À l’ombre des falaises normandes, chaque sortie à la plage ressemble à une lutte, recouvrant une infinité de plaisirs cachés. Imperceptibles au premier abord, ces plaisirs minuscules sont l’un des attraits de l’existence du Parisien à Étretat. Dans une station qui ne compte ni palaces ni boîtes branchées, la vie balnéaire paraît fondée sur la répétition de gestes apparemment pénibles : mettre les pieds dans la mer glacée, prendre un bain de soleil sur les cailloux, résister à la bise du nord en plein mois d’août, se baigner sous la pluie, accomplir inlassablement la même promenade entre deux pans de falaise. Tout cela s’apprend et finit par se déguster(...).