Comme chaque mois sur Babelio, nous vous proposons de découvrir quelques adaptations de romans qui sortiront prochainement dans les salles obscures. Au menu ce mois-ci : le destin de quatre soeurs dans l'Amérique des années 1860, un escroc convoitant la fortune d'une riche veuve, l'histoire d'amour entre Jeanne Reichenbach et Léon Blum, un portrait de famille drôle et touchant et le combat d'un jeune avocat américain contre des condamnations injustes et racistes ...
Les Quatre Filles du Docteur March de Louisy May Alcott : https://www.babelio.com/livres/Alcott-Les-Quatre-Filles-du-docteur-March/3928
Le Menteur de Nicholas Searle : https://www.babelio.com/livres/Searle-Le-Menteur/850172
Je vous promets de revenir de Dominique Missika : https://www.babelio.com/livres/Missika-Je-vous-promets-de-revenir-1940-1945-le-dernier/121887
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda : https://www.babelio.com/livres/Gavalda-Je-voudrais-que-quelquun-mattende-quelque-part/2419
Et la justice égale pour tous
de Bryan Stevenson : https://www.babelio.com/livres/Stevenson-et-la-justice-egale-pour-tous-/1197701/41portee=editeur&desc_smenu=l
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Nous faisons aussi de terribles erreurs. Des tas de personnes innocentes ont été condamnées à mort et étaient su le point d'être exécutées lorsqu'elles ont été innocentées. Des centaines d'autres ont été relâchées après que leur innocence a été prouvée grâce à des tests ADN alors qu'elles étaient accusées de crimes. Les présomptions de culpabilité, la pauvreté, les préjugés raciaux et tout un tas d'autres dynamiques sociales, structurelles et politiques ont créé un système qui se caractérise par ses erreurs, un système dans lequel actuellement des milliers de personnes innocentes souffrent, enfermées en prison.
En 2010, la Floride avait condamné plus de cent enfants à la prison à perpétuité, sans espoir de libération conditionnelle, pour des actes qui n'étaient même pas des homicides. Certains d'entre eux n'avaient que treize ans. Tous les plus jeunes enfants condamnés - treize ou quatorze ans - étaient noirs ou latinos.
(...) Je pensais à l'officier chargée du parloir , aux autorités du département pénitentiaire, aux hommes qui étaient payés pour raser le corps dHerbert pour qu'il soit tué plus efficacement. Je pensais aux agents qui l'avaient attaché sur la chaise électrique.
(...)
Dans les débats sur la peine de mort, je m'étais mis à argumenter que jamais nous ne trouverions humain de payer quelqu'un pour violer des gens coupables de viol ou pour agresser ou maltraiter quelqu'un coupable d'agression ou de mauvais traitements. Pourtant, cela ne nous posait pas de problème de tuer quelqu'un qui avait tué, en partie parce que nous pensons que nous pouvons le faire d'une manière qui ne mette pas en cause notre propre caractère humain comme le fait de violer ou d'agresser quelqu'un le ferait. Je ne pouvais m'empêcher de penser que nous ne passons pas assez de temps à examiner concrètement dans les détails ce que tuer quelqu'un implique.
En 1945, la Cour suprême soutint une loi du Texas qui limitait le nombre de jurés noirs à "un et un seul" par affaire. Dans les Etats du Sud profond, les listes de jurés étaient extraites des listes des électeurs, qui excluait les Afro-Américains. Après que la loi sur les droits de vote a été passée, les employés des tribunaux et les juges réussirent à faire en sorte que le tirage au sort ne fasse sortir presque que des Blancs, grâce à un certain nombre de pratiques destinées à contourner la loi. Certaines commissions locales de jury utilisaient des critères de sélection selon lesquels les jurés devaient être "intelligents et droits" pour exclure les Afro-Américains et les femmes.
Older people of color in the South would occasionally come up to me after speeches to complain about how antagonized they feel when they hear news commentators talking about how we were dealing with domestic terrorism for the first time in the United States after the 9/11 attacks. An older African American man once said to me, "You make them stop saying that! We grew up with terrorism all the time.The police, the Klan, anybody who was white could terrorize you. We had to worry about bombings and lynchings, racial violence of all kids.