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3.37/5 (sur 68 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fontenay-sous-Bois , 1972
Biographie :

Boris Le Roy est un écrivain, scénariste et acteur français.

Boris Le Roy a étudié la réalisation et le scénario à l'université de Valenciennes. Il intègre ensuite l'École de la Comédie de Saint-Étienne. Pendant plus de dix ans, il est acteur, avant de se tourner définitivement vers l'écriture.

En 2011, Boris Le Roy obtient une bourse Création du Centre national du livre pour "Au moindre geste" qui sort en 2012 chez Actes Sud.

Son deuxième opus paraît en 2014, "Du sexe", roman sur la place de l’homme, de la femme et du désir dans une société post-libérale influencée par les études de genre.

Après avoir vécu plusieurs mois au Nigéria, il écrit L'Éducation occidentale, qui sort en 2019.

En 2021, chez Julliard sort "Celle qui se métamorphose", une fantaisie littéraire qui interroge la réinvention de soi dans la relation à l’autre.
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Source : http://borisleroy.blogspot.com/
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A l'occasion du "Livre sur la Place" 2021 à Nancy, Boris le Roy vous présente son ouvrage "Celle qui se métamorphose" aux éditions Julliard. Rentrée littéraire automne 2021. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2545403/boris-le-roy-celle-qui-se-metamorphose Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La jouissance n'est rien, une fois atteinte on la regrette aussitôt, c'est pourquoi nous la cherchons inlassablement.
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Pour lui, l'humain est un élément appartenant au champ des complexes, il possède une partie réelle et une partie imaginaire. L'homme et la femme ont la même partie réelle : il n'y a pas de hiérarchie entre eux. En revanche leurs parties imaginaires sont contraires : on ne pourra jamais saisir leurs oppositions.
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Les hommes entre eux sont comme des chiens
à la Société Protectrice des Animaux : abandonnés de
maman, de bobonne ou d’une belle pute, ils se roulent dans
la terre puante pour marquer leur territoire, puis ils tournent
en rond, remuant leurs queues, avant que les plus gros
n’écrasent les plus petits, et à partir de ce moment-là, ça va
expérimenter, selon les heures, l’archaïsme, la décadence ou
quelques préliminaires auschwitziens.
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Ainsi c’est bon ! expire la femme comblée, c’est bon,
l’humanité progresse quand l’homme est derrière, la femme
devant, et que tous deux regardent dans la même direction.
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L'échange, simplement, voilà ce dont tout le monde a besoin
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Dieu est cloporte télégénique et somptueux, il n'est pas mort, il change de carapace, sa métamorphose est arrivée.
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Pour lui, l'humain est un élément appartenant au champ des complexes, il possède une partie réelle et une partie imaginaire. L'homme et la femme ont la même partie réelle : il n'y a pas de hiérarchie entre eux. En revanche leurs parties imaginaires sont contraires : on ne pourra jamais saisir leurs oppositions.
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ABUJA / W. MARKET
13 H 30
écrit Ona, prenant soin de ne révéler ni son identité ni l’objet de ce futur rapport confidentiel afin de sécuriser les notes qu’elle va consigner sur son carnet, avec précision, méticulosité, voire une insensibilité salvatrice, il s’agit de contrôler ses facultés mentales et motrices pendant la description fragmentaire du désastre, alors que la colonne de fumée s’élargit dans le ciel, et que les sirènes retentissent en continu, créant des effets de dissonances et de contrepoints, comme les dernières notes d’une fugue répétées en boucle, elles accompagnent le ballet incessant des secours qui transportent les victimes vers les ambulances orange rayé de noir, alignées les unes derrière les autres, prêtes à repartir une fois qu’elles seront chargées par ces infirmières, croix rouges dans le dos, et ces médecins en blouse verte, qui déposent les blessés, un par un, parfois deux par deux, sous la surveillance d’un policier, gilet pare-balles et mitraillette, devant lequel Ona s’arrête pour lui présenter son badge ONU avant de lui demander où se trouve le deputy superintendent of police, elle trouvera le DSP un peu plus loin, tenue réglementaire, chemisette bleue, béret noir et trois étoiles sur son galon, précise-t-il en indiquant le nuage de vapeur blanche, vers lequel Ona se dirige, passant devant un homme assis par terre, la chemise imbibée de sang, attendant les secours, il est comme égaré, somnambulique, se dit Ona, sans se retourner ni s’arrêter, ne pas se retourner ni s’arrêter, continuer sa progression, elle est à soixante mètres, peut-être cinquante, de l’épicentre quand elle repère l’homme en chemisette bleue, béret noir et trois étoiles sur son galon, le DSP donc, posé devant quelques journalistes braquant micros et caméras, il l’a vue, lui fait signe de la tête, continuant d’accorder son interview, il est question de l’explosion qui a secoué le marché ; d’une première estimation du nombre de morts et de blessés qui sera communiquée d’ici peu ; du Nigeria Fire Service qui éteint les derniers foyers et de la National Emergency Management Agency qui apporte les premiers soins, les blessés les plus graves étant conduits au National Hospital ; enfin de l’attentat qui n’a fait l’objet d’aucune revendication officielle à cette heure, mais le groupe État islamique en Afrique de l’Ouest, communément appelé Boko Haram, est fortement soupçonné, conclut-il avant de s’excuser, de tourner le dos aux journalistes qui vocifèrent tout à coup, frustrés, abandonnés et suppliants, mais le DSP ne les entend déjà plus, il salue celle qu’il attendait, la remerciant d’être venue, lui demandant de le suivre, marchant d’un pas rapide, tout comme le rythme de sa parole est rapide, à la limite du récitatif, entre ce devoir de professionnalisme, surjoué, et celui, plus sincère, de synthétisme : lui et ses hommes ont sécurisé le périmètre, repoussé en partie la foule, ne savent pas encore si la bombe a été posée ou si elle a été déclenchée par un kamikaze, une deuxième est peut-être sur les lieux, il y en a souvent une autre, voire deux, mais trois de ses agents spécialisés en explosifs se chargent d’inspecter la scène avant que les forces spéciales antiterroristes n’interviennent, ce qui n’est pas pour tout de suite, ajoute-t-il en soulevant le ruban en plastique jaune sur lequel est inscrit CRIME SCENE – DO NOT CROSS, laissant passer Ona, passant à son tour, reprenant sa marche, tous deux longeant la bande de sécurité qui retient la foule, envahissante, les hommes en boubou haoussa, babanrigas de toutes les couleurs, les uns en blanc et chapeau rouge, les autres en costume traditionnel, pantalon ample et tuique or, chaque pièce est taillée dans un même morceau de tissu, donnant à cette assemblée un aspect de graphie élémentaire qui vibre autant par la multiplicité des touches larges et juxtaposées les unes aux autres que par les mouvements des hommes qui piétinent, s’impatientent, s’avancent, cages thoraciques gonflées, bouches ouvertes, voix sortant des colonnes d’air en surrégime, ils veulent savoir ce qui s’est passé, révélé ce qu’ils ont vu ou entendu,
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La médecine moderne rend la mort lointaine et la vie insupportable
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L'échange, simplement, voilà ce dont tout le monde a besoin
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