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Critiques de Barbara Sadoul (81)
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Le bal des loups-garous

Grâce au succès rencontré ces dernières années par la « bit-litt », vampires et loups-garous sont devenus aujourd'hui particulièrement populaires. Il ne faut toutefois pas oublier que, tout au long du XXe siècle, de nombreux auteurs se sont eux aussi penchés sur le thème de la lycanthropie qui aura suscité une profusion de récits. Avec cette anthologie, les éditions Denoël proposent de rassembler certains des textes les plus marquants écrits entre les années 1930 et 1990 sur le sujet. « Le bal des loups-garous » comporte ainsi dix nouvelles qui s'interrogent, chacune à leur manière, sur la fascination qu'exerce sur nous cette créature fantastique et redoutable qu'est le loup-garou. Certains le voient comme un objet de terreur, monstre aux capacités décuplées et à l'appétit insatiable. D'autres, en revanche, considèrent cette fusion de l'homme avec l'animal comme un symbole de l'élargissement de nos limites et le début d'une vie enfin en harmonie avec la nature. Beaucoup y voient avant tout une malédiction et insistent sur la lutte constante que doit mener le loup-garou contre une partie de lui-même afin de trouver un équilibre entre les instincts de l'homme et ceux de la bête. Autant de possibilités évoquées par les dix auteurs de cette anthologie qui se lit avec intérêt.



Parmi les nouvelles les plus réussies citons tout d'abord celle de Lireve Monet (« Norne ») dans laquelle une jeune femme raconte l'étrange fascination exercée depuis son enfance par sa terrible et superbe tante. Une fascination qui, comme on s'en doute dès le début, ne va pas tarder à se changer en horreur. Un texte oppressant et captivant. Roberta Lannes nous offre également une excellente nouvelle avec « La proie » mettant en scène une « famille » de lycanthrope dont l'un des membres va se laisser séduire par un jeune homme venu insouciamment se jeter dans leur gueule. Les quelques textes se déroulant dans un cadre historique, et non contemporain, figurent aussi à mon sens parmi les meilleurs de cette anthologie. C'est le cas de « La marque de la bête » de Kim Antieau où le protagoniste va se retrouver confronté à un couple au comportement bien étrange. Idem pour « Au sud d'Oregon City » de Pat Murphy qui relate une belle histoire d'amour sur fond de légendes indiennes dans l'Amérique du XIXe siècle. Il reste à mentionner pour terminer Poul Anderson qui nous plonge avec « Opération éfrit » dans un univers de fantasy très dense, peuplé de créatures fantastiques ici utilisées dans un contexte purement militaire (et parfois bien surprenant...).



Terrible ou sublime, maudit ou béni, homme ou femme, le loup-garou n'en reste pas moins une créature fascinante qui aura inspiré bien des auteurs au fil des siècles. Une anthologie à découvrir, tant pour la qualité de certains textes que pour se rendre compte de l'abondance et de la diversité des thèmes évoqués dès qu'il est question de mettre en scène le loup-garou.
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Les cent ans de Dracula : De Goethe à Lovecra..

Un peu partagé au moment de prendre ce recueil de huit nouvelles d'écrivains différents. D'un côté ce sont des histoires de vampires et ça m'emballe plutôt, de l'autre la plupart de ces nouvelles sont écrites par des auteurs du dix-neuvième siècle et la, avec eux, j'ai franchement du mal et tous sont concernés que ce soit Hugo, Maupassant, Flaubert, Zola et tous les autres je ne peux pas les lire, ah oui tiens sauf Jules Verne. Dois-je en conclure que je suis un handicapé de la littérature ? Un attardé au bulbe ramolli des grands auteurs ? Voilà une belle occasion d'en découvrir certains.

A part deux ou trois je n'ai pas été plus horrifié que ça. En ouverture un poème de Goethe, au dixième vers j'étais déjà largué. Ce n'est qu'à la troisième que j'ai pris réellement mon pied : une nouvelle de Théophile Gautier intitulé "la morte amoureuse". Un jeune séminariste convaincu jusqu'au bout des ongles doit être ordonné. Sauf que la veille du grand jour il croise une magnifique beauté à la peau blanche et aux lèvres rouge sang qui le font basculer et remettent en cause toutes ses convictions. Rien que pour celle-là le recueil vaut le coup d'œil.

Par contre je me faisais une joie de découvrir celle de H.P. Lovecraft, celle pour laquelle j'avais sélectionné ce recueil, eh bien je suis resté sur ma faim.

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Fées, sorcières ou diablesses

Un livre qui m'aura fait découvrir des textes et des auteurs que je ne connaissais pas par exemple Clark Ashton Smith, Achim von Arnim, Clarissa Pinkola Estes... Cette anthologie regroupe aussi des auteurs classiques : Homère, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, George Sand... Un recueil divertissant même si je n'ai pas raffolé de certains textes.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Les cent ans de Dracula : De Goethe à Lovecra..

