Lorsque j'avais choisi mes étudiantes, je n'avais tenu aucun compte de leur environnement familial, religieux ou idéologique. (...)
Il s'agissait de solitaires, de filles qui n'appartenaient à aucun groupe particulier, à aucune secte. J'admirais la capacité qu'elles avaient de survivre grâce à leur solitude, et non malgré elle. "Nous pourrions appeler le séminaire "un espace à nous", avait proposé Manna, ce serait une version communautaire de la chambre à soi de Virginia Woolf " (p. 27)