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3.48/5 (sur 396 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Wexford , le 08/12/1945
Biographie :

John Banville est un journaliste, romancier et scénariste irlandais.

Fils d'un gardien de garage, il travaille un temps pour la compagnie aérienne Aer Lingus, ce qui lui permet de faire des escapades peu coûteuses en Grèce et en Italie. Il s'installe pendant un an aux États-Unis en 1968.

À son retour en Irlande, il entre au quotidien "The Irish Press", puis au "Irish Times" où il s'occupe de la section littéraire à partir de 1998. Il collabore d'ailleurs de façon régulière au New York Review of Books dès 1990.

Il amorce sa carrière littéraire en 1970 avec la publication d'un recueil de nouvelles intitulé "Long Lankin", suivi du roman "Nightspawn" (1971). Sa notoriété s'établit avec la parution de "Doctor Copernicus" qui décroche le James Tait Black Memorial Prize en 1976.

Candidat au prix Booker pour "Le livre des aveux" ("The Book of Evidence") en 1989, il reçoit finalement le prix en 2005 pour son roman "La Mer" ("The Sea").

Il fait également une incursion dans le roman noir sous le pseudonyme de Benjamin Black. Il a écrit notamment "Les disparus de Dublin" ("Christine Falls", 2006), "La disparition d'April Latimer" ("Elegy for April", 2010), "La blonde aux yeux noirs" ("The Black-Eyed Blonde", 2014), adapté au cinéma en 2023 par Neil Jordan, avec Liam Neeson dans le rôle de Philip Marlowe.

Depuis 1999, John Banville a signé à l'occasion des scénarios pour le cinéma, notamment celui du film "Albert Nobbs" (2011), réalisé par Rodrigo García, avec Glenn Close et Janet McTeer.

En 2014, il reçoit le Prix Princesse des Asturies. L'année suivante, il publie "La guitare bleue" ("The Blue Guitar").

Il vit actuellement à Dublin.
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John Banville
Si on me demandait : "Quelle est la plus grande invention de l'humanité?" , je dirai : "la phrase".
Il y a des civilisations, je ne me souviens pas si c'était les Aztèques ou les Incas - de très grandes civilisations - qui ne connaissaient pas la roue. Mais ils ont dû avoir la notion de la phrase, car c'est par la phrase que nous pensons, que nous communiquons, que nous décidons... de la loi, que nous décidons de la guerre. La phrase est l'unité de base de l'être humain.

[ entretien dans "Les carnets de route" de François Busnel - 10avril 2014.)
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Je m’étais versé une tasse de thé noirâtre que j’avais agrémenté d’une rasade de ma flasque – il ne faut jamais circuler sans un petit remontant à portée de main, c’est une chose que j’ai apprise durant l’année qui vient de s’écouler. La lumière de l’après-midi avait viré à la grisaille hivernale et un mur de nuages, denses, bleu de vase, barrait l’horizon. Sur la laisse de haute mer, les vagues griffaient le sable lisse pour tenter de s’y accrocher, mais leur initiative capotait chaque fois.
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Ici, au bord de la mer, le silence a une qualité particulière, la nuit. Je ne sais pas si j’y suis pour quelque chose, je veux dire si c’est moi qui influe ainsi sur le silence de ma chambre et de toute la maison ou bien s’il s’agit d’un effet circonscrit, dû au sel dans l‘atmosphère, peut-être, ou au climat de la côte en général.
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Qu'elle est fragile cette absurde profession dans laquelle j'ai passé ma vie à faire semblant d'être un autre, et surtout semblant de ne pas être moi-même.
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Peut-être la vie n’est-elle qu’une longue préparation au jour où nous la quitterons.
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Tout le monde a l'air plus jeune que moi, même les morts.
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En fendant la foule pour suivre Chloé jusqu’au Strand Café, je tâtais mes lèvres du bout des doigts, ces lèvres qui l’avaient embrassée, m’attendant à moitié à les trouver inchangées d’une façon infiniment subtile mais radicale. Je m’attendais à ce que tout ait changé, à l’image de la journée, sombre, humide et tendue de nuages pansus à notre entrée au cinéma en plein après-midi et vibrante de lumières fauves et d’ombres distendues, maintenant que le soir était venu, que les prêles ruisselaient de gemmes et qu’un voilier rouge dans la baie tournait sa proue vers l’horizon d’un bleu déjà crépusculaire au loin.
Le café. Dans le café. Dans le café, nous.
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On évoluait dans l'inconnu, en fin de compte, autant elle que moi, sûrement. Si j'avais été un homme plutôt qu'un jeune garçon, elle aurait su comment se comporter, aurait recouru à des plaisanteries, à des sourires ironiques, et aurait affiché une mine réticente pour exprimer le contraire – le jeu habituel –, mais que fallait-il qu'elle fasse de moi, ramassé en crapaud à sa table de cuisine, le bas du pantalon humide et légèrement fumant, les yeux farouchement baissés, les coudes plantés sur le plateau en bois, la tasse solidement calée entre les mains et rendu muet par la timidité et une secrète luxure ?
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Ce fut le mouvement preste et brusque dont Chloé, toujours à genoux, se débarrassa de son cardigan qui m’incita, qui m’autorisa à poser la main sur sa cuisse. Sa peau était fraîche et elle avait la chair de poule, mais je devinais le sang chaud massé juste sous la surface. Elle ne réagit pas à ma caresse, continua à regarder ce qu’elle regardait – toute cette eau peut-être, ce flux lent et inexorable – et prudemment je risquai la main plus haut jusqu’à ce que je touche l’élastique tendu de son maillot de bain. Puis le cardigan, qui m’avait atterri dessus, glissa et tomba par terre, m’évoquant je ne sais quoi, une gerbe de fleurs qu’on aurait lâchée peut-être ou la chute d’un oiseau. Je serais resté ainsi, la main sous ses fesses, le cœur battant une mesure syncopée et les yeux rivées sur le trou dans le bois du mur d’en face, si elle n’avait pas, dans un bref mouvement convulsif, déplacé un tout petit peu son genou sur le banc et ouvert ses cuisses à mes doigts stupéfaits. L’entrejambe doublé de son maillot ruisselait d’eau de mer, laquelle me parut bouillante. […]
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Terry était un salopard , mais je l'aimais bien quand même . C'était un salopard qui avait du style, et le style , moi j'apprécie.
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