Pouvons-nous vous recommander chaleureusement les anthologies "fantastiques" présentées par Barbara SADOUL ? Les six en notre possession sont d'un excellent niveau : les 3 premiers des 4 tomes de "La Dimension fantastique" (1996, 1998, 1999, 2007), "Les cent ans de Dracula" (1997), "Fées, sorcières ou diablesses" (2002), "La solitude du vampire" (2003)... et toujours disponibles aux éditions E.J.L. (Paris), en leur très populaire et remarquable collection "Librio 2 €"...



Allons-y cette fois-ci pour ce recueil "Les cent ans de Dracula. Huit histoires de vampires de Goethe à Lovecraft.", déjà présenté par neuf de nos petits camarades...



(1°) "La Fiancée de Corinthe" / "Die Braut von Korinth" (1797) de Johann Wolfgang von GOETHE [1749-1832], traduit de l'allemand par Léon Mis.



Un long poème de vingt-huit segments nous contant un étrange récit de l'Antiquité : la venue d'un jeune Athénien "païen" (de l'ancienne religion polythéiste où l'on révère Cérès et Bacchus) étranger à Corinthe, se rendant au domicile des parents de sa promise ("Die Braut") — il s'agit là d'un mariage "arrangé", et d'ancienne date, par les deux familles... Une jeune fille silencieuse et pudique, couverte d'un voile er d'un vêtement blancs" fait son apparition nocturne dans sa chambre d'hôte... Un rythme de narration très doux, très suggestif... L'étrange froid du corps de la jeune fille versus la tiédeur du corps du jeune invité... Les noces funèbres entre Eros et Thanatos auront bien lieu. L'amante finira par reconnaître :



"Une force me chasse hors du tombeau

pour chercher encore les biens dont je suis sevrée,

pour aimer encore l'époux déjà perdu,

et pour aspirer le sang de son coeur.

Et quand celui-ci sera mort,

je devrai me mettre à la recherche d'autres,

et mes jeunes amants seront victimes de mon désir furieux."



Pur et délicat. Aussi romantique, lyrique et désespéré que la quête éperdue de Werther dans "Les Souffrances du jeune Werther"/ "Die Leiden des jungen Werthers"(1774) ou que le récit des expériences durement "formatrices" du jeune naïf Wilhelm dans "Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister" /"Wilhelm Meisters Lehrjahre" (1796)...



(2°) "Le Vampire" / "The Vampyre" (1819) de John William POLIDORI [1795-1821], traduit de l'anglais par Henri Faber.



Là, nous sommes littéralement soufflés par la force hypnotique intacte de cette pièce composée à l'âge de 24 ans et si longtemps attribuée à Lord BYRON. Son jeune secrétaire était tout simplement un Génie du conte... Le sort du malheureux Aubrey puis de sa soeur Miss Aubrey séduite par cette statue scandaleuse , glacée et glaçante de ce mondain de "Lord Ruthwen" : tout est d'une telle concision et pèse d'une telle présence qui nous fait oublier les faiblesses du roman-feuilleton aux saillies surréalistes géniales de Bram STOKER , "Dracula", complété de son prequel "L'invité de Dracula", qu'elles annoncent évidemment... Mais là où STOKER nous enlisera et nous ennuiera à partir des deux derniers tiers répétitifs de son intrigue un rien pesante, J. W. POLIDORI — dans l'extrême concision — nous fait frémir d'une belle inquiétude sourde. Cette saloperie sans âge de Lord Ruthwen (Les aristos n'étaient-ils pas là pour pomper la moelle nourricière et le sang de plus faibles qu'eux, au fond ?) se révèle non seulement immortel mais invincible. Il disparaît après le destin tragique du pauvre Aubrey et de sa soeur courtisée habilement et séduite par l'infâme... La gloire de Byron n'a-t-elle pas longtemps "vampirisé" (certes, à l'insu des deux hommes) l'oeuvre de son habile secrétaire — le très roué "poète" s'étant "rapidement lassé de l'immaturité de son jeune compagnon inexpérimenté" ? POLIDORI avait étudié la médecine et soutenu une thèse sur le somnambulisme ("Dissertatio medica inauguralis, quaedam de morbo, oneirodynia dicto, complectens") et reçu "son diplôme à l'âge de 19 ans". La force intacte, la rémanence et la pérennité de son "Vampire" sont d'évidents signes des erreurs de jugement de son "maître" des Vanités...



(3°) "La morte amoureuse" (1836) de Théophile GAUTIER [1811-1872].



