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3.09/5 (sur 38 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1894
Mort(e) le : 18/04/1964
Biographie :

Ben Hecht, est un scénariste et écrivain américain
Ben Hecht est né à New-York en 1894, de parents immigrants juifs. Il eut une enfance et une jeunesse assez mouvementées et ne fit que des études très irrégulières. Il avait comme grand- père paternel un vieux talmudiste érudit mais il fut surtout élevé par deux tantes. Déménageant à Chicago, il y resta jusqu'à l'âge de 12 ans et y étudia le violon avec assez de succès pour donner un récital. Sa famille s'installa ensuite à Racine dans le Wisconsin au bord du lac Michigan.
Il songeait à entrer à l'université quand un ami de son père lui proposa un emploi de journaliste qu'il accepte. Dès l'âge de 17 ans il écrit des nouvelles pour le Chicago Journal et devient 6 mois plus tard, grâce à sa fantaisie aussi hardie qu'imperturbable et à son imagination féconde et sans scrupule, le premier reporter de cette publication importante.
À 25 ans, en 1919, il élargit son horizon en allant en Allemagne et en Russie comme correspondant étranger de 75 journaux dont les principaux sont le Daily News et le Globe. C'est à son retour qu'il s'essaya au roman, débutant avec éclat avec "Erik Dorn" ; dès le début des années 1920, il devient un romancier satirique à succès.
Après une laborieuse retraite de quatre années, il reparaît en 1931 avec un nouveau roman Un juif amoureux, son chef-d'oeuvre, de l'avis unanime, dont le triomphe a éclaté dans tous les pays de langue anglaise. Il est repéré par Josef von Sternberg qui lui confie le scénario des Les Nuits de Chicago (Underworld), ce dernier film qui inspira les premiers films de gangsters parlant, comme Scarface dont il fut le scénariste, permit à Ben Hecht de recevoir son premier Oscar du meilleur scénario. Ce faux cynique fut l'un des scénaristes de Howard Hawks, Otto Preminger, Henry Hathaway ou d'Alfred Hitchcock et de l'éblouissant La Dame du vendredi (His Girl Friday).
Il est l'auteur de la pièce de théâtre Spécial Première (The Front Page) adaptée à l'écran par Billy Wilder en 1974.
Il est également connu pour son engagement sioniste et pour son livre (Perfidy, New York, Meisner, 1961) à charge contre le notable juif hongrois Rudolf Kastner qui négocia l'envoi en Suisse de 1600 Juifs hongrois contre une rançon et le maintien du reste de la communauté dans l'ignorance du sort final qui l'attendait.

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Source : Wikipédia
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Je hais les acteurs - Bande annonce


