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4.03/5 (sur 209 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Marseille , 1968
Biographie :

Bettina Nordet est romancière.

Après des études de droit et de commerce international, elle embrasse une carrière au service des autres, qui lui laisse assez de temps libre pour écrire des romans d’urban fantasy et des romans historiques d’aventures romanesques.

Elle est également une adepte du Patchwork, de la restauration de meubles, de la culture des Bonsaïs. Amoureuse du merveilleux, elle s'est adonnée durant onze ans aux joies du jeu de rôle médiéval fantastique.

page Facebook : https://www.facebook.com/bettina.nordet



Source : archives-lepost.huffingtonpost.fr/
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Pacte Obscur - Bettina Nordet Sortie Avril 2014 aux Editions du Chat Noir Musique : "Suicidal Rail" Revolving Door (avec l'aimable autorisation du groupe) http://www.revolvingdoor.de/v5/ Livre en prévente sur : http://editionsduchatnoir.com/shop/fr/37-pacte-obscur.html


Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
J'ai simplement mis en pratique trois des règles de stratégie qui figure dans un livre ancien qui m'a toujours fasciné et qui se transmet dans ma famille depuis des dizaines de générations. Il y est dit : "tout l'art de la guerre est basé sur la duperie", "se préparer à déjouer une attaque, au lieu d'espérer qu'elle ne se produise pas", et "celui qui pousse l'ennemi à se déplacer, en lui faisant miroiter une opportunité s'assure la supériorité".
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A mon sens il existe deux sortes de solitudes. Celle que l'on peut ressentir lorsqu'il n'y a personne d'autre à l'endroit où l'on se trouve. Et puis celle que l'on ressent en soi. Dans ce cas-là, on peut être entouré de centaines de personnes, on se sent quand même seul. C'est la solitude de la différence. Celle que l'on éprouve quand personne ne peut nous comprendre. Celle des secrets trop lourds à porter, mais impossibles à partager.
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Un bruit de voix étouffée me parvint à travers la porte, me sortant de ma léthargie bercée d'auto-apitoiement. Je sais, je sais, j'aurais dû être en train de creuser un tunnel avec ma lime à ongles, sauf que de lime je n'en avais plus, car mon sac à main devait encore se trouver chez Phen, et que j'avais autant d'énergie qu'un poussin neurasthénique. Lara Croft était en grève.
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Ah, il ne pouvait pas me voir en peinture, hein ? Et il voulait que nous passions pour des jeunes mariés, n’est-ce pas ? Eh bien, il n’allait pas être déçu !

Je levai ma main gauche et la posai sur sa nuque, avant de me mettre sur la pointe des pieds pour déposer un baiser dans son cou, juste sous sa mâchoire. Je sentis très distinctement cette dernière se contracter. Le bras autour de ma taille se resserra d’un cran en guise de représailles, me coupant presque le souffle. Mais je n’allais pas me laisser intimider ; « Jusqu’au-boutiste ! », c’est ma devise.

— Ô mon amour, susurrai-je, avec un air énamouré parfaitement niais, tout en continuant à picorer son cou de baisers. (Je sentais battre contre mes lèvres le sang dans sa carotide, et le rythme était de plus en plus rapide.) L’Australie ! Quelle belle surprise ! Tu es vraiment le mari le plus a-do-rable de l’univers !

Mon petit stratagème m’attira un regard jaloux de la part de l’employée, mais il fonctionna parfaitement. Kell me libéra de son étreinte. C’était officiel, ce mec préférerait se taper le cadavre décomposé d’une hyène morte depuis un mois plutôt que ma petite personne. Pas de problème, ça me va trèèèès bien !
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– Enfin te voilà, ma belle ! gronda tout près de mon oreille une voix caverneuse, que je reconnus comme étant celle de l’homme à qui j’avais donné un coup de genoux bien placé. Ne suis-je pas chanceux de retomber sur toi ? Quel pied ! Te traquer m’a émoustillé…

De fait, je sentais contre mes fesses la preuve qu’il était content. […]

– Ils ont dit de te ramener vivante, mais sans rien préciser d’autre… Et ton odeur, mmmh… (Il prit une grande inspiration). J’en hurlerais à la lune d’excitation. Une occasion pareille ne se présente même pas tous les milles ans.

Tous les milles ans ? Mais tout le monde est donc frappadingue ? […]

Au lieu de me faire sortir de la ruelle afin de me ramener vers le 4×4, qui, je le supposais, était là pour mon transport, il me poussa dans le renfoncement qu’il venait de quitter.