Du génie à l'état pur, là encore ! Que de richesses bien concrètes (notamment linguistiques) contenues dans ce conte... L'argument ? Un narrateur (aujourd'hui accablé de ses soixante-et-dix années) se souvient de ses vingt ans : alors "apprenti-ratichon" tel le jeune tuberculeux du "Journal d'un curé de campagne" du film de Robert BRESSON (1951), adapté du roman de Georges BERNANOS (publié en 1936), disons que lui aussi n'a guère eu de chance en sa toute jeune vie... Tombant immédiatement amoureux d'une fidèle présente dans l'église lors de sa propre ordination. Il s'éloigne de cette (présumée) Belzébuth mais son amoureuse (transie) le rattrape jusqu'entre les murs moisis de sa première cure... L'épisode où le jeune Romuald précédé du Curé Sérapion (tous deux à dos de mule) se retourne une dernière fois sur sa cité de noviciat pour découvrir le palais de Clarimonde-la-Courtisane fait penser au départ du jeune lieutenant Drogo dans "Le Désert des Tartares" de Valerio ZURLINI (adapté du fameux roman éponyme de Dino BUZZATI, publié en 1940) : mêmes regrets, même promesse de nostalgie indicible... L'histoire d'amour durera trois ans. Trois ans à ne plus savoir démêler le rêve de la réalité. L'abbé Sérapion a l'oeil : en bon futur Abraham van Helsing (l'exorciste du fameux "Dracula"de Bram STOKER en 1897), on ne la lui fait pas... La belle Clarimonde n'a qu'à rester à sa place, bien au fond de son tombeau... Pourtant elle est vraiment amoureuse, cette morte-là, et économise farouchement le sang de son petit protégé... Une histoire de femme-vampire, de goule, de "non-morte" — "Strigoï", comme disent les Transylvaniens ? Si l'on veut... Une belle histoire d'amour contrarié. Maîtrise et concision du style, habileté d'effets dramatiques soigneusement ménagés. Chapeau, l'artiste ! La nouvelle fantastique qu'on aurait également aimé écrire à nos 25 ans...



(4°) "Car la vie est dans le sang" / "For the Blood is the Life" (vers 1880) de Francis Marion CRAWFORD [1854-1909], traduit de l'américain par Jacques Finné (1987).



Dieu, quelle belle surprise ! Si "la vie est destinée au sang" (selon le titre original), ce conte tiré de l'oubli se révèle d'une force suggestive sans pareille... La description des jeux d'ombres de la côte calabraise au crépuscule sont inoubliables... Ce malaise que crée dans l'âme du lecteur cette forme silencieuse apparaissant sur un tertre et qu'on ne peut surprendre qu'à la tombée du jour et depuis le sommet d'une tour quadrangulaire, cette forme indécise vers laquelle se rendra Holger l'invité scandinave du narrateur, bourgeois en villégiature bien au fait de l'ethnologie locale... Un serpent de brouillard maladif dans une lumière entre chien et loup... On tremble pour le visiteur qui s'en approche... S'ouvrira enfin le somptueux "récit dans le récit" (l'invité Holger, tout comme nous, "adorant les histoires")... On connaîtra le dépit du vieil Alario mourant en voulant cacher sa fortune, les déconvenues d'Angelo son fils d'abord envié, le destin tragique de la pauvre Cristina, victime de la "Ndrangheta" de l'époque... Les deux "brigands" de l'histoire sont évidemment pauvres, mais aussi lâches et sournois : voleurs et assassins sans scrupules... La mort violente et son sillage de "revenance"... Une construction magistrale. Merci au grand poète et écrivain américain, "romancier d'épouvante" si méconnu de nous !



(5°) L'invité de Dracula" / "Dracula's Guest" (1897) de Bram STOKER [1847-1912], traduit de l'anglais par Jean-Pierre Kremer (1992).



L'une des plus belles trouvailles dans ce conte (prequel du célèbre roman "Dracula") ? Ce cocher qui se signe à chaque fois en grognant "Walpurgis Nacht !" ["La nuit de Walpurgis"] en l'accompagnant du muet et nécessaire "In nomine Patre, Filio et Spiritu sancto" de sa main droite... le narrateur s'engage ingénument "pour une promenade" dans les environs de "München"/"Munich"... Il poursuivra bientôt seul et à pied, ne tenant aucun compte des recommandations de son cocher... Que d'invraisemblances psychologiques et naïvetés déconcertantes et un curieux manque de consistance dans son art de conteur... Stoker se révèle là encore — et son fascinant roman "Dracula" publié la même année souffrira des mêmes lourdeurs étonnantes — assez piètre narrateur... Il ne sait ni éluder, ni "faire sec" : éliminer le gras (l'inutile) d'une narration... On ne trouvera non plus aucune crédibilité psychologique au personnage principal (qui serait donc Jonathan Harker, le clerc de notaire égaré du roman) ; les descriptions paysagères paraissent bâclées, les métaphores pesantes. Certes, la nuit tombe, le froid vient, la neige recouvre la terre dans ces contreforts des Alpes bavaroises... La grêle de la fameuse "Nuit de Walpurgis" est heureusement impitoyable : le visiteur doit se réfugier transi sous le portail d'un mausolée lui annonçant que la "Comtesse Doligen de Gratz / En Styrie / Chercha et trouva la mort / 1801" qui vaut bien une épitaphe du fabuleux Cimetière marin sous "Notre-Dame-des-Auzils" dans le Massif de la Clape près de Gruissan (Aude). La plus belle saillie poétique de la nouvelle, pour nous ? L'inscription en caractères cyrilliques découverte sur le tombeau de la Comtesse : « Les morts voyagent vite. » — « Die Todten reiten schnell. » : soit le vers devenu célèbre de la ballade "Leonore" de Gottfried August BÜRGER publiée en 1774 dans l'Almanach des Muses de Göttingen. Bram STOKER fut tout d'abord un formidable explorateur de manuscrits, de bibliothèques et de mythes. Un ethnographe amateur armé d'une formidable curiosité, devenu romancier par nécessité et pour notre bonheur...