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il y a longtemps que j'ai découvert qu'il n'y a pas qu'une sorte d'écrivain que les studios révèrent et récompensent avec mugnificence. C'est celle des cyniques qui entrent dans la danse deux ou trois semaines avant le tournage du film et qui découvrent que le scénario est plein de trous, les réactions psychologiques des personnages idiotes, les rebondissements de l'intrigue insuffisants. A cette onzième heure, les satrapes des studios qui ont torturé le scénario pendant un an , sont dans un état de flux et d'inquiétude continus. Comme tous les gens dont le talent consiste principalement à être le patron de quelqu'un, ils considèrent le produit final avec méfiance. Tout leur semble mieux que ce qu'ils ont extirpé par le mépris et la menace à une demi-douzaine de scénaristes. Il vous suffit d'arriver avec quelques nouvelles réactions psychologiques idiotes, quelques nouveaux incidents pas moins absurdes que les incidents originaux pour que l'on vous accueille comme un fusilier marin littéraire.
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Les jeunes intellectuelles qui donnent dans les problèmes mondiaux et les jeunes femmes poétiques qui tremblent devant les arts sont, en général, faciles à repérer. Il y a toujours quelque chose pour vous renseigner dans leurs yeux - et aussi dans leurs coiffures.
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- Vous avez tort de ne pas lire ce rapport. Après, vous chercherez une corde et vous irez vous pendre à l'espagnolette.
- Jaime mieux ma tranquillité. En ce moment, je suis en train de repeindre ma salle à manger, vous me le feriez regretter ...
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Ce document rassemble plusieurs témoignages humains.
Nous sommes quatre à l'avoir rédigé.
B. Bolzinsky, professeur de zoologie au Muséum National, agrégé de biologie génétique ; docteur Nathan, ancien interne des hôpitaux de Paris ; R. Vertin, chef des informations d'Express-Matin ; L. Debroux, journaliste ...
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Ben Hecht
L'amour est le magicien qui tire l'homme hors de son propre chapeau.
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Parmi la centaine de soirées Hollywoodiennes auxqueslles j'ai assisté, les cinquante premières m'ont étonné, d'une façon ou de l'autre, et m'ont beaucoup fatigué. Mais maintenant je ne réagis plus. Le spectacle de pièces remplies de schizophrènes et de beautés et de génies mondialement célèbres au prise avec l'alcool a perdu pour moi de son intérêt. Même la présence de Têtes Couronnées Cinématographiques - les Satrapes qui président aux destinées des Studios (ceci, en général, de la tribune d'un champ de courses) - même cette présence ne parvient plus à me stimuler.
La faute en est entièrement mienne, car je suis sûr que ces conclaves laïques sont aussi réussis que toujours, encore que j'y aie constaté dernièrement une tendance plus marquée vers le règlement des problèmes mondiaux que vers le flirt. Une Soirée Hollywoodienne réussie, depuis Pearl Harbour, ressemble à une crise ministérielle, alors qu'il fut un temps où ces réunions vous faisaient penser à la Chute de Rome.
Jadis, j'avais coutume de voir dans ces assemblées beaucoup d'idiotie et de perfidie et je les quittais pour rentrer chez moi plein d'évangélique ferveur. Mais je sais maintenant ni idiots ni salauds à Hollywood, malgré toutes les preuves du contraire. Il n'y a que des egos qui ont rompu leurs amarres.
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Parmi la centaine de soirées Hollywoodiennes auxqueslles j'ai assisté, les cinquante premières m'ont étonné, d'une façon ou de l'autre, et m'ont beaucoup fatigué. Mais maintenant je ne réagis plus. Le spectacle de pièces remplies de schizophrènes et de beautés et de génies mondialement célèbres au prise avec l'alcool a perdu pour moi de son intérêt. Même la présence de Têtes Couronnées Cinématographiques - les Satrapes qui président aux destinées des Studios (ceci, en général, de la tribune d'un champ de courses) - même cette présence ne parvient plus à me stimuler.

La faute en est entièrement mienne, car je suis sûr que ces conclaves laïques sont aussi réussis que toujours, encore que j'y aie constaté dernièrement une tendance plus marquée vers le règlement des problèmes mondiaux que vers le flirt. Une Soirée Hollywoodienne réussie, depuis Pearl Harbour, ressemble à une crise ministérielle, alors qu'il fut un temps où ces réunions vous faisaient penser à la Chute de Rome.

Jadis, j'avais coutume de voir dans ces assemblées beaucoup d'idiotie et de perfidie et je les quittais pour rentrer chez moi plein d'évangélique ferveur. Mais je sais maintenant ni idiots ni salauds à Hollywood, malgré toutes les preuves du contraire. Il n'y a que des egos qui ont rompu leurs amarres.
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La sensibilité, qui était l'élément vital de la nature de Boshere, ne contribuait pas à raffiner ses goûts et ses facultés intellectuelles. Sa vie mentale était essentiellement celle d'un kleptomane. Il était assez intelligent pour absorber et s'assimiler des notions et des attitudes qui, par moments, lui donnaient l'air d'un personnage considérable. Sa promptitude et ses propos de perroquet sans scrupules lui permettaient de briller, même parmi des gens supérieurs à lui, comme un esprit anarchiste et original. Mais dans tous ses essais de ce genre pour penser objectivement, même dans ses paradoxes formulés avec le plus de succès, et dans ses opinions affranchies ... et empruntées, subsistait jusqu'à l'évidence la marque d'un cerveau incapable de création.
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J'ai expliqué à la pauvre gosse que le cinéma n'avait rien à voir avec l'art. Je lui ai à peu près prouvé que la célébrité au cinéma est basée à quatre-vingt-dix-neuf pour cent sur la publicité. (...) Si l'on a cet écœurant génie de la publicité personnelle, on peut devenir une star. Mais si l'on est quelqu'un de bien et si l'on n'est pas un grand cabot, on ne peut arriver nulle part - malgré tout l'art que l'on peut avoir en soi.
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- Jadis, le luxe était le but que cherchaient à atteindre tous les gens intelligents. Maintenant, il nous rend tous un peu honteux, et même il nous effraie, par ses vêtements raffinés et ses plaisirs. Il est dommage que la vie moderne ait conduit l'homme à craindre de rêver de luxe.
- Ce n'est pas le luxe que la vie moderne est en train de supprimer, c'est la formule actuelle du luxe qui change : alors qu'aujourd'hui, très peu de gens possèdent beaucoup de biens, demain, beaucoup de gens en possèderont un peu.
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