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3.74/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 11/06/1572
Mort(e) à : Londres , le 6/08/1637
Biographie :

Benjamin Jonson est un dramaturge anglais de la Renaissance. Inventeur de la « comédie des humeurs », il est notamment connu pour ses pièces Volpone (1606) et L'Alchimiste (1610) et son amitié et sa rivalité avec William Shakespeare.

Jonson naît à Westminster, Londres. Le père de Ben meurt un mois avant sa naissance, et sa mère se remarie deux ans après, avec un maître maçon. Jonson fréquente une école privée dans St. Martin's Lane, puis l'École de Westminster, où il a pour professeur William Camden.

Selon Jonson, il quitte l'école pour aller travailler. Il se fatigue vite de ce métier, sans doute la maçonnerie, et passe quelque temps aux Pays-Bas comme soldat.

Sous le règne de Jacques Ier d'Angleterre Ben Jonson écrit de nombreux divertissements de cour dits « Masques ». Il collabore avec l'architecte Inigo Jones qui crée les décors, les costumes et les effets spéciaux de ces spectacles à succès. Ben Jonson se brouille par la suite avec Inigo Jones. À cette époque (1633), Ben Jonson écrit la satire A Tale of a Tub où il se moque de l'obsession du puissant surveyor of the King's works pour les justes proportions.

De nos jours, sa comédie satirique Volpone ou le renard demeure sa pièce la plus jouée et la plus adaptée en d'autres langues que l'anglais.
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Source : Wikipédia
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Vidéo de

le costume de « Lady Juliet », réalisé par Jean Hugo pour « La Femme silencieuse » de Ben Jonson (1925), est conservé à la BnF dans le département des Arts du spectacle avec sa maquette. le costume vient d'être restauré et numérisé en 3D - découvrez tous ses détails dans cette vidéo. Le costume est actuellement exposé en galerie Mazarin, dans le parcours du musée de la BnF : https://www.bnf.fr/fr/le-musee-de-la-bnf Et pour en savoir plus sur les métiers de la restauration et de la conservation à la BnF : https://www.bnf.fr/fr/les-metiers-de-la-restauration-et-de-la-conservation-la-bnf © Réalisation/Post-production : Jérémy Halkin / BnF

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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
MOSCA : Dieu ! que le parasite est un être admirable !
Tombé du ciel au lieu d'être engendré sur terre,
Parmi tous ces lourdauds, ces balourds, ces butors !
Je ne vois pas pourquoi cet art si libéral
Ne serait point promu au rang d'une science ;
Car, naturellement, les sages de la terre
Ne sont guère que grands ou petits parasites.

Acte III, Scène 1.
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CELIA : Mais votre honneur ?
CORVINO : L'honneur ? Chansons ! Ce n'est qu'un souffle, un mot, pour faire peur aux sots !

(CELIA : Before your honour ?
CORVINO : Honour ! tut, a breath :
There's no such thing in nature : a mere term
Invented to awe fools.)

Acte III, Scène 6.
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VOLPONE : Richesse, dieu muet, qui donne à tous des langues
Et qui, ne faisant rien, nous permet de tout faire !
Prix des âmes ! L'Enfer avec toi vaut le Ciel.
Tu confères l'honneur, la gloire, la vertu,
Tout le reste. Celui qui te possède est noble,
Sage, honnête, vaillant...

(VOLPONE : Riches, the dumb god, that giv'st all men tongues,
That canst do nought, and yet mak'st men do all things ;
The price of souls ; even hell, with thee to boot,
Is made worth heaven. Thou art virtue, fame,
Honour, and all things else. Who can get thee,
He shall be noble, valiant, wise — )

Acte I.
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PEREGRINE : Les babouins, m'a-t-on dit, seraient des espions
Et viendraient d'un pays du côté de la Chine,
Un peuple très subtil.
SIR POLITICK HASPIR : Hé oui, les Mamelucks.
Ils ont trempé, c'est vrai, dans une ou deux intrigues
Des Français.