(6°) "Aylmer Vance et le Vampire" / "Aylmer Vance and the Vampire" (1914) de Claude ASKEW [1865-1917], traduit de l'anglais par Marie-Lise Marlière (1997).



Les mystères et la malédiction de Blackwick Castle en Ecosse... L'héritier Paul Davenant subjugué sa jeune épouse, elle-même sous emprise. Une beauté rousse aux longs crins, sans tâches de son sur sa peau laiteuse. Une très belle nouvelle dont les descriptions des Highlands glaciales font chaud au coeur : elles auraient pu inspirer le romancier Bram STOKER qui souffrait sûrement de son amateurisme de bâtisseur de fictions immortelles... Apprenons que "Alice Askew et son mari, Claude Askew, étaient des auteurs britanniques, qui ont écrit ensemble plus de quatre-vingt-dix romans, dont beaucoup publiés en séries de six sous et sept sous, entre 1904 et 1918".



(7°) "Le Gardien du cimetière" (1919) de Jean RAY [1887-1964].



Raymond Jean Marie de Kremer dit "Jean RAY", l'immortel feuilletonniste père de ce dompteur de Surnaturel que fut "Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain" nous régale. Non de cailles mais d'attentes jamais déçues. Pourquoi ces deux Gardiens si attentifs à l'appétit et au bon sommeil du Nouveau gardien ? Pourquoi ce fichu poste de Gardien (pour "crèves la faim") réapparait-il à intervalle régulier après le "départ" du candidat précédent ? Bien sûr, nous nous douterons promptement du dénouement potentiel... Ce cimetière de Saint-Guitton à l'abandon, et cette satanée "richissime duchesse Opoltchenska" qui s'y fait inhumer seule, parmi les herbes sauvages et derrière des murs d'enceinte hauts de trois mètres... Un humour très fin, un sens de l'étrange inné et bien rôdé... Les deux compères Ossip et Velitcho ne manquent pas de culot ! A la place du Nouveau Gardien, je me méfierai de cette bonne tisane noire de "chur" d'avant sommeil...



(8°) "La Maison maudite" / "The Shunned House" de Howard Phillips LOVECRAFT [1890-1937], traduit de l'américain par Yves Rivière (1961).



Une nouvelle en cinq chapitres du Maître de Providence, et une nouvelle variation sur la dégénérescence "d'entre les murs" d'une antique demeure, s'étendant depuis la cave jusqu'au jardin... et qui n'est pas sans rappeler l'ambiance vénéneuse de l'extraordinaire conte "La Fille de Rappaccini" / "Rappaccini's Daughter" (1844) et l'inoubliable roman "La Maison aux Sept Pignons" / "The House of the Seven Gables" (1851) du toujours surprenant Nathaniel HAWTHORNE [1804-1864], son voisin de Salem dont il admirait l'oeuvre au caractère inclassable... Il faudra ici bien souvent s'y reprendre à deux fois pour retenir avec profit les détails d'un récit touffu (prénoms et patronymes des nombreux protagonistes, complexité topographique et chant spécial des noms des rues et de quartiers de Providence)... L'ombre prégnante d'Edgar Allan POE planant sur le tout premier chapitre... Nous pénétrons sur la pointe de pieds dans une saga familiale avec des sorciers d'origine française émigrant au XVIème siècle de bien avant "Les Lumières" européennes (Damnés et satanés "Frogs", pactisant si aisément avec ce "Prince des Ténèbres" cerné de toutes ses habituelles et obscures Autres Dimensions !!!), bien sûr à l'origine de cette terrible malédiction en forme de pourriture sournoise, évidemment transmissible de génération en génération : soit les obsessions lovecraftiennes habituelles (Cf. "La couleur tombée du ciel") qui font notre bonheur de lecteur depuis l'adolescence... Les scènes inoubliables de "l'horreur" évolutive avalant et intégrant les êtres humains successivement "vampirisés" qui nous avaient terrifié dans "The Thing" (ce remuant remake de "La Chose d'un Autre Monde" de Hawks, réalisé par John CARPENTER en 1982) se sont immanquablement superposées à notre lecture des dernières pages grouillantes de cette nouvelle de H-P. L., se terminant harmonieusement par un chant d'oiseaux dans des branches noueuses d'un arbre, au sein du jardin de la Maison maudite désempoisonnée à l'acide sulfurique... :-)







