Mon idée centrale ? c'est que l'islam opprime et interdit le progrès social à ses fidèles, femmes et hommes. Il crée une culture qui reste figée dans les moeurs d'un lointain passé. Il vaudrait mieux pour tout le monde, et surtout pour les musulmans, que cela puisse changer.
[...] Les Occidentaux ont appris à ne pas examiner la religion et la culture des minorités de façon trop critique, de crainte d'être taxés de racisme. Cela les fascine que, moi, j'ose le faire.
p.580
Si nous, qui avons grandi dans l'Islam, nous trouvons le courage d'affronter la réalité des horreurs que justifie notre religion, nous pouvons changer notre destin.
Quand j'ai demandé son aide à Theo pour réaliser "Submission", j'avais trois messages à faire passer. Le premier, c'était que les fidèles peuvent, comme les femmes du film, lever les yeux et parler à Allah, engager un dialogue avec Lui, et remettre en question Sa parole. Le deuxième, c'était que l'interprétation rigide du Coran par certains musulmans impose aux femmes des souffrances intolérables. Avec la mondialisation, de plus en plus de ces hommes viennent s'intaller en Europe avec les femmes qui leur appartiennent et qu'ils brutalisent, et il n'est plus possible pour les Occidentaux d'ignorer ces sévères violations des droits humains. Elles se commettent à Bristol, Rotterdam, Hambourg, Lille. Le troisième message est dans la phrase finale du film : "Je ne pourrai plus me soumettre". On peut se libérer : adapter sa foi, l'examiner de manière critique, et déterminer à quel point elle est elle-même à la base de notre oppression.
On me dit que "Submission" est un film trop agressif. Que les musulmans souffrent de cette critique. Combien plus grande est la souffrance de ces femmes, enfermées dans cette cage ?
(fin)
Tolérer l'intolérance est de la couardise.
Vis, ris, aime, et ce qui t'es donné, rend-le avec un grand sourire.
Le message de cet ouvrage, s'il doit en avoir un, c'est que nous n'avons pas le droit de prolonger la souffrance causée par cette transition [passage d'un pays musulman à un pays occidental] en élevant des cultures bigotes et misogynes au rang de choix de vie tout à fait respectables.
p.579
(...) la peut d'offenser entretient l'injustice et la souffrance.