Pourquoi tout cet échafaudage de contraintes, ces nombres, ces comptes, cette concentration afin que quelques mots surgissent auxquels je vais, avec d’autres mots qui surgissent, chercher à donner du sens, pourquoi ? si ce n’est pour entendre ce bruissement, ce souffle qui est en nous comme il est dans les jardins. Un bruissement qui parfois s’appelle aussi « le silence ».
Extrait de son discours de réception du Prix Jean Arp de Littérature Francophone 2007