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La dimension fantastique, tome 1

"Si notre quotidien nous prive du merveilleux et de la magie d'antan, l'écrivain ressuscite l'univers fantasmagorique des mythes et des légendes, le renouvelle ou le rajeunit. […] Au cours du XXe siècle, le monstre a souvent muté de forme, il s'est fait plus incertain, plus difficile à décrire. Pourtant, il est bien présent, prêt à incarner nos obsessions et nos angoisses. L'auteur de fantastique est là pour nous faire entrevoir ce qui se cache derrière le monde des apparences. "

La dimension fantastique est un recueil de 13 nouvelles réunies par Barbara Sadoul, qui signe en guise d'introduction un joli préambule sur l'arrivée et le développement de la littérature fantastique en France.

Le point commun de ces nouvelles est que toutes sont de grande qualité, ce qui est, à mon humble avis, plutôt rare. Elles sont écrites par des auteurs connus et reconnus dans le registre du fantastique (et pas que celui-là d'ailleurs) comme Edgar Allan Poe, Guy de Maupassand, Georges Sand, Alphonse Daudet, H. P. Lovecraft… Si toutes ces nouvelles flirtent plus ou moins avec le fantastique, certaines jouent avec l'épouvante (Le marchand de sable, qui ouvre le recueil, par exemple), d'autres jouent la carte du cynisme (celle de Poe est un délice du genre), de l'humour (La choucroute), du romantisme (celle de Théophile Gautier, bien sûr). Ma préférée est sans conteste celle d'Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, qui nous conte l'amour par-delà la mort du comte d'Athol pour sa femme, la belle est sublime Véra.

Bref, treize nouvelles, treize belles histoires, bien amenées, bien menées et bien écrites… un régal !

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La dimension fantastique, tome 1

Treize nouvelles dans ce recueil, des auteurs européens et américains, du 19 ème et du 20 ème siècle. Ma préférence va naturellement aux auteurs du 19 ème siècle, dont je connaissais d'ailleurs ces écrits (La cafetière Th. Gautier, Le portrait ovale E. A. Poe, L'homme à la cervelle d'or A. Daudet, La chevelure G. de Maupassant...), question de sensibilité de lectrice... Mais j'ai aimé dans l'ensemble ces textes et suis satisfaite d'avoir découvert de nouveaux textes et d'autres auteurs. Cette anthologie a bien remplie sa fonction.
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La solitude du vampire

Petite anthologie fantastique, composée de huit textes et autant d'auteurs :

- Tanith Lee, Chimère

- Richard Matheson, La voix du sang

- Ray Bradbury, L'homme du second

- Claude Seignolle, Pauvre Sonia

- Jean-Louis Bouquet, Laurine ou la clé d'argent

- Gudule, La petite fille qui mordait ses poupées

- Henry Kuttner, Dans ma solitude

- Niel Straum, Espèce en voie de disparition



Ouvrage acheté pour me distraire, "varier les plaisirs", découvrir d'autres auteurs. Naturellement, je n'ai pas été sensible de la même manière à toutes les histoires et à tous les styles.



Bon moment de détente, malgré le thème.
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La dimension fantastique, tome 2

Deuxième opus de la « Dimension fantastique », le mot qui me vient à l’esprit pour qualifier ce recueil, est “moins“ : “moins long“, “moins de nouvelles“, “moins bon“,…



Sommaire :

→ L’élixir de longue vie (1830) ~ Honoré de Balzac

→ Gottfrield Wolfgagn (1843) ~ Pétrus Borel

→ Sredni Vashtar (Sredni Vashtar 1910) ~ Saki

→ La chambre perdue (1858) ~ Fitz-James O’Brien

→ Les filles de la nuit (1954) ~ Jean-Louis Bouquet

→ Hier, c’était lundi (Yesterday was monday 1941) ~ Theodore Sturgeon



Mon père pourra être content, j’ai lu un texte d’Honoré de Balzac. Maintenant, à son tour de lire un des récits que j’affectionne. Pas sûr qu’il accepte le deal. J’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher au style de l’auteur. Ses pages sont bien noircies par l’encre et les paragraphes sont rares. Certaines nouvelles sont complexes et difficiles à comprendre comme celle de Saki – qui, au passage, aura vu son œuvre adapté au cinéma (un épisode de « Great ghost Tales » et quatre courts-métrages). En revanche, j’ai plutôt apprécié « Les filles de la nuit », même si j’ai trouvé quelques longueurs.

