Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :
Beatrice Phillpotts est journaliste, éditeur et écrivain. Elle est passionnée par le monde des fées. Elle a écrit des articles pour Arts Review et The Antiques Collector . Sa thèse est sur ‘Fairy scenes from Shakespeare as a source of inspiration for nineteenth-century artists'.
Beatrice Phillpotts est journaliste, éditeur et écrivain. Elle est passionnée par le monde des fées. Elle a écrit des articles pour Arts Review et The Antiques Collector . Sa thèse est sur ‘Fairy scenes from Shakespeare as a source of inspiration for nineteenth-century artists'.
Source : http://www.anovabooks.com
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Dans le jardin luxuriant des fées, les arbres sont chargés de fruits interdits. Il est souvent impossible de résister à la tentation de les goûter. Et les conséquences sont toujours immédiates...
"… on avait prévu de défricher pour construire un hôpital. Un bûcheron avait été prévenu que cet abattage risquait fort d’être le dernier pour lui, mais il rétorqua : "Je reviendrai sauf, sans aucune peur, et allez donc au diable avec vos foutues superstitions !". La vengeance des esprits fut impitoyable. Le bûcheron fut foudroyé par une attaque dans la nuit même. Il retourna en ville, ainsi qu’il l’avait juré, mais dans un cercueil, l’année suivante. L’hôpital fut construit mais n’a jamais été en fonction."
"La magie "verte" génère d’innombrables sortilèges. La force vitale dégagée par nos plantes est telle que, lorsqu’on l’exploite, elle transforme inévitablement nos existences."
La mère d'Oscar Wilde, folkloriste du XIXe siècle, décrivait ainsi les fées du Lough Neagh en Irlande :
"Tout au fond des eaux du Lough Neagh, ceux qui possèdent encore le don de double vue peuvent voir les restes des somptueux palais où vivaient les fées du temps où elles régnaient sur Terre ; cette légende de ville engloutie a survécu pendant des siècles parmi la population locale.
"Tout au fond des eaux du Lough Neagh, ceux qui possèdent encore le don de double vue peuvent voir les restes des somptueux palais où vivaient les fées du temps où elles régnaient sur Terre ; cette légende de ville engloutie a survécu pendant des siècles parmi la population locale.
Il était jadis tabou de désigner les fées par leur nom. Cette restriction vient sans doute du fait que les primitifs croyaient que nommer un être ou un esprit signifiait prendre le pouvoir sur lui.
Dans les premières légendes populaires, les esprits représentaient de puissantes forces surnaturelles qu'il était indispensable d'apaiser. Pour ne pas irriter ces êtres redoutables, on respectait leur goût du secret et on les appelait, par euphémisme les "Bons Voisins" ou les "Bonnes Gens".
Dans les premières légendes populaires, les esprits représentaient de puissantes forces surnaturelles qu'il était indispensable d'apaiser. Pour ne pas irriter ces êtres redoutables, on respectait leur goût du secret et on les appelait, par euphémisme les "Bons Voisins" ou les "Bonnes Gens".
Selon la légende, les fées avaient recours à la magie pour léviter et s'envoler afin de pouvoir vaquer à leurs occupations. Les ailes, en tant qu'accessoires de vol, n'apparurent que tardivement dans la tradition populaire. A l'origine, les fées chevauchaient des brins d'herbe de Saint-Jacques ou de chiendent liés ensemble à la façon des balais de sorcières, et devaient prononcer une formule magique pour pouvoir décoller.
Comment se rend-on au royaume des Fées ?
Ma foi, c'est fort simple, écoutez,
Attendez que la lune jaune paraisse
Au dessus de la mer empourprée
Et qu'elle trace sur les eaux
Un sillage de lumière
Plus brillant que le diamant,
Et si nulle force occulte n'est là
Pour vous éconduire
Et si vous connaissez la formule magique
Capable de jeter un sort,
Enfourchez la tige d'un chardon
Et si le vent est bon
Laissez vous transporter
Au Royaume des Fées
Sur ce rayon de lumière.
Ernest Thompson Seton
Ma foi, c'est fort simple, écoutez,
Attendez que la lune jaune paraisse
Au dessus de la mer empourprée
Et qu'elle trace sur les eaux
Un sillage de lumière
Plus brillant que le diamant,
Et si nulle force occulte n'est là
Pour vous éconduire
Et si vous connaissez la formule magique
Capable de jeter un sort,
Enfourchez la tige d'un chardon
Et si le vent est bon
Laissez vous transporter
Au Royaume des Fées
Sur ce rayon de lumière.
Ernest Thompson Seton
Lorsqu'on les invite à décrire une fée, les gens commencent en général par les ailes. Or, curieusement, ces dernières ne sont apparues que récemment dans la panoplie féerique. La fée ailée ne fit son apparition qu'au XVIIIème siècle dans le poème d'Alexander Pope, La Boucle dérobée.
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