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Citations de B. A. Paris (205)


Je n’ai encore jamais regardé la télévision en journée et en zappant d’un programme à l’autre, je tombe sur une chaîne de téléachat. Je reste dessus un moment, émerveillée par tous ces gadgets dont j’avais besoin sans même savoir qu’ils existaient, [...].
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Dans la mesure où il était capable de me duper, de m’amener à oublier, même pendant quelques secondes, ce qu’il m’avait révélé de lui, comment allais-je parvenir à convaincre les autres qu’il était un loup déguisé en agneau ?
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— Tu ne me donnerais pas plutôt un whisky ? ai-je soupiré.
— Un whisky ?
— Oui.
— J’ignorais que tu aimais le whisky.
— Comme j’ignorais que tu étais un psychopathe, ai-je murmuré en me frottant les yeux avec lassitude.
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Quand on vous prive de quelque chose que vous désirez plus que tout, l’envie ne vous quitte jamais.
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Environ une demi-heure après son retour, je l’entends monter l’escalier puis marcher sur le palier. La clé tourne dans la serrure, la porte s’ouvre, et il s’encadre sur le seuil, mon bel époux psychopathe.
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Je me souviens de maman et de sa bouilloire, et je me remets à pleurer à chaudes larmes.
Combien de temps avant que je ne sache même plus me faire une simple tasse de thé ? Combien de temps avant que je sois incapable de m'habiller seule ?
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[...] j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai googlé « amnésie périodique », ce qui m’a redirigé vers « ictus amnésique ou amnésie globale transitoire ». Bien que le terme m’ait été familier, à cause de maman, mon cœur se serrait un peu plus à chaque ligne que je lisais, et j’ai vite quitté la page, essayant d’étouffer la panique qui montait en moi. Je ne sais pas si c’est ce que j’ai, et surtout, je ne veux pas le savoir. Pour l’instant, mon ignorance me préserve. 
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La dame se tourne et nous sourit. Je sais qu’elle ne voit qu’un couple charmant dont les membres sont si près l’un de l’autre qu’ils doivent beaucoup s’aimer. Ça me renvoie, une fois de plus, à l’impasse dans laquelle je me trouve. Je commence à désespérer que quelqu’un remette un jour en cause la perfection absolue de notre existence, et quand nous sommes avec des amis, je m’émerveille de le bêtise qui les incite à croire que Jack et moi ne nous disputons jamais, que nous tombons d’accord sur tout, et qu’une femme de trente-cinq ans intelligente et sans enfant comme moi se contente de rester chez elle toute la sainte journée pour jouer à la dînette.
J’aspire à ce qu’un curieux pose des questions, soit soupçonneux.
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[Il] avait accepté sans difficulté de m'emmener en courses parce qu'il retirait un immense plaisir à entretenir mes illusions de victoire pour mieux les écraser ensuite. Il adorait préparer le terrain de mes chutes, jouissait de son rôle d'époux aimant mais harcelé, se délectait de mes cruelles déceptions et, à la fin, savourait les châtiments qu'il m'infligeait. Le pire, c'est que sa capacité à prédire mes actes signifiait que j'étais condamnée à l'échec dès le départ.
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Il est atroce de dépendre de quelqu’un pour les détails les plus basiques de l’existence.
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[...] il m'avait confié un jour que, en Thaïlande, du moment qu'on avait de l'argent, tout s'achetait - y compris la peur.
(p. 229)
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- Mais Jack Jorg Koony, Jorj Koony Jack, a-t-elle chuchoté .
- Oui, Millie, ai-je acquiescé sur le même ton. Jack est George Clooney, mais toi et moi sommes les seules à le savoir. Tu comprends? C'est un secret. Notre secret (...)
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De retour à la maison, après le déjeuner en compagnie de Diane et Esther, je monte dans ma chambre. Comme toujours. J’entends le cliquetis de la clé dans la serrure et, quelques minutes plus tard, le ronronnement des volets qui descendent, précaution supplémentaire contre l’improbable éventualité que je trouve une façon de franchir la porte verrouillée et que je gagne le vestibule, au rez-de-chaussée. Mes oreilles, désormais habituées à repérer le plus ténu des sons, puisqu’il n’y en a aucun ici, ni musique, ni télévision, susceptibles de les stimuler, captent le bourdonnement du grand portail noir extérieur, puis le chuintement des pneus sur le gravier. Je n’éprouve pas l’anxiété qui est la mienne d’ordinaire quand Jack part car, aujourd’hui, j’ai été nourrie. Il est arrivé qu’il ne rentre pas pendant trois jours d’affilée. J’étais sur le point de manger le savon de ma salle de bains.
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Une nouvelle crise de larmes m’a secouée en songeant que, moins de vingt-quatre heures auparavant, j’avais eu hâte d’entamer ma vie de femme mariée sans soupçonner le moins du monde la monstruosité qui se préparait.
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La galanterie a une fâcheuse tendance à s’envoler dès que les habitudes et les bébés s’installent dans un couple.
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- Je n’ai pas envie de te gifler, pour la seule raison que je risquerais de ne pas réussir à m’arrêter. Mais si tu m’y forces, je n’hésiterai pas.
Il a levé les bras. Craignant un coup, j’ai tressailli.
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"Lorsque je me suis souvenue que j'avais réellement cru, à cause de la jolie chambre jaune, là- haut, qu'il restait un fond d'humanité en Jack, j'ai pleuré sur ma propre bêtise ...".
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L' Adrénaline surgit, me pousse dans le bureau, dissipe la panique qui m'aveugle pour que je puisse scruter la rue, au-dehors, et constater qu'elle est vide. Le Soulagement s'avance mais la Peur , qui n'aime pas la défaite , me rappelle que ça ne veut pas dire que l'assassin n'est pas là. La Terreur prend les commandes et sème sur ma peau de minuscules perles de sueur. Je veux appeler la police mais quelque chose, la Raison peut-être, me dit que même si des policiers devaient venir fouiller le jardin, ils ne le trouveraient pas. Il -mon persécuteur - est bien trop intelligent pour ça.
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Qu’était devenu celui que j’avais pris pour un parfait gentleman ? Tout cela n’avait-il été qu’une façade ? Avait-il caché sa véritable personnalité sous un masque de gentillesse et d’humour afin de m’impressionner ?
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Malheureusement, j'ai déjà connu ça, j'ai déjà fait tout ça, et j'ai appris à mes dépens que, dans la seconde, Jack organisera ma chute, si je devais ne serait-ce que respirer différemment pendant cet entretien. Non seulement je serai au bout du compte humiliée et plus désespérée que je le suis déjà, mais il veillera à accomplir sa vengeance. Je tends mes mains devant moi, et leur tremblement incontrôlable me dit ce que je viens seulement de saisir, mais ce que Jack sait depuis le début, lui : la peur est le meilleur moyen de dissuasion qui soit.
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