Dans l’ensemble, ce recueil est bien médiocre, heureusement que la nouvelle de Theodore Sturgeon est de grande qualité. L’auteur s’amuse à nous torturer le cerveau grâce à des jeux de paradoxes, le tout sous fond de théâtre, car au fond, si la vie n’était qu’un jeu d’acteurs ? À noter que ce texte s’est vu adapté dans une série télé (La cinquième dimension) sous le nom de « Les coulisses du temps » en 1986, un an seulement après la disparition de cet auteur.



Après un premier tome abordable et agréable à lire, ici nous avons des textes plus complexes et élitistes. S’il n’y avait pas eu Theodore Sturgeon, je l’aurai probablement ignoré. Quoi qu’il en soit, ce livre peu épais, s’est vu réduire par rapport au premier opus, car il n’y a pas de préface, ni d’exercices littéraires. Une simple biographie des auteurs a été intégré en fin du volume.
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La dimension fantastique, tome 1

« La dimension fantastique » est pour moi l’occasion de découvrir des auteurs classiques dont les noms sont intemporels. J’ai quelquefois honte de mon ignorance en littérature. J’ai donc opté pour faire un voyage au travers le temps pour visiter ces textes anciens.



Ce recueil se compose de 13 nouvelles, d’une introduction par Barbara Sadoul et d’exercices littéraires – puisqu’il s’agit d’un livre pédagogique.



Sommaire :

→ L’homme et le sable (Der Sandmann – 1816) – Ernst Theodore Amadeus Hoffman

→ La cafetière (1831) – Théophile Gautier

→ Le portrait ovale (1842) – Edgar Allan Poe

→ Le monstre vert (1852) – Gérard de Nerval

→ La montre du doyen (1860) – Erckmann-Chatrian

→ L’homme à la cervelle d’or (1866) – Alphonse Daudet

→ L’orgue du Titan (1873) – George Sand

→ Véra (1874) – Auguste Villiers de l’Isle-Adam

→ La chevelure (1884) – Guy de Maupassant

→ Je suis ailleurs (1926) – Howard Philips Lovecraft

→ La choucroute (1947) – Jean Ray

→ Le meneur de loups (1947) – Claude Seignolle

→ Escamotage (1953) – Richard Matheson



Ce qui est marrant, c’est que j’ai fait le jeu du saute-mouton, à savoir que la première nouvelle signée Ernst Theodore Amadeus Hoffman, je ne l’ai pas aimé, trop longue, mais qui démarrait plutôt bien avec un conte revisité sur le marchand de sable. La seconde, je l’ai adorée. Théophile Gautier m’a émerveillé, il m’a littéralement transporté dans cette chambre hantée – énorme coup de cœur. La troisième, je ne l’ai pas aimé. La quatrième, j’ai beaucoup aimé, un récit de malédiction. La cinquième ne m’a pas emballé. La sixième – celle d’Alphonse Daudet – m’a énormément plu. J’ai adoré ce conte fantastique d’un homme qui naît avec le cerveau en or.

George Sand nous propose une excursion dans les pentes des volcans d’Auvergne. À défaut d’une histoire passionnante, j’ai beaucoup aimé ces descriptions de paysages. Les textes de Auguste Villiers de l’Isle-Adam et de Guy de Maupassant ne m’ont pas laissé le moindre souvenir de lecture. Quant à Howard Phillips Lovecraft, je suis toujours réfractaire à son écriture pourtant très chirurgicale. Les auteurs très populaires et moi, ne sommes visiblement pas amis.

J’ai pris plaisir à retrouver Jean Ray, même si son histoire n’est pas la meilleure qu’il a écrite. Par contre, quelle belle surprise que le récit de Claude Seignolle. Une belle histoire magnifique et surtout qui est très bien écrite. J’ai beaucoup aimé cette mélodie de mots. Pour terminer, Richard Matheson m’avait habitué à bien mieux que ça. Je me suis endormi sur la dernière nouvelle.



J’avoue que de voir tous ces noms célèbres et classiques, m’ont quelque peu freiné à le lire. Si j’avais eu d’autres romans dans ma PAL – qui s’est miraculeusement réduite –, je l’aurais laissé encore quelque temps prendre la poussière. Un je-ne-sais-quoi de psychologique m’a bloqué. Pourtant, une fois la lecture commencée, j’ai été charmé par la découverte de ces grands noms. Je retiens surtout deux textes qui m’ont époustouflé, deux coups de cœur : « La cafetière » de Théophile Gautier et « L’homme à la cervelle d’or » d’Alphonse Daudet. Qui sait, ces deux rencontres pourraient ouvrir une voie vers de nouvelles lectures.
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Gare au garou !

Le loup-garou attend ton toujours son grand roman – l'équivalent du Dracula de Stoker avec plus de poils n'a toujours pas été écrit – et il n'est pas là d'en voir la couleur depuis que la mère Meyer l'a rabaissé au rang de toutou pétri de guimauve et d'amourettes adolescentes.

