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4.65/5 (sur 26 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Carine Geerts est une auteure belge.

Au fil des années, sa propre création littéraire est devenue de plus en plus pressante. En 2008, elle s'y est donnée d'un cœur léger, et depuis elle est gagnée par le virus de l'écriture. Écrire est devenu pour elle, un plaisir solitaire et elle s'y adonne à longueur de journée.

Elle en a fait son passe-temps préféré, et elle aime tellement cela, qu'elle n'a plus envie de ne plus le faire. C'est devenu pour Carine un dépassement d'elle-même. C'est atteindre un objectif dans sa vie...

Elle en était à ses premières armes avec son roman "Ishtar Terra" (2008), "Mundélé" est le second, "Tillia Tépé" (2009) le troisième, "Damna" est le quatrième, et le cinquième est "Golgotha". "Le carnet de Moleskine", le neuvième, est publié aux Éditions Brumerge en mai 2018.

page Facebook : https://www.facebook.com/carine.geerts.9/

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Hymne à Isis

Parce que je suis la première et la dernière
Je suis la vénérée et la méprisée
Je suis la prostituée et la sainte
Je suis l’épouse et la vierge
Je suis la mère et la fille
Je suis les bras de ma mère
Je suis la stérile et mes enfants sont innombrables
Je suis la bien mariée et la célibataire
Je suis celle qui donne le jour et celle qui n’a jamais procrée
Je suis la consolation des douleurs de l’enfantement
Je suis l’épouse et l’époux
Je suis la mère de mon père
Je suis la sœur de mon mari
Et il est mon fils rejeté
Respectez-moi toujours
Car je suis la scandaleuse et la magnifique


Hymne à Isis, III siècle après Jésus-Christ
Parchemin découvert à Nag-Hammadi - Egypte
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Allongée contre lui, elle a la peau douce et sent le miel. Il déplace son corps et la place sous lui pour qu’elle reçoive toute sa virilité.
Bouleversée, elle sent la braise qui pénètre le secret de sa chair, enflammant son ventre. Elle ferme les yeux, ses lèvres murmurent des mots qu’il ne comprend pas.
Alors les premières vagues de plaisir succèdent à la morsure qui avait jusque-là tourmenté sa chair.

Au moment où la jouissance déferle, Zorah pousse un cri, le corps secoué de soubresauts. Elle ferme les yeux, éperdue, chavirée. Et quand il s’écroule sur elle, il entend qu’elle pleure.
— Je t’aime Zorah. Je t’aime comme on aime le Bonheur et le soleil.
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— Personnellement, je me suis souvent sentie mal à l’aise devant les textes de la Résurrection, mais je n’avais jamais fait l’effort de les renier, ou plus exactement je redoutais de rejeter mon esprit critique sur de belles images qui ont enchanté mon enfance, dit Meryem.
— Tu sais Meryem, les spéculations sur la nature de la Résurrection, celle des apôtres, celle de Jésus ou celle de l’Eglise de Rome ne sont pas des énoncés de foi. Ce sont des représentations de l’imagination humaine.
— En effet, reprend Elie Tov. La foi en la Résurrection des corps ne s’est pas imposée d’un seul coup. Elle est tardive à l’Ancien Testament, et elle ne touche les disciples de Jésus que bien après l’événement lui-même.
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Il leur faut presque une heure pour atteindre la corniche. Ils montent d’abord des marches, puis quand elles ont disparu, ils suivent un sentier poussiéreux qui monte en zigzag jusqu’au sommet de la colline. L’ascension n’est pas facile. Arrivés en haut, ils sont trempés de sueur. Ils restent un moment debout pour reprendre leur souffle, puis Samuel s’assied sur un grand rocher. Meryem s’assied à ses côtés, captivée par la vue extraordinaire.

Le soleil se couche, énorme et rouge, comme un immense joyau suspendu dans le ciel bleu pétrole. Le ruban argenté du fleuve du Jourdain scintille à travers la brume. Les collines s’étendent à l’infini, vides, silencieuses et mystérieuses.
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C’est toujours vers le milieu de la nuit qu’Omar pose son calame et range ses feuilles. Il se lève et respire une bouffée d’air pur à la fenêtre. Les jardins de Ridvan embaument la nuit de roses et de jasmins.
Tout est figé dans la sérénité nocturne.
Il s’approche du lit où dort Zorah, se penche vers elle et s’attarde à la contempler. Elle est l’image de l’innocence.

Omar la secoue légèrement pour la réveiller. Il dit à Zorah :

— Je viens de terminer mes Roubaïyâtes. Qu’en dis-tu mon Aimée ?
— Omar ! fait Zorah d’une voix endormie. Est-ce si urgent ? Je suis rompue.
Sans répondre, Omar prend place au bord du lit et rapproche le petit meuble sur lequel est posé un chandelier.
— Mon Ange ! Pardonne mon interruption dans ton sommeil mais je crois que lorsque tu auras lu mes
Roubaïyâtes, tu oublieras surement les désagréments causés par ton réveil.
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D'une certaine façon, nous nous ressemblons tous les deux. Comme moi, il doit avoir peur lorsqu'il tend le bras dans le noir pour ne toucher que du vide. Ce vide que nous découvrons tous les deux avec la solitude quand on devient vieux, se dit-elle soudainement désemparée.
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Dans un monde traversé par la plus grande crise du capitalisme, dans une Europe où se succèdent les plans d’austérité qui font basculer les moins privilégiés dans la précarité et dans la misère, face aux froides logiques de l’argent il est urgent de repenser et de reconstruire le monde. Le travail doit retrouver son sens, l’économie doit être au service de l’homme et non pas le contraire. Comme à Mendoza, le syndicalisme européen, mais aussi mondial, est à la croisée des chemins, il doit réinventer le vivre ensemble en usant de la force de la solidarité.

[Extrait de la préface de Claude ROLIN
Secrétaire général de la Confédération des Syndicats Chrétiens]
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– Au fait, dit-elle, j'ai trouvé du travail.
Il sursaute. Il a toujours espéré qu'un jour elle se
remettrait dans le circuit. Elle s'y est enfin décidée, et pourtant il n'en éprouve aucune satisfaction. À peine un soulagement. Les plaisirs, au fur et à mesure qu'ils surviennent après qu'on les a longtemps espérés se
recroquevillent comme du papier qui brûle. Ils
ont un goût de cendre.
Au milieu du désastre de son mariage, Clara incarne la seule joie qui n'est pas mort-née.
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« …À peine sortis de la capitale, la réalité nous a rattrapés de plein fouet...

…Un grand sentiment de tristesse, de mélancolie, de vide, m’a envahie. Nous ne nous parlions plus dans la voiture, nous venions de faire, en fait, un bond dans le passé, et pourtant ce passé que nous avions vécu enfants qui s’était éteint avec nos grands-parents, avait ressuscité et se dressait là devant nos yeux.
C’est cette Arménie là que j’ai le plus aimée… »
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