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3.68/5 (sur 254 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 02/10/1952
Biographie :

Michel Canési est un médecin et écrivain français.

Il exerce la dermatologie depuis le début des années 80. Il a été pendant dix ans le médecin personnel de Rudolf Noureev et l'accompagnera jusqu'à la fin, conjuguant le rôle de médecin personnel et d'ami.

En 2003, il confie le manuscrit d'une ébauche de roman co-écrit avec un confrère Jamil Rahmani à André Téchiné sur un sujet qui lui tient à cœur et qui traite de l'émergence du Sida dans le Paris des années 1980.

Jamil Rahmani et Michel Canesi publient Le Syndrome de Lazare en 2006 puis La douleur du Fantôme en 2010.

Le Syndrome de Lazare a inspiré le film de Téchiné, Les Témoins (2007). Le film a reçu un César ( meilleur second rôle masculin) pour l'interprétation de Sami Bouadjila.

Michel Canési est membre des Comités Scientifique et Médicale de la Fondation Rudolf Noureev.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (140) Voir plus Ajouter une citation
Michel Canési
Les riches sont capables de dépenser des fortunes pour des choses qui ne servent à rien, des choses qui leur font imaginer qu’ils vivent plus fort que les autres.
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Les souvenirs sont des tableaux accrochés sans ordre ni raison sur les murs lézardés de la mémoire. Ils surgissent juxtaposés et peuplent le vide de nos vies presque achevées.
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Il m'était impossible d'associer le mot « noir » aux paysages d'Algérie, je n'adhérais pas, la couleur noire n'existe pas dans ce pays. Pour moi, les terres autour d'Alger et d'ailleurs irradiaient.
Zéralda, Tipasa, le domaine d'Aïn Allah ceinturé de barbelés, Chréa, La Pérouse, Oran, Bougie, tous ces lieux ne pouvaient être sombres, même sous un soleil qui brûlait la rétine, noyait les contrastes et aveuglait d'une cécité éclatante.
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Donner le plus cher de soi, aimer sans réserve et, pour finir, crever de solitude. Et en prime, ce putain de cœur qui battait comme volaient ces oiseaux: inutile. Je n'avais rien vu venir.
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Je te souhaite de vivre la même expérience, violente et charnelle...solaire... car enfin, tout ce qui reste de nos vies, c'est ce feu, cette intensité, cette joie avant la poussière, cet éclair entre deux néants.
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Trois jours de fête, de fraternité, de cris de joie , de youyous poussés si fort, que nous n'avions plus de voix. Un bonheur indescriptible si violent que cinquante ans plus tard il me submerge encore. Et pour les autres, ces Français que nous avions vaincus, un malheur si terrible qu'il les écrase toujours
.
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On dit que les murs se souviennent et que, de temps à autre, ils laissent échapper des sons, des images, des parfums du passé.
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Les morts et le passé sont en nous, il faut les écouter si on veut continuer à vivre, à sentir, à vibrer. Je les ai retrouvés là-bas. L'Algérie m'a rendu la douleur, celle des nouveau-nés au sortir de leur mère. Les parfums de nos vies sont les mots d'amour de nos morts.
- Votre film n'est pas politiquement correct. - Vous trouvez?
- À aucun moment vous ne stigmatisez la colonisation, on en arrive même à penser qu'elle a été bénéfique...
- Je ne suis pas manichéen, je ne suis pas historien. Pourquoi faut-il un vainqueur et un vaincu, quand la vie et la mort se partagent équitablement le territoire ? Je montre des images sans juger, je décris des vies. Les politiques ont une fâcheuse tendance à caricaturer, à simplifier. La loi sur les bienfaits de la colonisation était stupide... Allez donc vanter la présence française aux Algériens qui ont perdu des membres de leur famille avant ou pendant la guerre de libération. Par ailleurs, peut-on dire que tout dans le fait colonial est à rejeter? Des hommes, des femmes sont venus d'Europe, ils ont travaillé, aimé, remodelé une terre, ils ont semé les idées du siècle des Lumières, tracé des routes, ouvert des universités... doit-on nier leur apport ? Dans Nord d'Afrique, j'ai voulu montrer à quel point il est difficile de juger, de trancher et de prendre parti. Le bon droit est partout et ce n'est sûrement pas en légiférant qu'on fait jaillir la lumière... comme toujours, une part de la vérité viendra des artistes, certainement pas des politiques, englués dans leur langue de bois.
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Rue Michelet, sur la faïence bleue de La Princière - ma pâtisserie préférée - le saint-bernard des chocolats Suchard, son tonnelet de rhum autour du cou, guettait les rescapés. Je tirais maman par la manche et la suppliait d’acheter un roulé au citron, génoise fourrée d’une onctueuse crème acidulée ; du sucre glace l’enrobait, j’aspirais le poudre blanche les yeux fermés et toussais comme une tuberculeuse, ravie d’inquiéter mes parents.
La Princière a cédé la place à un magasin de fripes et le saint-bernard de la façade bleu azur fracassée par les barbares ne sauvera plus personne. D’horribles pancartes de plexiglas aux couleurs criardes ont remplacé la porcelaine.
Les statues de Jeanne d’Arc, du maréchal Bugeaud, du duc d’Orléans qui ponctuaient nos promenades dominicales, le monument aux morts du plateau des Glières, les noms des places et des rues : Michelet, Burdeau, Clauzel, Dumont d’Urville, les terrasses de café où filles et garçons se mêlaient, les magasins opulents et parfumés, tout a disparu.
Mort.
La nuit, les bruits du port parviennent toujours, lourdes masses tombant sur les quais, chaînes d’acier raclant le béton, sirènes de navires, cris de dockers. Leur écho s’estompe dans l’air humide des collines. Sur le balcon, dans les bras de mon père, je regardais les lumières tremblées de l’été, sa peau était moite, légèrement citronnée. Le phare du cap Matifou tournait dans le noir. « Compte jusqu’à cinq, il reviendra », disait papa, et s’il ne revenait pas, il fallait aller jusqu’à vingt.
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Aimer c’est aussi avoir mal.
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