Au diable le régime, n’est-ce pas ? Les hommes ont de la chance. Nous autres, pauvres femmes, si nous avons cinq kilos de trop, nous sombrons dans la dépression.
L’argent dont elle avait hérité lui donnait les moyens de ne pas travailler, hormis si elle le désirait, et elle préférait nettement le farniente.
Judy était le genre de femme sur qui les hommes se retournaient, bien qu’elle ne fît rien pour attirer l’attention.
Un politicien a fatalement des ennemis.
Vous êtes un homme, c’est une femme. Certaines choses se produisent entre les hommes et les femmes.
Les adolescents veulent tous se ressembler. À seize ans, être différent est une malédiction.
N'importe quel homme aurait été sensible aux charmes de Holly. Et Jim était un homme. Mais il n'était pas question qu'il fréquente une collègue, surtout à peine arrivé. Il avait besoin d'un peu de temps pour prendre ses marques avant d'envisager une relation personnelle. Pour l'heure, tout ce qu'il souhaitait, c'était réussir à ce poste et resserrer les liens avec son fils. Deux objectifs aussi difficiles à atteindre l'un que l'autre.
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Elle n’était certes pas une vierge effarouchée, mais pour une femme de trente-quatre ans, la liste de ses amants était courte. Très, très courte, en fait. Si elle laissait de côté ses béguins d’adolescente, elle était tombée amoureuse deux fois – du moins l’avait-elle cru sur le moment. Ces deux aventures appartenaient d’ailleurs au passé depuis longtemps. La première avait eu lieu treize ans plus tôt, à l’époque où elle suivait les cours de l’Institut Marangoni de Milan. Un splendide Italien prénommé Arturo avait eu droit à sa virginité. Elle avait été amoureuse de lui comme seuls peuvent l’être les très jeunes gens un peu niais, et elle avait eu le cœur brisé lorsqu’elle l’avait trouvé au lit avec une autre femme.
À l’autre bout de la pièce, deux corps étaient enlacés sur un lit métallique. Qui ? Les reflets sur la fenêtre l’empêchaient de distinguer leurs visages, aussi leva-t-elle les mains de part et d’autre de ses tempes pour faire écran au soleil de l’après-midi.
L’incrédulité lui arracha un cri étouffé. Le cœur bombardé par une avalanche d’émotions, indignation,colère et désarroi mêlés, elle continua à fixer ce spectacle écœurant, incapable de détourner les yeux. Son père adoré chevauchait le corps dénudé d’une femme aux cheveux noirs. Ses fesses nues s’élevaient et s’abaissaient au rythme de ses va-et-vient en elle. D’énormes larmes emplirent les yeux de Julie. Comment son père pouvait-il trahir ainsi sa mère ?
Elle ne se contenterait pas de le tuer, d'ailleurs. Une mort rapide serait lui faire trop d'honneur. Il devait mourir lentement, agoniser dans les pires souffrances. La perspective d'entendre ses cris de douleur et ses supplications l'excitait
terriblement.