro et sa cruauté peut atteindre des sommets. Son trip à lui : la peur. S’amuser avec ou l’expérimenter selon ses humeurs. Plus tu flippes, plus il prend son pied.
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Chapitre 5 : Meilleure copine
«…
— Je ne dis pas que t’es responsable de tout. On est deux à déraper mais si toi tu le vis bien, moi non. Alors si tu me respectes et si c’est juste pour le cul, garde tes distances.
Cette dernière phrase suffit à déclencher mes alertes. Je l’aime beaucoup, je kiffe vraiment de baiser avec elle mais si elle espère autre chose ça va pas le faire. Cette seule idée me pousse à vouloir dégager vite fait pour mettre fin à cette conversation.
— OK, promis, je me tiens à carreau.
Putain, je m’avance un peu trop, là. J’ai aucun contrôle sur mes paroles. Quant à mes actes, on ne peut pas dire que ce soit le top ces derniers temps. En pleine réflexion, je m’attarde sur ses traits parfaits. Mec, dis-toi que si t’y retouches, t’es dans la merde. Non ! Que tu lui fais du mal. Ça devrait suffire à te cadrer. Enfin… C’est difficile quand même, parce que quand on baise, elle n’a pas franchement l’air de souffrir. Je me lève.
— Bon, je me casse. On a du boulot avant notre rendez-vous de ce soir.
— Je suis ravie qu’on ait pu discuter. Comme tu me l’as dit une fois : on baise et après on devient potes. Je pense qu’on a fait le tour tous les deux et qu’êtres amis est la meilleure solution, propose-t-elle en sautillant derrière moi.
Elle est drôle, celle-là. J’ouvre la porte et toise ma nouvelle meilleure copine légèrement tendue. MA jolie, tu veux être mon pote ? Bonne idée ! Je viens justement d’en perdre un ! Le seul hic c’est que mes potes ne me font généralement pas bander. »
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Chapitre 1 : Dégage !
«…Le type, un grand blond plutôt balèze, la toise en se marrant. Faut qu’elle se calme. c’est pas un rigolo, ce mec. Totalement défait, je lutte contre mon envie de dormir et bafouille :
— Mila, je…
— Ta gueule ! Habille-toi !
LA pièce vacille, la douceur me perfore les tympans. Démerde-toi, Mila ! Je m’effondre de nouveau, mes paupières s’alourdissent aussitôt.
Ça s’engueule, se menace autour de moi. Je comprends rien. Dans les vapes, je capte tout de même des brides de la conversation. «...Non mais vous vous foutez de moi !… Huit cents euros !...» «deux jours qu’il est là !… Je vous fais cadeau de la coke… Vous payez, vous le prenez, et vous dégagez!»
Putain ! J’aurais dû me douter que les deux putes me vidaient en même temps que mon compte en banque. Je sombre encore quand soudain je me prends des fringues en pleine poire.
— Iliev ! Réveille-toi ! Il me faut qu’on y aille ! Vite !
En effet, i je reste, je suis bon pour un crédit sur vingt ans ou pour un enterrement au fin fond de la Sibérie. Je grogne, essaie de m’asseoir mais chute du lit en me fracassant la tête sur la table de nuit. Mila m’insulte de tous les noms. Étalé à poil sur le sol, je lève la main.
— J’y arrive pas, laisser tomber ! T’occupes pas de moi !
— Ça fait quarante-huit heures qu’on te cherche partout ! Tu… PUTAIN ! DEBOUT !
Mon cerveau en souffrance se rétracte.
— Crie pas ! S’il te plaît OK !
... »
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› T’es trop fort mon pote.
Je vais pas m’emmerder avec toi.
Tu as foutu le bordel ici.
Mila est devenue encore plus exécrable.
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Décidément le constat est alarmant: j'ai un problème!
Je suis incapable de me lier à un seul homme, de faire un choix. Le seul pour lequel, j'ai entraperçu l'évidence, l'envie de lui appartenir sans aucun doute, est loin, emporté par l'impossibilité d'une histoire en nous. Mon Psychanalyste émet d'ailleurs l'hypothèse que c'est parce qu'il n'y a aucun avenir, aucune projection, que mon amour est aussi clair, intense. Sous-entendu que si nous avions envisagé d'être ensemble, je l'aimerais certainement moins. J'ai des doutes concernant son interprétation. De toute façon le problème est réglé. Edern c'est fini. Le seul constat que je fais c'est que mon attachement pour lui était aussi excessif que dangereux et je n'en veux plus!
Plus question de me prendre la tête. Je veux juste me laisser porter par mon désir, qui à l'heure actuel oscille entre mon ange brun aussi intriguant, excitant que protecteur et la sécurité, la complicité ardente de mon surfeur.
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