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4.33/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1977
Biographie :

Baptiste Lanaspeze, né en 1977, est le coordinateur de la radio culturelle marseillaise Radio Grenouille.

Auteur de Marseille, énergies et frustrations (Autrement, 2006) et d’A partir de Marseille, 65 projets d’art contemporain(Presses du réel, 2008), il a été directeur de collection aux éditions Autrement, et a fondé en 2008 les éditions Wildproject, consacrées à la l’écologie.


Source : www.marseille2013.com
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Bibliographie de Baptiste Lanaspeze   (12)Voir plus

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Depuis la seconde guerre mondiale, on dépense donc des sommes gigantesques à tuer les sols, à empoisonner les gens, à appauvrir les pays du Sud, et suicider les paysans du monde entier.
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Les sociétés humaines, dans leur organisation moderne (sécularisée, industrielle, agro-industrielle, urbaine, carbonée) entraîne en effet la destruction systématique des habitats, des population d'êtres vivants, de très nombreuses espèces, et la dégradation des conditions d'existence et de santé de la plupart des êtres vivants, y compris les êtres humains.
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On sacralise le comptage des chiffres officiels sur ce qui est perçu comme une "menace" pour la civilisation (les morts du "terrorisme", ou ceux de la pandémie de Covid-19); mais qui a en tête le nombre de morts causées par le développement de cette même civilisation - comme les cancers, la voiture ou la "guerre contre la terreur"? [....]
La voiture, les perturbateurs endocriniens, l'agriculture industrielle ne provoquent pas du tout la même angoisse et la même mobilisation que les victimes, pourtant bien moindres, du "terrorisme" ou des virus - ces ennemis identifiés de la "civilisation".
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Cette prise de possession de la naissance par les acteurs, majoritairement masculins, de la rationalité technoscientifique, est emblématique de cette volonté de remplacer la nature en tant que puissance de génération - dont témoignent encore aujourd'hui la persistance des violences obstétricales et le statut des sages-femmes, aussi indispensables que maltraitées et sous-rémunérées.
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Pour galvaniser nos troupes, on ne décompte que les morts qu'on attribue à l'"ennemi"- pas celles infligées par nos mises de vie.
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Car notre monde vivant est d'abord un monde végétal -où les animaux sont secondaires- [...] seules capables de créer de la matière organique à partir de la matière inorganique. Mangez des cailloux, et on en reparle.
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Ce manuel suit l’hypothèse selon laquelle la crise écologique n’est pas un problème technologique, ni un accident de développement industriel - mais le résultat direct et prévisbile d’un mode d’organisation socio-économique adossé à l’idée d’une séparation entre le “règne humain” et la “nature”, nous autorisant à soumettre tout le reste du vivant au service de notre confort. Le dualisme entre humanité et nature a donné au projet “civilisateur” industriel une justification et une légitimité.
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Quand les hommes scrutent la vie sur Terre, il leur est aisé de penser qu'ils en sont les souverains. La puissance de leur conscience, de leur société et de leurs inventions techniques leur a fait croire qu'ils constituent la forme de vie la plus avancée sur la planète. Même la profonde obscurité des cieux qu'ils contemplent ne les pousse pas à l'humilité. Ils considèrent l'espace comme un territoire à aborder et à conquérir de la même manière qu'ils ont conquis la Terre.
Traditionnellement, la vie sur Terre a été étudiée en tant que prologue à l'homme : des formes de vie "inférieures", dénuées d'intelligence, l'ont précédé et maintenant il se tient au point culminant de l'évolution. [...]
Mais au cours des deux dernières décennies, une révolution s'est accomplie dans les sciences de la vie. [...]
Tout d'abord, ces découvertes ont montré quelle folie c'était de considérer l'homme comme une espèce spéciale, à part et souveraine. Le microscope a progressivement révélé l'immensité du microscope et il donne maintenant une vie saisissante de la véritable place de l'homme dans la nature.

Lynn Margulis & Dorion Sagan, L'univers bactériel(1987)
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Piotr Kropotkine, L'Entraide, un facteur de l'évolution (1902) :

Aussi, lorsque plus tard mon attention fut attirée sur les rapports entre le darwinisme et la sociologie, [...] ils reconnaissaient aussi que la lutte pour les moyens d'existence de tout animal contre ses congénères, et de tout homme contre tous les autres hommes, était "une loi de la nature". Je ne pouvais accepter cette opinion, parce que j'étais persuadé qu'admettre une impitoyable guerre pour la vie, au sein de chaque espèce, et voir dans cette guerre une condition de progrès, c'était avancer non seulement une affirmation sans preuve, mais n'ayant pas même l'appui d'une observation directe.
Au contraire, une conférence "Sur la loi d'aide mutuelle" faite à un congrès de naturalistes russes, en janvier 1880, par le professeur Kessler, zoologiste bien connu, me frappa comme jetant une lumière nouvelle sur tout ce sujet. L'idée de Kessler était que, à côté de la loi de la lutte réciproque, il y a dans la nature la loi de l'aide réciproque, qui est beaucoup plus importante pour le succès de la lutte pour la vie, et surtout pour l'évolution progressive des espèces.
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Mais les variations qui ont lieu dans la nature surviennent elles de façon aléatoire et hasardeuse, ou pas ? Évidemment, quand on parle d'aléatoire, cela ne veut pas dire qu'un humain va donner naissance à un poisson ou vice versa. Une aubergine ne pousse pas sur un pied de melon. Le corps des parents, qui a lui-même été créé, par le passé, limite automatiquement le corps du futur enfant. Mais, à l'intérieur de ces limites, les possibilités de variations sont tous azimuts.
Le corps est cependant aussi l'expression du mode de vie. C'est à travers le corps que l'être et l'environnement interagissent, et le fondement de la vie est au cœur de ces interactions. Dans ce sens, si l'on envisage le corps comme étant autonome par rapport à l'être vivant, il est sans doute complètement indépendant : mais si on le considère dans son aspect environnemental et matériel, il est certainement un prolongement de l'environnement, et rien d'autre qu'un représentant de celui-ci.
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