Donc il attend et nous aussi à la manière d'un Cthulhu. On peut se rabattre sur cette anthologie. Huit nouvelles qui ratissent large dans le temps (Pétrone au Ier s. et Marie de France au XIIe) et dans le style (notamment avec "Nibards" de Suzy McKee Charnas).
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Les cent ans de Dracula : De Goethe à Lovecra..

Paru en 1997, ce recueil commémore les 100 ans de Dracula (publié en 1897 pour ceux qui ne seraient pas doués en calcul mental). Avant que le genre ne devienne un sujet de rigolade plein de vampires décérébrés qui brillent au soleil, le nosferatu était un sujet sérieux.

Goethe, Polidori, Gautier, Crawford, Stoker (qui s'autocélèbre semble-t-il), Askew, Ray et Lovecraft, de quoi succomber à la nostalgie des vampires qui avaient la classe ou les crocs plutôt que des amourettes de lycéens.
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La solitude du vampire

Huit nouvelles qui explorent le thème du vampire, toujours en marge de l'humanité par sa nature mais incapable de s'en passer pour d'évidentes raisons alimentaires. A l'instar de Robert Neville, le vampire est une légende et donc bien seul.

Ce recueil a le mérite de ne pas faire doublon avec l'anthologie "Les cent ans de Dracula" rassemblée par la même Barbara Sadoul.
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La dimension fantastique, tome 2

"La dimension fantastique" perd de son punch dès le second volume. La faute peut-être au format du recueil, guère épais à l'inverse d'un bouquin de Tolstoï. Après un premier tome de 13 nouvelles, celui-ci n'en contient que 6, qui plus est pas renversantes. Il aurait peut-être fallu gérer un peu mieux la répartition en fonction de la longueur des nouvelles (10 d'un côté 9 de l'autre plutôt qu'un tel déséquilibre).
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La dimension fantastique, tome 1

Des quatre recueils de nouvelles "La dimension fantastique", celui-ci est de loin le meilleur. Hoffmann, Poe, Maupassant, Lovecraft, Matheson, etc., voilà qui constitue une bonne entrée en matière pour le néophyte.
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La dimension fantastique, tome 1

Dans ce recueil, on regroupe treize nouvelles majeures du fantastique, rendant hommage à ce genre fabuleux et propices à l'imaginaire. Du début du XIXeme siècle à la moitié du XXeme siècle, on y suit l'évolution des thèmes et la différence des écritures.

Et le recueil s'ouvre par une très célèbre et incontournable nouvelle : l'Homme au Sable de Hoffman, à ne pas passer pour débuter le fantastique. Un jeune homme, ayant été traumatisé enfant par le mythe du marchand au sable (où l'Homme au Sable), croit le revoir adulte... puis il s'entiche d'une étrange femme... Ici, le marchand de sable n'est pas très rassurant et est plutôt démoniaque, vous ne voulais pas qu'il vienne vous voir la nuit... Avec une magnifique écriture poétique, on relate le parcours du protagoniste avec la question tourmentant le fantastique du XIXeme siècle : est-il fou ou pas ? A lire absolument.

La cafetière de Gauthier est aussi un classique : est si une cafetière était une femme en fait ? On nage dans un beau flou jusqu'à qu'on découvre la vérité, au final tragique.

Le portrait ovale de Poe est ma préférée et pour cause : je l'avais déjà lu dans un autre livre et c'est cette nouvelle qui m'a fait découvrir les œuvres de Poe et accrut mon intérêt pour le fantastique... Une toile cache une histoire horrible... Et bien, cette histoire est surprenante et terrible...

Le Monstre vert n'est pas vraiment du fantastique, plutôt du merveilleux... Et elle m'a paru un peu étrange, avec des morales...

La Montre du doyen de Erckmann-Chatrian où un assassin court dans la ville et frappe des musiciens... je n'ai pas vu le fantastique dans cette nouvelle mais de la terreur... elle ne m'a pas vraiment plus.

L'homme a la cervelle d'or de Daudet est excellente : l'histoire d'un homme... ayant une cervelle d'or ! Très jolie, elle nous heurte aussi face à des ambitions de gains et d'avidité avec une fin cynique et triste...

L'Orgue de Titan de madame Sang est gentil aussi et original, variant le thème des Titans... Mais c'est plus du merveilleux que le fantastique?

Vèra d'Isle-Adam, une nouvelle macabre et romantique sur le deuil amoureux... J'ai beaucoup aimé la mélancolie planant sur la nouvelle ainsi que la fin... énigmatique.

La Chevelure de Maupassant, où comment un homme tombe amoureux... d'une chevelure ! Comme toujours, la talentueuse écriture de Maupassant nous emporte aux confins de la folie, ce sujet qui l'a tourmenté et qu'il éprouvait à la fin de sa vie.

Je suis d'ailleurs du magistral Lovecraft. J'avais fait une critique sur cette nouvelle dans le recueil éponyme mais c'est une bonne nouvelle, avec une chute qu'on ne voit pas venir et un petit hommage au Masque de la Mort Rouge...

