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3.83/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 4/08/1941
Biographie :

Né le 4 août 1941, Bernard Brizay est licencié ès Lettres, d’Histoire de l’Art et d’Histoire. Il possède également un diplôme d’Etudes Supérieures d’Histoire en Sorbonne.

Il est d’abord journaliste politique, économique et social à Entreprise et grand reporter au Nouvel Économiste de 1969 à 1976. Il passe six mois aux Etats-Unis en 1977 en tant que lauréat de la Fondation Eisenhower. En dehors du reportage, il se consacre aussi à la télévision en participant au lancement de l’émission économique de TF1, L’Enjeu, avec François de Closets et Emmanuel de La Taille. Il est grand reporter au Figaro de 1979 à 1982 et au Quotidien de Paris de 1982 à 1990. De 1991 à 1997, il est le rédacteur en chef de la revue Marianne. Depuis 1997, il écrit dans différents journaux et magazines, notamment en tant que critique d’art.

Il est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques, politiques et économiques : Le Patronat (1976), Le Patronat américain (1979), Qu’est-ce qu’un chômeur ? (1979) et Le Sac du Palais d’été (2003). En 1997, il fonde les Éditions Bernard Brizay (édition de Mémoires à compte d’auteur).

C’est en 1979 que Bernard Brizay découvre la Chine à l’occasion d’un voyage avec les Amis de l’Orient du Musée Guimet : naît alors chez lui une véritable passion pour l’Empire du Milieu. Il commence à se constituer une bibliothèque consacrée à la Chine qui possède aujourd’hui 1200 livres, allant du XVIIe au XXIe siècle. Après ce premier voyage, il se rend à de nombreuses reprises en Chine.

Son roman Le Sac du Palais d’été raconte l’expédition militaire anglo-française en Chine de 1860, qui s’est terminée par le saccage et le pillage du Versailles chinois, le Yuanming yuan, par les troupes françaises et anglaises et son incendie par les Anglais. Les Anglais allaient en Chine pour y vendre l’opium qu’ils produisaient aux Indes et les Français pour y envoyer des missions catholiques.
Bernard Brizay a différents projets de livres sur la Chine : un livre d’art sur les Jardins de Suzhou, un nouveau livre sur l’histoire de la Chine au XXe siècle à paraître en 2006 et divers ouvrages (dont deux biographies). Il est, depuis 2005, rédacteur en chef adjoint du magazine trimestriel du Centre Culturel de Chine à Paris, Chine sur Seine.
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Source : http://www.canalacademie.com/Bernard-Brizay.html
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
L'empereur Yongzheng meurt brusquement en octobre 1735. Il succombe semble-t-il à un abus d'élixir de longévité, prescrit par les prêtres taoïstes.

p. 355
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Le nom personnel de l’empereur n’est jamais utilisé de son vivant. Il est même interdit de le prononcer, sous peine d’être accusé de crime de lèse majesté. Pour s’adresser à lui, on utilise le mot « empereur ». À sa mort, il reçoit un nom posthume et un nom d’ancêtre pour le temple ancestral, appelé « nom de temple ». Les historiens chinois contemporains − et l’ensemble des Chinois − appellent parfois les empereurs par leur nom personnel. Mais ils sont généralement nommés (des Han jusqu’aux Song) par leur nom posthume ou par leur nom de temple, précédé parfois du nom de leur dynastie (Han Wudi, Tang Taizu, Song Huizong). Les empereurs de la dynastie Yuan sont mentionnés par les historiens chinois sous leur nom de temple, mais aussi par la transcription de leur titre mongol.
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Confucius − qui nous est connu sous son nom latin − est la personnalité
chinoise sans doute la plus connue dans le monde… avec Mao Zedong. « Qui ignorant tout de la Chine ne connaît au moins le nom de Confucius ? », demande Jean Lévi. Il est le personnage historique qui a le plus marqué la civilisation chinoise, au titre qu’il serait le premier « éducateur » de la Chine. « Il est la figure tutélaire de la culture chinoise ancienne. Il est l’artisan de la pérennité chinoise. Pas de mandarinat sans confucianisme », assure Étienne Balazs. À lui seul, il transcende les successions dynastiques. Aujourd’hui, Kong Demao, l’actuelle représentante de la soixante-dix-septième génération descendant du maître, se raccroche au plus vieil arbre généalogique du monde.
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Dans toute l’histoire du monde, nul livre [les Entretiens de Confucius] n’a exercé durant une plus grande période une plus profonde influence sur un plus grand nombre d’hommes. Prêchant une morale humaniste de fraternité universelle, ce mince petit recueil a inspiré tous les peuples de l’Asie orientale et, en particulier, il est demeuré la pierre angulaire de la plus ancienne civilisation de notre planète… Sans cette clé fondamentale, on ne saurait avoir accès à la civilisation chinoise. Et qui ignorerait cette civilisation ne pourrait jamais atteindre qu’une intelligence partielle de l’expérience humaine.
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Sima Tan avait commencé une synthèse historique universelle et sans précédent concernant tout le passé de la Chine. À trente-six ans, par piété filiale, Sima Qian entreprend de continuer et parachever l’œuvre de son père. Une immense et ambitieuse entreprise. Par sa fonction, il a accès à d’innombrables manuscrits, dont beaucoup ont disparu depuis, ainsi qu’aux sources officielles de la Bibliothèque impériale.
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Notons que Shang Yang, à la mort de son protecteur, le duc Xiao, craint à juste titre de voir sa vie menacée par son successeur. Il tente de s'enfuir, mais il est dénoncé par un aubergiste, obéissant à une loi promulguée par lui interdisant d'héberger quiconque ne dispose pas d'un passeport. Il est exécuté, ainsi que toute sa famille, victime de haine suscitée dans l'ancienne noblesse.
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Dans son roman Le grand Empereur et ses automates, Jean Lévi décrit le Premier empereur comme un adepte des rites sexuels taoïstes. L'empereur fait ainsi appel à un magicien qui lui fabrique des "perles rouges" de cinabre censées prolonger sa vie. A base de mercure, ces petites pilules rouges sont sans doute à l'origine de sa mort.
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