"Le grand livre de la psychologie positive" de B. Adler et G. C. Kessous lu par Guila Clara Kessous
Combattre, c’est accepter d’abattre l’autre et le considérer comme un adversaire. Cela suppose de le traiter en ennemi, tout en ayant de l’estime pour lui. Dans ce chapitre, je nommerai donc « adversaire » les cibles choisies. Choisissez pour cette posture de combat de porter symboliquement l’armure et les armes qui vous siéent le mieux (pour ma part, j’aime m’imaginer en Thierry la Fronde , cavalier léger et rapide, aussi habile à l’épée qu’au maniement de l’arme du roi David). Gardez bien à l’esprit que l’ennemi, ce peut être vous-même.
...la meilleure approche du combat m'a été inspirée par l'enseignement du maître Sun Tzu, auteur de l'ouvrage de référence l'Art de la guerre. Le principe de base énoncé est de ne combattre que lorsque l'on maîtrise le potentiel de situation nommé che ou shi. Il s'agira de profiter d'une situation dont vous aurez détecté les atouts, ou de développer patiemment une stratégie, pour créer une situation dans laquelle vous bénéficierez l'avantage. Hors de ce cadre, ne prenez pas le risque d'une défaite en suivant l'un des premiers principes qui consiste à ne livrer un combat que si vous êtes sûr de le gagner.
Utiliser le trinôme gagnant: "Non...parce que...mais".
Sur le fond, j'associe:
* Le "non", qui donne clairement mon positionnement,
* au "parce que" qui explique mon positionnement indiquant qu'il ne s'agit pas d'une intention contre l'autre,
* et au "mais", qui permet de rebondir sur une proposition, plutôt que d'afficher un refus.
Je dis "oui" et reformule pour confirmer l'autre dans sa vision du monde. Ainsi, il se sent écouté et je fais éco à son besoin d'être entendu.
Ensuite, je donne ma propre vision, différente. Je me positionne comme étant écouté car je n'ai pas nié son affirmation.
Toute l'intelligence du monde est impuissante contre une idiotie à la mode.