La choucroute de Jean Ray. Et si une choucroute vous emporte dans un curieux voyage ? Oui, oui, un sujet délirant pareil que relève parfaitement monsieur Ray qui, contre toute attente, se révèle envoûtante...

Le Meneur de Loups de Claude Seignolle est une nouvelle époustouflante. Pendant la guerre franco-prussienne, un étranger s'invite dans une maison... avec ses loups. Tendu, avec une fin inattendue.

Escamotage de Richard Matheson est angoissante et nous invite à réfléchir sur notre peur de perte d'identité.

En tout cas, c'est un recueil très "chouette" à découvrir. Et que chacun y trouve son gout !
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La dimension fantastique, tome 1

Lu à l'occasion d'un défi lancé sur le groupe "Mauvais genre" j'avoue ne pas avoir adhéré à toutes les nouvelles. Je m'étais dit que j'allais revenir aux bases du fantastique. Cela m'a rappelé l'école où je ne brillait pas par la compréhension des textes en français. j'ai quand même découvert des auteurs que je connaissais de nom mais dont je n'avais jamais lu les écrits.

Ce tome contient 13 nouvelles:

- L'HOMME DE SABLE : conte fantastique assez pessimiste où tout n'est que folie. Dur de savoir ce qui est vrai ou faux. J'ai pas vraiment compris le sens et ça ne m'a pas plu.

- LA CAFETIÈRE : ce fut une petite nouvelle sympa avec des objets qui s'animent, de la musique et des personnages qui dansent. Rêve ou réalité?

- LE PORTRAIT OVALE : Nouvelle très courte où l'on découvre comment un peintre enlève la vie à son épouse follement amoureuse de lui pour la rendre immortelle. Peut être est ce lié à la peur des nouvelles technologies de l'époque comme l'appareil photo.

- LE MONSTRE VERT : je n'ai pas vraiment aimé

-LA MONTRE DU DOYEN : une histoire qui se laisse lire mais où je n'ai pas vraiment trouvé de dimension fantastique

-L'HOMME A LA CERVELLE D'OR : histoire triste d'un homme qui, pour assouvir la cupidité de ses proches, va sacrifier le don qui lui a été fait. Je l'ai trouvé bien écrite et cela pousse à la réflexion sur la société et l'Homme

-L'ORGUE DU TITAN : le côté fantastique est représenté dans l'évocation des titans mais je n'ai pas adhéré à l'histoire

- VERA : J'ai beaucoup aimé le côté poétique du conteur qui nous montre que les morts restent vivants au travers d'objets que nous gardons et les empêchent de passer totalement de l'autre côté

- LA CHEVELURE : histoire bizarre mais bien écrite sur un homme qui tombe amoureux d'une chevelure. Je n'ai pas trop saisi le but de l'histoire

-JE SUIS D'AILLEURS : j'ai beaucoup aimé cette atmosphère sombre où le protagoniste recouvre la mémoire t découvre ce qu'il est.

-LA CHOUCROUTE : .... bof

- LE MENEUR DE LOUPS : un homme et ses loups viennent chercher à manger chez des paysans terrifiés et pour les remercier, il offre un don unique à la petite dernière, don qui disparaîtra à la mort du meneur. J'ai bien aimé l'histoire te le style

-ESCAMOTAGE : ma préférée. On suit la disparition progressive de la vie d'un écrivain et on ressent bien ses émotions et les tensions qui l'animent, la peur de ne plus exister pour personne.
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La dimension fantastique, tome 3

Après un second volume assez moyen, La Dimension Fantastique redresse la barre avec cette dizaine de nouvelles. Sans atteindre le niveau du premier opus, celui-ci reste intéressant, notamment grâce à la présence de Claude Farrère, Fredric Brown, Ray Bradbury et Alexandro Jodorowsky.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Fées, sorcières ou diablesses

Un recueil thématique ni bon ni mauvais... ni moyen, en fait. Correct mais avec certaines redites par rapport à d'autres recueils bricolés par Sadoul (je pense à La Dimension Fantastique dans la même collection).

Je vois mal aussi le lien entre fées, sorcières et diablesses, trois thèmes qui n'ont pas de rapport nécessaire entre eux. C'est aussi cohérent qu'un recueil qui mélangerait vampires, Triangle des Bermudes et peinture flamande. le thème de la figure féminine comme liant ces trois catégories est un peu léger.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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La dimension fantastique, tome 4

Pas le meilleur de la série, on sent que l'anthologiste arrive en bout de course et ne sait plus trop quels textes choisir... ce qui est un peu du vice quand on sait à quel point le genre fantastique abonde en nouvelles.

Meubler avec des poèmes, pourquoi pas, mais la couverture ne mentionne que des nouvelles. Ça sent vraiment le bouche-trou.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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Un bouquet de fantômes : De Zola à Sturgeon, onz..

Petit recueil divertissant.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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