Dans la rubrique ruptures de fiançailles : "Si les invitations ont été envoyées, on avertit par lettre, par le téléphone, par un avis mis dans les journaux disant que le mariage est remis à une date ultérieure. Au bout d'un certain temps, les amis comprendront que l'ajournement était une rupture déguisée. Ils ne poseront aucune question".
Les vacances ont deux pentes : celle qui monte, lente, belle, parmi les glorieuses journées d'or et les nuits bleues de lune. Cette pente-là semble destinée à durer toujours.
Mais il y a l'autre, celle qui descend, alors que septembre étale ses brumes, ses fils de la Vierge, ses raisins et ses noix. On n'a même pas le temps de jouer avec les heures au passage et de leur dire : « reste, reste avec moi ».
A nos âges, il ne faut pas gaspiller les larmes. Elles coulent lentement, péniblement, alors que sur les joues rebondies des petit enfants elles roulent toutes seules, rondes, jolies, des perles fines, quoi. Oh ! les larmes, les larmes… N’est-ce pas le cher Petit Prince de Saint-Exupéry qui parle du pays des larmes !
Quand on n’aime point la paix, on appelle la tempête. Déjà, cette figure de giboulées…
Rien d’émouvant comme la vieillesse sereine. La jeunesse, bien sûr, c’est merveilleux. A moi, qui suis jeune, il semble doux de sentir une croissance continuer à se faire dans mon corps et dans mon âme : adhérer à Dieu apporte alors une plénitude de joie. Mais quand vient l’usure de l’âge, quand on prend conscience – peu à peu ou tout à coup – que les forces diminuent, que la vitalité baisse, que l’organisme se défait, on risque, m’ont dit des aînés, de perdre pied, d’avoir peur.
Les idées neuves, vraiment neuves, ne sortent pas des livres, ni des discours. Elles germent sans qu’on sache où l’on a pris la graine. Et on porte en soi la sève.
Ne vous contentez pas de la médiocrité pour vous-même. Et aidez à sortir de la leur les gens qui en sont capables.
Le Chagrin… ça ne finit jamais complètement. Non. Depuis que je l’ai eu, ce chagrin, je joue encore mieux de la flûte. Et je n’aime pas à en jouer devant Amélie, parce que, tout le temps que je joue, c’est à la Simone d’autrefois que je pense.
C'est horrible, cette espérance à coups de raisonnement. Surtout quand on sent que les raisonnements pourraient aboutir à une tout autre conclusion. Alors, vois-tu, je me jette à fond dans la confiance en Dieu, je m'y noie; c'est un océan d'amour, en somme. Nulle part je ne retrouve aussi bien Florent que là. Je ne peux pas dire ça aux gens. Ils ne comprendraient pas. Toi, tu comprends... On se comprend, toi et moi.
Un océan d'amour... Ces mots-là l'émouvaient étrangement.
Les jeunes n’écoutent pas les aînés ; les filles n’écoutent pas leur mère. On rejette notre sagesse qu’ils croient poussiéreuse. Mais non ! Pas de poussière : le rodage de la vie.