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Citation de Villoteau


Mes parents ont décidé de
partir au mois d'avril 1962.Ils
ne nous ont rien expliqué, tout
en essayant de nous rassurer.
Mais ma soeur et moi écoutions
leurs conversations angoissées
le soir, derrière la cloison.
Avant de quitter l'Algérie, nous
avons fait une photo avec les
tantes, les oncles, et mes nombreux
cousins germains.

Ma mère ne s'est jamais habituée
à l'anonymat de Sartrouville,
en région parisienne, où
nous nous sommes installés.
Chaque fois qu'elle revenait des
courses, elle soupirait :«Je n'ai
pas vu une seule tête connue
dans la rue.» Pour les Français
de métropole, nous étions
désormais des "pieds-noirs". Et
pour l'administration française,
nous étions des "rapatriés".
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