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3.85/5 (sur 430 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Gonesse, Val d’Oise , 1991
Biographie :

Camille Leboulanger est un auteur de romans et de nouvelles.

Il a grandi dans le Sud-Ouest et habite désormais en Bretagne, où il enseigne le français.

Ancien étudiant en classe ciné-sup au lycée Guist'Hau, il a fait ses études de scénariste à l’École Supérieur d’Audiovisuel (ESAV) de Toulouse. Il a réalisé plusieurs films.

Amateur de cinéma et de vieux hard rock, il partage son temps entre les cours, l’écriture et malmener des standards folks à la guitare.

Après la publication de sa nouvelle "78 ans" dans l’anthologie d’Oliver Ganon "Ceux qui nous veulent du bien" aux éditions La Volte en 2010, il voit à 20 ans son premier roman "Enfin la nuit" édité par l’Atalante en 2011.

Il a publié également "Bertram le baladin" (2017) et "Malboire" (2018), un retour à la science-fiction post-apocalyptique.
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Source : l-atalante.com
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À l'occasion du festival Hypermondes 2022, Camille Leboulanger vous présente son ouvrage "Eutopia" aux éditions Argyll. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2651860/camille-leboulanger-eutopia Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (119) Voir plus Ajouter une citation
Mais, pour l’instant, dans cette chambre au sol et aux murs recouverts d’une moquette bleu-vert usée, au plafond marqué de taches d’humidité, décorée de tableaux désuets, navires et paysages marins à l’aquarelle, reflets redondants de la vue par la fenêtre au cadre de bois vermoulu qui tremblait sous les coups de vent, pour l’instant, Gob et moi vivions. Nous parlions, nous cuisinions, nous mangions, nous faisions l’amour. Nous pouvions passer plusieurs jours sans sortir, sans voir personne d’autre. La présence de l’une et de l’autre était suffisante. Lorsque Gob s’asseyait à l’antique table sur la chaise de paille branlante, je la regardais lire, écrire. Je restais allongé sur le lit, mains croisées derrière la tête, le regard fixé sur le plafond à la peinture écaillée. La connexion dans le vieil hôtel était si mauvaise qu’elle était pour ainsi dire inexistante. Le terminal ne me servait à rien.
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- "Bon sens". Ça ne veut rien dire. Il y a eu un temps où le bon sens, c'était que chacun possède un petit morceau de terre pour en faire ce qu'il voulait. Il y a eu un temps où le bon sens, c'était de dresser des camps pour entasser ceux qui venaient d'ailleurs. Il y a eu un temps où le bon sens, c'était de hiérarchiser les gens selon leur couleur de peau.
- Ce n'est pas la même chose ! Protestai-je.
- Bien sûr que non, mais tout de même. Si on peut remplir un mot de tout et son contraire, cela veut dire qu'il n'a pas de sens.
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Quand je repense à Pelagoya, je sens à nouveau le goût des cerises, la fraîcheur des matins de printemps, la tiédeur de l’eau que le soleil a chauffée pour nous toute l’après-midi et l’odeur entêtante de la vase, que, gamins, nous ramenions avec nous le soir et qui persistait jusqu’à la douche du lendemain matin. Ce sont loin d’être mes seuls souvenirs mais ce sont les plus forts. Tous sont baignés dans un vaporeux camaïeu de bleu, de gris et de vert pâle.
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Les réactions et les critiques en disent davantage sur celles et ceux qui les ont que sur le texte en lui-même.
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Dans la Déclaration d’Antonia, concluait-elle, il est écrit que « les relations familiales, au sens biologique et surtout généalogique, n’ayant jusqu’ici pour but que la perpétuation de la propriété ou pour conséquence la reproduction de la misère, doivent être abolies sous la forme que l’humanité a connue jusqu’ici. Lorsque tout adulte aura l’entière responsabilité de tout enfant, qu’il ou elle en soit le géniteur ou la génitrice ou non, lorsque l’avenir de l’espèce humaine ne sera plus lancé dès son plus jeune âge dans la compétition effrénée de chacune contre tous, quand les enfants ne seront plus une chose à avoir mais la responsabilité commune, alors le malheur de l’un ne sera plus supportable, comme il l’a trop longtemps été, sous le prétexte que cet enfant qui meurt de faim ne possède pas de lien de sang avec tel ou telle autre qui ne sait que faire de toute la nourriture qu’il ou elle possède. »

Ainsi ont été abolies les familles. Ainsi a été abolie ma famille. Si l’on en croit les statistiques, l’objectif d’une telle mesure – reçue comme terriblement radicale, voire antisociale, à l’époque et qui paraît aujourd’hui banale, voire naturelle – a été accompli. Le nombre d’enfants qui meurent de faim est devenu infime. Une telle chose est devenue accidentelle, anecdotique, là où elle était commune et systémique. Avec l’abolition de la propriété, la famille devait disparaître. C’était la conséquence logique. L’enfant de tous est devenu l’enfant de chacun et, par là même, l’enfant de personne.
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Il ne faut pas chercher à se trouver soi-même dans les livres, disait-elle parfois, quand plusieurs verres lui avaient délié la langue. Il ne faut pas chercher à s’y connaître ni à s’y reconnaître. Si on lit, si on écoute de la musique, c’est pour rencontrer quelqu’un d’autre que soi. On lit et on écrit pour savoir ce que pense quelqu’un d’autre, quelqu’un qui nous ressemble peut-être mais auquel on ne pourra jamais coller. Qu’est-ce que j’ai à voir avec un ouvrier d’il y a quatre-cents ans ? Rien du tout. Qu’est-ce que j’ai à voir, matériellement, avec les philosophes grecs d’il y a je ne sais combien de siècles ? Rien non plus ! Et pourtant, c’est précisément parce qu’ils ne me ressemblent pas que je peux en apprendre quelque chose. »
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Si je suis libre, si je suis heureuse, dites-moi alors pourquoi je garde, dans le creux de mon cœur, une cicatrice suppurante qui dessine son absence.
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C'était comme si les nuages avaient longuement préparé leur coup.
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CHAPITRE 2 : L’ENFANCE DU CHIEN
C’est ainsi que Setanta grandit. Il subit en permanence les influences contradictoires de ses deux parents, dont l’inimitié n’était un secret pour personne. Lui-même la sentait, même s’il n’aurait pu en expliquer la raison.
Un détail, pourtant, ne trompait pas. Jamais Dechtire ne lui donna de frère ou de sœur. La lignée de Sualtam s’arrêterait avec cet unique fils.
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Peut-être la terre est-elle un peu plus mélancolique à chaque fois qu'une plante fend sa surface. Peut-être garde-t-elle dans chaque tige qui lui échappe, chaque feuille qui s'étend, le souvenir de la graine qu'elle a abritée en elle, dissimulée jusqu'au moment inévitable où elle lui a échappé.
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