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3.3/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Comilla , le 30/11/1908
Mort(e) : 1974
Biographie :

Figure éminente du Bengale, Buddhadeva Bose a écrit de nombreux romans, nouvelles, pièces de théâtre, essais, ainsi que des recueils de poèmes.

Il a également traduit Charles Baudelaire et Rainer Maria Rilke en bengali.

Paru à l’origine en 1951, La Fille de nos rêves est l’un des romans les moins connus du Buddhadeva Bose.

Il est pourtant le premier à être traduit en français, après l’avoir été en 2009 en anglais et en 2010 en allemand.






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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Oui, Pakhi m'aima à cette époque lointaine de mes dix-sept ans. Je me remémore exactement son aspect, elle prend forme en ce moment précis. Des yeux noirs. L'amour naquit dans ces yeux, il s'y épanouit. En ces temps très conservateurs, c'était la seule expression à notre disposition. D'autres discutaient en notre présence, mais, dans mes souvenirs, nous n'échangions pas une parole. Ou peut-être nos regards étaient-ils une manière de conversation, qui comblait la faim que nous ressentions. Nous ne nourrissions pas l'espoir d'autre chose, d'ailleurs nous n'en avions pas la possibilité.
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Ce couple, qui n'était apparu à la porte qu'une fraction de seconde avant de disparaître, avait laissé quelque chose dans son sillage. On eût dit que l'oiseau de la jeunesse avait perdu quelques plumes en vol : un signe, une chaleur, un plaisir, une tristesse ou un frémissement qui refusait de se dissiper, qui, quoi que ce fût, permettrait aux quatre voyageurs - même s'ils ne l'évoquaient pas, même s'ils gardaient pour eux - de survivre à cette horrible nuit.
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Nous étions inséparables. Asit me réveillait à l'aube tous les matins, criant "Bikash, Bikash" par la fenêtre située près de la tête de mon lit. Je me levais rapidement pour le rejoindre dehors, où il patientait sur sa bicyclette, un pied à terre - il était tellement grand que ça me faisait mal au coude de passer un bras autour de ses épaules. Ce n'était pas la peine d'appeler Hitangshu, il nous attendait devant la grille de son petit jardin ou assis sur le muret. Puis Asit roulait sur la route pavée en direction de l'école d'ingénieurs, tandis que Hitangshu et moi flânions, mais dans la main. Une odeur indéfinissable flottait dans l'air, je la sens encore. Je me souviens de quelque chose, de quelqu'un.
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Mona Lisa, tu ne sauras jamais à quel point nous avons exulté, le bonheur que nous avons éprouvé au fil des jours et des nuits, pendant la mousson de 1927, dans le vieux quartier de Paltan. Notre ferveur ne s’est jamais démentie dans l’obscurité peuplée d’ombres effrayantes…Si elle disait : « Oh », cela nous émouvait autant qu’un air de flûte ; si elle disait « eau », nous avions l’impression d’être submergée par les fleuves du monde entier.
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"Mon cœur battait la chamade le matin de mes noces, cela m'amuse quand j'y repense. Je connaissais Bina depuis longtemps, je l'avais vue dans nombre de situations différentes et nous avions énormément parlé, d'abord en public et ensuite en privé. Pourtant, chaque fois que je prenais conscience qu'elle allait devenir ma femme, habiter chez moi, dormir dans mon lit, diriger ma vie, non pas un ou deux mois, voire un ou deux ans, mais jusqu'à la fin de mes jours, je ne pouvais m'empêcher de courir boire un verre d'eau ou marcher de long en large dans ma chambre." (Presses de la cité - p.79-80)
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"Ce couple, qui n'était apparu à la porte qu'une fraction de seconde avant de disparaître, avait laissé quelque chose dans son sillage. On eût dit que l'oiseau de la jeunesse avait perdu quelques plumes en vol : un signe, une chaleur, un plaisir, une tristesse ou un frémissement qui refusait de se dissiper, qui, quoi que ce fût, permettrait aux quatre voyageurs - même s'ils ne l'évoquaient pas, même s'ils le gardaient pour eux - de survivre à cette horrible nuit." (Presses de la cité - p.15-16)
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"Par une nuit glaciale de décembre, quatre voyageurs patientaient en silence dans la salle d'attente de première classe de la gare de Tundla. Ils avaient beau être couverts de pied en cap, dissimulés par leur pardessus, la pièce avait beau être mal éclairée, dépouillée, construite et décorée selon les normes des Chemins de fer, on devinait que, très différents, ils ne venaient pas des mêmes strates de la société et étaient réunis là par le plus grand des hasards." (Presses de la cité - p.7)
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Les répliques monosyllabiques ne facilitent pas la poursuite d'une conversation mais les obèses sont des êtres sociables et grégaires.
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Ses lèvres, ni trop pleines ni trop minces, au modelé ferme, avaient sans doute l'habitude de donner des ordres en quelques mots.
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