Désemparée, j'ai envie de pleurer. Mes yeux, ma gorge me piquent à cause du gros nuage ocre, chargé d’ammoniac, qui s'est jeté sur nous. Enfin, une voiture du SAMU. Le personnel en blouse blanche se démène. Plus de compresses, on leur en apporte d'une pharmacie proche. Je propose mon aide. Agir pour oublier ma peur, mon corps épuisé. Les blessés affluent de partout, le verre a tranché à vif, pénétré dans les chairs. Il faut parer au plus pressé, arrêter les hémorragies.