(PEREGRINE : I have heard, sir,
That your baboons were spies, and that they were
A kind of subtle nation near to China.
SIR POLITICK WOULD-BE : Ay, ay, your Mamaluchi. Faith, they had
Their hand in a French plot or two.)

Acte II, Scène 1.
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VOLPONE : Ha ! ha ! ha ! Les malheureux ! Je plains encore plus leur sottise et leur folie que leurs pertes de temps et d'argent ; car celles-ci peuvent se réparer à force de travail, mais d'être imbécile de naissance, c'est une incurable maladie.

Acte II, Scène 1.
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VOLTORE : Mais suis-je bien le seul héritier ?
MOSCA : Oui, pas d'autres :
Le testament fut confirmé ce matin même :
La cire est tiède encore et l'encre à peine sèche.
VOLTORE : Comme je suis heureux ! Mais par quel bon hasard,
Délicieux Mosca ?
MOSCA : C'est votre seul mérite ;
Je ne vois pas d'autre raison.
VOLTORE : Ta modestie
T'empêche de la voir : nous ne l'oublierons pas.
MOSCA : C'est votre état, Monsieur, qui l'a d'abord séduit.
Il m'a dit maintes fois combien il admirait
Ce métier libéral qui permet de plaider
Conformément au droit toute cause possible,
Et le pour et le contre, à s'enrouer la gorge ;
Ces souples avocats qui savent lestement
Pirouetter, nouer des nœuds, les dénouer ;
Donner de bons conseils fourchus ; prendre — et serrer —
L'or tentateur reçu des deux mains. Ces gens-là
Savent tirer parti de leur humilité ;
[...] dont la langue subtile,
Et bruyante pourtant, ne peut sans honoraire
Ni s'agiter, ni guère observer le silence,
Et dont le moindre mot qui tombe est un sequin.

Acte I, Scène unique.
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2ème JUGE : Si c'est le grand chemin qui mène à la richesse, vive la pauvreté !
3ème JUGE : Ceci n'est pas du gain, c'est un cruel tourment.
1er JUGE : Ces gens ont de l'argent, comme on dit qu'un malade a la fièvre : c'est elle, en fait, qui les possède.

Acte V, Scène 8.
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SIR POLITICK HASPIR : Tout d'abord l'attitude : elle doit être grave,
Sérieuse, Monsieur, discrète, renfermée :
Cacher tous vos secrets, même de votre père ;
Et serait-ce une fable, être très circonspect ;
Défiant dans le choix des gens, et des propos ;
Se garder de jamais dire une vérité...
PEREGRINE : Comment !
SIR POLITICK HASPIR : Aux inconnus : c'est avec eux surtout
Qu'il vous faut converser : vous ne devez connaître
Les autres que de loin, Monsieur, crainte d'ennuis ;
Autrement, à toute heure, ils vous joueraient des tours.
Pour la religion, n'en professer aucune,
Mais s'étonner toujours de leur diversité.

Acte IV, Scène 1.
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L'éloge de la Folie et trois dialogues de Lucien, traduits par Erasme, sont la source évidente de beaucoup d'idées, d'images, d'expressions que l'on admirait jusqu'ici comme étant de [Benjamin Jonson]. Le mot plagiat n'avait point alors le sens défavorable que nous y attachons: Shakespeare et Molière "prenaient leur bien où ils le trouvaient". Jonson, qui avait plus de culture et moins de génie, empruntait davantage encore.

-Introduction de Maurice Castelain-
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MOSCA : Son ouïe est partie ;
Il ne peut plus comprendre ; et cependant, Monsieur,
Cela lui fait du bien de vous voir.
CORVINO : J'apportais un diamant aussi, dites-lui.
MOSCA : Montrez-le :
Mettez-le dans sa main, car le toucher lui reste ;
C'est par là qu'il comprend ; voyez comme il l'étreint !

Acte I, Scène unique.
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