Soins palliatifs : La définition qu'en donne le Code de santé publique est claire: Ce sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire, en institution ou à domicile. Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance physique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage.
Mettre en oeuvre un traitement antalgique efficace devrait donc être une priorité. Malheureusement, la douleur du cancéreux reste mal prise en charge. Selon la même étude, plus d'un patient sur trois en phase avancée de cancer, malgré des douleurs sévères ou fortes, se voit prescrire un traitement insuffisant.
Il persiste néanmoins, tant chez certains médecins insuffisamment formés, que chez les patients et leur entourage, un véritable morphinophobie qui assimile la morphine à une mort-fine.
La phase agonique est celle qui précède le décès. La mort devient inéluctable à très court terme et peut survenir dans les heures qui viennent. Elle se prolonge rarement au-delà de quelques jours en l'absence d'acharnement thérapeutique.
La loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie précise qu'il y a lieu d'entendre par euthanasie l'acte , pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci.
"Cet ouvrage ne prétend ni à l’exhaustivité, ni à l’objectivité." (p.8)
Le patient peut désormais refuser non pas UN mais TOUT traitement.