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1.5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Barthélemy Théobald-Brosseau est né à Bordeaux en 1989. Il vit et travaille actuellement à Londres. Le Regard de Gordon Brown est son premier roman.

Source : Ed. Joëlle Losfeld
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Barthélemy Théobald-Brosseau - le regard de Gordon Brown .
Barthélemy Théobald-Brosseau vous présente son ouvrage "Le regard de Gordon Brown" aux éditions Joëlle Losfeld. Rentrée littéraire automne 2015. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/theobald-brosseau-barthelemy-regard-gordon-brown-9782072577369.html Notes de Musique : armadillo by Art of Flying. Free Musique Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
"Si ! Bien sûr ! Un pays de rempailleurs de chaises, de ferrailleurs, de ferronniers... Un pays de sales voleurs, en fichus, en hardes, sans pudeur aucune... Parce que oui ! On connaît les statistiques ! Et pourquoi après l'arrivée d'un camp de Roms ou de Bulgares - puisque c'est pareil, je vous le dis - nos téléviseurs disparaissent ? Et mon nouvel écran H.D., qui m'a coûté deux mois de chômage ? Heureusement que je travaille au black ! Et ces salauds qui ne veulent pas payer nos impôts ! Et la fraude fiscale alors ! Déjà qu'on a laissé entrer les plombiers polonais, nom de Dieu ! Impossible de trouver un plombier bien de chez nous, un plombier anglais ! À la rigueur du Commonwealth ! Un hindou ou un Paki, un gars de chez nous ! Mais non, un Polonais ! Toujours à moitié saouls ces gens-là... Et forts comme des boeufs en plus ! À vous transporter des sacs de ciment de cinquante kilos comme si c'était des sacs de farine ! Je le sais, j'en connais un, moi ! Pawel qu'il s'appelle. Ah nom de... Les Polonais, c'est des branques !"
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" Les Français sont radins... Ils font la tête, ils laissent jamais de pourboires. " Il m'accueillit comme ça, tout simplement, sans dire bonjour. " Et d'ailleurs, y en a trop des Français à Londres."
" Les Italiens parlent fort mais sont radins... Les Allemands ne disent pas un mot, sont polis, mais sont radins... Le pire, ce sont les Japonais. Ils prennent trois heures pour manger et en plus ils sont radins. " J'avais l'impression qu'il voyait des radins partout, ce petit homme. Seuls les Américains trouvaient grâce à ses yeux : " Les Américains sont bruyants... Si on leur dit pas que le service est inclus, on peut se faire des gros pourboires. "
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Comme John ne réagissait pas, il continua : "Mais c'est sûr que c'est pas un mauvais business, chauffeur de taxi. Et puis faut dire que Londres change : il y a plus de touristes, et les touristes, c'est bon pour les affaires... alors d'accord, faut faire des efforts parce que les prix augmentent, mais on s'en sort pas trop mal...quand on voit la Grèce... De toute façon, c'est la faute des politiques ! Une bande d'arrivistes et de sacrés faux-jetons... Pire que les banquiers... Qui sont pourtant de vrais salopards, ceux-là, avec leurs salaires et leurs bonus scandaleux... Ah, ça ! Ils sont déconnectés de la réalité, si vous voulez mon avis... Vous avez vu ce qui s'est passé chez Barclays ! Et en plus c'est presque toujours des Français... De toute façon les Français, on pourra dire ce qu'on veut, mais on me fera pas avaler qu'on peut leur faire confiance : ils ont tué leur roi... Si vous voyez ce que je veux dire... Vous n'avez pas de la famille française au moins ?"
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C'était la fin du printemps, il était 21 heures ou 22 heures, le soleil faiblissait. Pour la plupart, ivres dans les pubs, c'est l'heure à laquelle les Anglais font la queue pour les toilettes. Les plus intelligents commandent un dernier verre, d'une main tendent la monnaie au barman et de l'autre, la plus experte, dézippent leur braguette pour se soulager contre le bar.
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« Ça palpitait de plus en plus fort au centre de ma toile, le pastel s'obscurcissait, John était devenu fou. J'ignore ce qu'il faut tirer du mouvement des motifs qui traversent les cases, je ne sais pourquoi la ville part dans le lointain, pourquoi ses couleurs s'estompent. Mais moi qui aime les petits trains, les jolies histoires, les héros oubliés, moi qui aime tendre l'oreille et écouter les secrets des rumeurs, j'entends quelque chose. C'est comme un origami qu'il faudrait précautionneusement déplier, un origami de sons ténus et de clameurs lointaines. »
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Ah ! Que le monde des adultes ressemble parfois au monde des enfants ! Partout où il allait, c'était moqueries, regards désolés, postures lascives. Les mondains de Londres faisaient de bons mots, partout l'on riait de lui. Mais, comme on n'est pas très courageux, on parlait dans son dos. Il se retournait parfois, souriait de manière désabusée, et montrait à tout le monde qu'il y a deux limites à l'ironie : son poing gauche et son poing droit.
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Ah, les files, les files ! Incroyables insectes aux jambes infinies, au bourdonnement ininterrompu, aux cent et mille chatoyantes couleurs ! Moi qui ne suis pas anglais, j'ai appris à aimer leurs excentricités, leur discipline. Écoutez donc la brève histoire de cet homme amoureux d'un dos : on ne grille pas la priorité dans les queues de Londres, on ne veut pas non plus perdre sa place ; la mystérieuse propriétaire de ce dos magnifique étant située cinq personnes devant lui, il ne lui adressa jamais la parole. Il s'est consolé en ouvrant une chaîne d'endroits merveilleux où l'on peut se reposer des désagréments de la journée en s'installant derrière quelqu'un. C'est ouvert de jour comme de nuit, c'est fantastique, très respectueux, on n'y fait rien. Certains lisent le journal, d'autres consultent leurs smartphones, on s'y prie, après vous... non, j'insiste, après vous... Il a fait fortune et est devenu maire de Londres. C'était il y a bien longtemps. Que gloire soit rendue à la ville dont le prince est patient !
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« Ils marchaient et ils parlaient, mais ils couraient aussi sans raison. Ils sautaient, cherchant à toucher une affiche, une enseigne, un lampadaire, à espionner les gens par leurs fenêtres ; ils s'embrassaient sous toutes les échelles, et il y en eut beaucoup, car le lundi est le jour où les Hongrois lavent leurs vitres. Ils ne parlèrent de rien de sérieux, parce que rien n'est sérieux, avec toujours ces mots légers qui flottent dans l'air, que l'on vient attraper sur sa joue, ses yeux ou sur ses lèvres et qui, tous, varient sur le même thème : le plaisir de l'amour lorsqu'il est partagé. »
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« Dans notre époque et dans nos villes, cette époque est la mienne, celle du négligé chic, du boulgour, du quinoa, des différents juniors, des planneurs stratégiques, des hipters, que j'aime bien après tout, époque où il est plus facile de trouver dix variétés de fromage afghan qu'un tourneur-fraiseur ; où les prix des quartiers augmentent, l'offre en fromage afghan aussi ; dans cette époque de gentrification, parce que c'est ainsi qu'on l'appelle outre-Manche... Dans tout ça, peut-être oublions-nous trop souvent que les villes restent des corps organiques à la sensibilité capricieuse. Londres avait ses raisons, elle savait des choses que j'étais à mille lieues de prévoir. »
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