Il avait toujours aimé Noël. C'était quelques heures de paix et de sérénité, un temps suspendu qui donnait l'illusion d'un monde harmonieux. Le prêtre ne rappelait-t-il pas, à la messe, que Dieu était venu ici-bas pour apporter l'amour, la paix, la réconciliation ? Galvin savait désormais que ce n'était qu'un rêve, que la vie sur Terre apportait le plus souvent souffrance et angoisse.