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4.29/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Professeur de philosophie et romancière française

"Voyage en Pays Oblique"
2002 "Les Voix du Silence"
2004 "Née à 32 ans"
2003 "Chate-moi, mon amour"
2007 "Mémoires d'écume"
2009 "L'aiguillage de la Tangente"
2012 "Le Cri du Yéti"
2013 "102670, Talion"

Site : http://brigitteguilbau.blog4ever.com/
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/brigitte.guilbau

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Dimanche 22 mai, dans l'Antre des livres, table ronde d'auteurs : Les violences de la vie Avec : Jean-Philippe Chabrillangeas, L'Ivresse des papillons, éd. Élan Sud Brigitte Guilbau, Un papillon sur la banquise, Lilys éd. Deux auteurs, deux chemins pour parcourir le sujet en profondeur, mais aussi avec poésie et humour. Harcèlement scolaire, relation mère-fils, influence de l'histoire des aïeux, les passions au sein du couple, la maltraitance. Animée par Martine Schmidt L'antre des livres est le festival de l'édition indépendante qui réunit à Orange (84) des maisons d'édition indépendantes venues de toute la France et De Belgique accompagnées de leurs auteurs et illustrateurs. https://www.lantredeslivres.com

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le bonheur n'existe qu'en nous, et nulle part ailleurs. Nous avons beau courir pour le trouver dans des instants fugaces avec les autres, s'il ne croît pas en nous, il est un leurre. La porte ne s'ouvre que de l'intérieur.
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Je veux que cette troisième fée dérape et se casse la gueule, je veux qu'elle aille voir ailleurs après un autre pigeon. Je veux que la vie de mon fils continue.
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– Le silence, Nat, il n’y a rien de pire. Aujourd’hui, tu vis un drame et je sais bien que nous avons tous tendance à penser que nos malheurs sont plus importants que ceux des autres mais tu reproduis les mêmes jugements à l’emporte-pièce. C’est à ce que ta fille aurait souhaité que tu dois réfléchir. Tu as quelque part la chance de vivre dans un pays où tes choix seront respectés même si ça n’aidera personne mais tu peux aussi utiliser la chirurgie moderne pour soutenir, aider et offrir la vie à ceux qui ont cette chance de pouvoir la recevoir. C’est vrai que c’est un vrai déluge et on sera tous éclaboussés avec les choix que tu feras. Si un jour tu es disposée à te mouiller, dis-le-moi.
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Elle est déjà là, la liberté de l'homme dans la désobéissance.
Savoir désobéir !
Dire "non" pour être en harmonie avec ses considérations, en sybiose avec son devenir.
Natasha en était convaincue.
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"
« Et c’est ainsi que la petite sirène se transforma en
écume… »

La fin de l’histoire est-elle triste ?
Oui, si l’on associe le dénouement à la fracture ou à la mort, la séparation à jamais. L’écume, lugubre, devient alors cris, plaintes, suppliques d’où tentent
désespérément de s’échapper de fiévreux spectres.

Si l’écume reste frivole et roule loin des obsèques aux exhalaisons de soufre, elle n’est alors qu’un frou-frou, une allégresse, une métaphore où l’ensorceleuse sirène devient plaisante et rassurante, pétillante et libre.
Curieux sentiment, au souvenir de mon enfance, où je me revois, heureuse, sautant dans les vagues, fracassant avec bonheur l’écume mourant sur le rivage, sabrant le ressac en riant. Ai-je donc ainsi tué des esprits de sirènes ?
Sans le savoir ? Avec l’étourderie de l’innocence, dans la joie de l’instant ? Aurions-nous si peu de clairvoyance au point de disloquer ainsi, en nos plongées impertinentes, leurs mémoires englouties ?"
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La femme, en devenant sa femme doit oublier qu’elle a été capable un jour de penser par elle-même. Elle doit se comporter en subalterne qui supporte les corvées et trouve cela normal, écoute les conseils ou les plaintes avec sagesse et soutient le repos du guerrier. Sinon, c’est pas une épouse ! Logique. Fastoche ! Et si c’est pas une épouse, ça devient quoi ?

Tout aussi fastoche: ça devient une maîtresse envisageable car c’est bien connu que la femme qui n’appartient pas à un seul homme est une femme facile et si elle se refuse, c’est une pétasse ! Il y a celles qu’on désire et celles qu’on épouse ! Celles qu’on attrape et les autres sont forcément des frustrées. Elle n’est pas d’accord ? Ah, mais ça, la société - comprenez société masculine qui érige les lois et les applique- n’en a cure. C’est comme ça et puis c’est tout !
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Le monde semble ainsi fait, se dit-elle, morose : chacun est d'accord sur le fait qu'il est impératif qu'il change pour survivre et être plus équitable, mais personne ne veut modifier ses comportements ; tout le monde vante le partage, mais personne n'accepte de fractionner ses petits avantages ; tout le monde veut la justice mais recherche des privilèges.
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Beau réagit immédiatement à ses injonctions et fila vers le premier obstacle. Chelsea lui murmurait ses ordres. La fusion entre la femme et son cheval était totale. Beau l’écoutait, ses oreilles se rabattaient légèrement en arrière quand elle disait un mot, il n’en fallait pas plus. Ils avaient des codes précis entre eux et il suffisait parfois d’un claquement de langue ou d’un « oui » murmuré... Elle sentait la foulée s’allonger. Beau doubla le premier cheval sur l’extérieur et le laissa sur place, puis, l’encolure projetée, il dépassa les deux autres au pied de la colline. Beau amorça la remontée comme s’il était doté d’une énergie sans bornes. Chelsea était au paradis, un paradis de naseaux frémissants, de bruits de galops, de respirations saccadées, simultanées entre le cavalier et son cheval. D’osmose parfaite.
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Pour les enfants, tout est tellement important, tout a tant de valeur !
Ils connaissent intuitivement la différence entre l'essentiel et l'accessoire, le primordial et le minime, ils regardent ce que nous ne faisons que voir. Ils rient de la mousse dans l'évier, de faire pipi dans l'eau du bain, de jouer avec leurs orteils, de mettre leurs doigts tout gras sur nos verres de lunettes en faisant "Bouh !" quand nous sommes concentrés par notre lecture d'adulte. Et elle nous semble tellement importante cette lecture que nous n'avons pas vu l'oiseau décrire ses cercles dans le ciel qui n'a pas de panneau de signalisation et ne nous sommes pas inquiétés de savoir s'il retrouverait ses petits.
La mousse dans l'évier et le pipi tout chaud qui coule sur nos cuisses dans le bain ne nous amusent plus et il y a longtemps que nos orteils ne servent plus à porter un chips à notre bouche et que nos lunettes ne lisent plus que des factures.
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Parce que l'amour, se disait-elle, quand il n'a plus de puissance et de raison d'être, c'est comme bouffer du carton en disant que c'est du steak. C'est dégueulasse, et on se demande si finalement on a, un jour, eu quelque chose dans son assiette.
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