Horrifiée, je compris l’idée qu’il avait en tête. Il entendait jouer avec moi à touche pipi et plus si affinités, loin de ses collègues. Il me voulait pour lui tout seul, le vilain égoïste. Je supposais que le viol n’avait pas été prévu dans le cahier des charges de l’enlèvement de Jana lors du briefing des ravisseurs, et qu’il voulait se la jouer discrète, ce qui expliquait la main qui me bâillonnait.
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"...Les deux hommes en cuir encore valides se regardèrent et je vis une authentique frayeur naître sur leur visage. Ils s'enfuirent dans un bel ensemble, aidant au passage leurs camarades les plus mal en point... bientôt ne resta plus que mon sauveur et moi, et le silence retomba, incongru. J'avais du mal à aligner deux pensées cohérentes. J'étais comme frappée de mutisme. Alors que j'aurais dû le remercier, je demeurais là, sans réagir, incapable d'émettre le moindre son. Il tourna vers moi son magnifique visage, et je déglutis avec difficulté.

_ Euh... tentai-je, en me félicitant intérieurement pour mon éloquence. Je... merci... euh...

Son sourire me liquéfia la moelle.

_ Je vous en prie, dit-il en s'inclinant légèrement le buste. Ce fut un réel plaisir de vous venir en aide ma chère. (Il pencha la tête de côté, comme s'il écoutait quelque chose) Ah ! Voici votre garde du corps qui approche. Je vous laisse.

Je ne voulais pas qu'il parte !

_ Attendez ! Je voudrais savoir...

Je n'achevai pas ma phrase, il avait disparu..."
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« — Il est peut-être impuissant, lança une voix pleine de fiel, à trois places de moi.

Je reconnus immédiatement Viltien, le type dont le regard m’avait donné l’impression que j’avais piqué son dessert, quand Ogiel et moi sortions du jardin, ce matin. Une grande irritation me gagna.

— Il ne faut pas prendre son propre cas pour une généralité, dis-je d’une voix claire, avant de mordre à nouveau dans mon pilon de poulet.

J’entendis les crus les plus proches de moi retenir leur souffle et je compris que j’aurais peut-être mieux fait de choisir de l’eau plutôt que de l’huile pour jeter sur le feu. »
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Hein ?
Kell est un démon ?
Putain.
De.
Merde.
Encore incrédule, je fixai le dos de mon garde du corps qui cheminait un peu en avant, et je senti une bouffée de colère m’envahir.
Je repensais au fou rire de Phen en apprenant le dernier nom de Kell : De Monio. « Demonio », en italien, ce qui signifiait « démon ». Pas étonnant que son séjour dans l’église l’ait si bizarrement affecté…
Ah, il s’est bien payé ma fiole, le saligaud !
Et moi qui avais…
Merde.
Et remerdre.
J’ai couché avec un démon.
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- Salut Raiponce, murmurai-je en claquant des dents. Alors, tu l'as trouvée la maison en pain d'épices?

J'eus droit à un sourire amusé d'une blancheur éblouissante.

- Je crois que tu confonds les contes, Gretel, remarqua-t-il en me caressant la joue de sa paume, me communiquant sa chaleur.

- Bah, moi tu sais, du moment que je ne finis pas comme le Petit Chaperon Rouge, dans l'estomac d'une bébête poilue...

Il rajusta gentiment ma capuche.

- Elle n'est pas restée dans le ventre du loup. Le chasseur a éventré l'animal et l'en a sortie.

- Ah, oui, c'est vrai. J'avais oublié ce détail. (Je lui donnai une pichenette sur le bout du nez.) Bon, alors monsieur le Chasseur, pouvez-vous nous mener à la maison de mère-grand?

Il fronça exagérément les sourcils.

- Ça dépend. As-tu la galette et le petit pot de beurre?

- Le petit pot de beurre? Me feriez-vous une proposition indécente, monsieur le Chasseur?

Il éclata de rire.

- Dans tes rêves, Petit Chaperon Rouge. (il crocheta mes épaules). Allez viens, avant de te transformer en statue de glace..
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Je calculais mes chances de parvenir à l'atteindre, sans même parler de le blesser à un endroit vital, et j'en arrivai à la conclusion que ces dernières avoisinaient le zéro absolu. Je haussai les épaules avec un petit sourire contrit et jeta le morceau de verre sur le quai, où il cliqueta joliment.

Le démon s’avança vers moi et je me forçai à ne pas reculer. Je restai immobile, bien campée sur mes jambes, tandis qu’il se penchait pour me susurrer de sa voix de basse :

- Dommage que je doive te ramener intacte et avec toutes tes facultés. Je t’aurais bien baisée… !

- Mon grand, tu m’aurais baisée volontiers. Bien, c’est pas sûr….

Ses narines se dilatèrent sous le coup de la colère. Qu'il était donc jouissif de se lâcher de temps en temps ! Restait à espérer que son désir de remplir son devoir serait supérieur à celui de me montrer ce dont il était capable, travaux pratiques à l'appui.
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