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3.74/5 (sur 139 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 21/08/1955
Biographie :

Bertrand Meyer-Stabley est un journaliste et écrivain français.

D'origine irlandaise par sa mère, il a collaboré à de nombreux journaux français et étrangers et a été longtemps journaliste à ELLE.

Il a travaillé au service de presse de la princesse Margaret, en 1977.

Meyer-Stabley a été notamment l'organisateur de l'exposition sur Jean Cocteau à la National Book League de Londres en 1977 et de la première exposition sur le duc et la duchesse de Windsor au château de Candé en 2007.

Il a été attaché de presse à l'Opéra de Nice de 1988 à 1991 et critique musical pour les revues Compact et Masques. Il a également été l'attaché de presse des premiers livres de la princesse Marie-Christine de Kent, parus en France chez Perrin.

Il a publié chez Pygmalion de nombreuses biographies consacrées aux mythes féminins du XXe siècle. Il est l'auteur de la première biographie en français consacrée à Elton John.

Il a co-signé avec Frédéric Mitterrand les textes du catalogue de l'exposition "Les années Grace Kelly, princesse de Monaco" au Grimaldi Forum à Monaco.

Auteur chez Payot d’un remarquable "Noureev" (2003), il a été aussi l'éditeur de deux textes de Jean Cocteau, "Le Portrait surnaturel de Dorian Gray" et "Mes monstres sacrés" (1979).

Il a obtenu le prix des Trois Couronnes en 1992 pour son ouvrage sur le roi Juan Carlos d'Espagne (Hachette), traduit en espagnol en 1993 sous le titre "Juan Carlos, el rey".

Il vit la plus grande partie de l'année à Nice.

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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Bertrand Meyer-Stabley   (60)Voir plus

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Citations et extraits (100) Voir plus Ajouter une citation
Très vite après la libération, Audrey se porte volontaire pour travailler comme infirmière dans une maison de repos pour soldats hollandais. […].
« La guerre, dira-t-elle, m’a légué une profonde connaissance des souffrances humaines et j’espère que de nombreux autres jeunes ne les connaîtront jamais. Les choses que j’ai vues pendant l’occupation m’ont rendue très réaliste envers la vie et je le suis restée depuis lors. N’écartez rien, ajoutera-t-elle, de toutes les atrocités que vous pouvez entendre ou lire sur les nazis, c’était pire que tout ce que vous pouvez imaginer. Je suis sortie de la guerre reconnaissante d’être en vie et consciente que les relations humaines sont la chose la plus importante, bien plus que la richesse, la nourriture, le luxe, la carrière.
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Bonheur de la libération : les colis de l’Unrra, l’ancêtre de l’Unicef. […]. On regroupe dans les écoles les caisses de l’Unrra et Audrey, comme les filles de son âge s’en émerveille : « Nous avions le droit d’emmener chez nous : couvertures, médicaments et vêtement. » […] A seize ans, Audrey ne pèse que quarante kilos. Asthme, hépatite, anémie et malnutrition pendant ces cinq années de guerre ont altéré sa santé. Si son poids ne dépassera jamais les cinquante kilos, c’est en raison du dérèglement de son métabolisme à la suite des années de guerre et à une forme d’anorexie.
Mais pour la famille van Heemstra, la plus grande joie de cette libération est la fin de la clandestinité pour Alexandre et le retour d’Allemagne de Ian. Comme Audrey l’expliqua : « Nous avons tout perdu, nos maisons, nos biens, notre argent, mais nous sortions vivants et c’était la seule chose qui comptait. »
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Audrey s’identifiera aux états d’âme d’Anne Frank : « J’avais exactement le même âge qu’elle. Nous avions toutes les deux dix ans quand la guerre a éclaté et quinze au moment de sa fin. J’ai lu son journal en 1946. […]. C’était comme lire ma vie. Je n’ai jamais été la même après cette lecture. […]. J’ai vu des arrestations. J’ai vu des rues qu’on bloquait provisoirement. Les nazis mettaient quelques jeunes-gens contre le mur et tiraient. Quand j’ai lu le journal d’Anne, j’ai marqué le passage où il était écrit : « cinq otages tués aujourd’hui. » c’était le jour même ou mon oncle a été tué ; en lisant le journal d’Anne, je revivais toutes mes émotions, mes peurs. »
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Le mariage de Charles et Diana a enfin lieu le 29 juillet 1981. Sept cent cinquante millions de spectateurs regardent l’événement sur leurs petits écrans (…). Ce mariage fournit une excellente occasion d’échapper aux dures réalités de la vie. « Nous vendons du bonheur », admet un courtisan et il est un fait que, pendant un temps, on oublie les trois millions de chômeurs britanniques, les dix millions de victimes de la famine en Afrique et l’inflation. La famille royale a peut-être perdu un empire, mais elle s’est trouvé à l’évidence un nouveau rôle, celui de monarchie-spectacle.
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Je n'ai jamais dit "Je veux être seule" . J'ai dit "Je veux qu'on me laisse seule", il y a une grande différence .
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Un nouveau soupirant entre dans sa vie. James Hanson, âgé de vingt-neuf ans, est le fils d’un riche homme d’affaires, qui a fait fortune dans les transports. Lui-même s’occupe, en Angleterre et au Canada d’affaires commerciales qui vont engendrer en véritable empire industriel. […].
« Je me souviens, qu’il m’a demandé d’où me venaient ces yeux-là, raconte Audrey. Je lui ai répondu qu’ils faisaient partie du lot. J’en achèterais bien un plein carton en échange des yeux de taupe que je vois tous les jours. Si seulement le monde avait des yeux comme les vôtres ! Voir deviendrait quelque chose d’important ! »
On parle vite de fiançailles. Audrey est sensible au style décontracté de James, amateur de voitures rapides et de sorties nocturnes.
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Charles professe d'ailleurs une vision peu romantique de l'amour : " Beaucoup de gens ont une idée fausse de l'amour... C'est avant tout une amitié très forte. Il faut partager les mêmes intérêts, les mêmes idées et ressentir une grande affection l'un pour l'autre. Et lorsque vous avez de la chance, vous trouvez une personne attirante autant physiquement que moralement."
Ne trouvant pas l'oiseau rare, Charles patiente, passe la trentaine, collectionne quelques "fiancées", désespère la presse du cœur, quand surgit un jour la providentielle lady Diana, sœur de lady Sarah Spencer. Ce sera celle que tout le monde attend...
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Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène» disait Dalí. «C’est elle qui découvre et m’apporte toutes les essences que je transforme en miel dans la ruche de mon esprit. Sans Gala, le monde n’aurait pas de génie en ce moment : Dalí n’existerait pas.
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Gyle Brandeth, qui connaît bien le couple royal, affirma : "Elizabeth et Philippe sont représentatifs de leur génération. Elle porte la couronne, mais il porte la culotte..."
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Les mariages royaux fortifient la monarchie. Avec l’énergie pompeuse des anciens rituels, ils ressuscitent un apparat épique qui soulève l’émotion. La procession romantique d’une princesse dans un carrosse de verre tiré par des chevaux caracolant vers une vie enchantée où elle sera heureuse et aura beaucoup d’enfants n’a pas d’équivalent, en dehors des contes de fées (..) À part un couronnement, rien n’enchante plus les Britanniques qu’un mariage royal.
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