- Quelle canonnade ! Ces Français ont encore du répondant.
- Mon Dieu sir... Je crois que j'ai perdu une jambe...
- Mon Dieu sir, c'est exact.
- Aujourd'hui, comment maraver des élémentaires...
Débutons par le plus agressif... le feu !
Sur ce coup-là nous resterons assez classique... Hormone, un cône de glace !
- Bien sûr, quel parfum ?
- Seule l'âme compte et la tienne rejoint déjà les dieux du chaos.
Impénétrable et hostile, la forêt d'ébène, le poumon de l'île, est aussi nommée le bois des fols. Ici la mort est à l'affût derrière chaque souche, chaque tronc d'arbre.
- Quel être vivant peut supporter cette obscurité et ce silence absolu?
- Tu le demanderas à nos parents quand nous les rejoindrons dans le néant!
-Il... Il n'y a pas l'ombre d'un canon. Tout ça pour ça... Notre unité a perdu les trois quarts de son effectif... pour rien.
-Trinquons aux absents!
-Non merci... Ce gâchis me donne envie de gerber.
-Tas tort... un 12 ans d'âge ça fait passer beaucoup de choses, tu sais.
-nous avons reçu un message du service des renseignements...
-"les dés sont sur le tapis "... "il fait chaud à suez "... Toutes ces phrases ne veulent rien dire ! Je ne me soucie guère d'informations aussi vagues qui ne donnent ni lieu ni heure. Regardez ce que je fais de ces "sanglots longs des violons de l'automne " A Verlaine, je préfère la poésie de Wagner.
- Savary et Schulmeister au rapport, votre Altesse.
- Messieurs, je vous écoute.
- Votre espion est prêt pour sa mission.
Ça s'est passé un 20 juin, en 451 après Jésus-Christ, à la bataille des Champs Catalauniques, dans la boue, le sang et le feu.
Que serions-nous devenus, face aux hordes barbares et à leurs maléfices, sans le pacte de la Dernière Alliance ?
Que serions-nous aujourd'hui, sans l'union du Dragon...
et du dernier Romain ?
Rien, pas même un vague souvenir dans les brumes du passé.
J'en ai assez de la guerre, et pour trois raisons: nous sommes en 1815, je suis français, et ce coin s'appelle Waterloo.
-Je te demande de ne pas jouer au héros. Reviens vivant et entier!
-Je serais prudent papa... Et dis-toi que je ne tiendrais pas une arme, mais une caméra.
-Justement... J'aurais préféré le contraire, pour que tu puisses te défendre.
-P'pa... Nous sommes tous égaux face à un obus.