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Citations de Carl Aderhold (122)


Vous préférez l'opéra ou l'apéro? déclara Patinex, qui s'esclaffa. Parce que dans la vie il y a ceux qui aiment rigoletto et ceux qui aiment rigoler tard !
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Tel un pêcheur repérant les bons coins, je devais, l'expérience aidant, apprendre à connaître les lieux propices à l'épanouissement de la connerie. Outre les transports en commun, qui sont le vivier le plus riche, on peut citer aussi les stades, ou s'épanouissent des véritables bans de cons, les supermarchés, ou l'on trouve du gros, quoiqu'un peu commun, mais avec un brin de patience, on peut débusquer dans les rayons ou dans les queues aux caisses quelques belles pièces, les salles d'attente, ou le con habituellement guère patient se repère aisément, et de manière générale tous les endroits de forte promiscuité.
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Je n'ai jamais compris l'espèce de nostalgie qu'éprouvent certains à l'égard des concierges. Leur capacité de nuisance n'est plus à prouver tant elles usent et abusent de leur petit pouvoir sur les habitants des immeubles. Quand elles ne sont pas à surveiller ou à médire, elles jalousent, convoitent et, pis encore, mouchardent. C'est bien simple, elles portent en elles le bacille de la dénonciation. D'ailleurs, Vichy ne s'y était pas trompé qui en avait fait une de ses principales sources d'information... Et je ne parle même pas de la cérémonie des étrennes ou, sous couvert de remerciements, elles vous font comprendre que les voisins ont donné plus que vous...
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Le porno intello, c'est l'avenir, reprit-il. Enfin simple. Du genre "je bande donc je suis". La gonzesse en train de lire un classique de la littérature avant de se faire enfiler. Avec les intellos, il suffit juste qu'on leur fasse un petit clin d'oeil. Et hop, ils perdent tout sens critique. Parce que, entre nous, il n'y a que deux choses qui fonctionnent chez eux : le cerveau et la queue. La tête froide et la bite chaude !
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Le con joint, qui partage la vie de l'autre et finit par la lui pourrir (...) ; le con sanguin, qui s'énerve pour un oui ou pour un non, surtout quand son interlocuteur est une femme ou fait trois têtes de moins que lui, car le con sanguin est rarement un con fort (...) ; le con fraternel, est celui qui vous prend en affection et ne vous lâche plus, gentil mais très vite pesant (...) ; le con disciple, celui qui a trouvé un maître (...) ; assez proche de ce dernier, le con vecteur, qui propage la rumeur et les on-dit (...) ; le con citoyen, qui trie ses ordures avec méticulosité (...) ; le con tracté, (...) qui s'énerve au volant (...); le con casseur, qui sévi surtout dans les banlieues...
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Le con est celui qui abuse de son pouvoir, qu'il soit petit ou grand. A la base, la connerie est toujours une histoire de pouvoir.
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Il ne me restait plus qu'à attendre l'indigestion télévisuelle (...), je ne fus pas déçu. La bêtise s'étalait, paradait - plastronnait. On dirait que plus les gens sont bêtes, d'une bêtise telle que même le plus abruti des téléspectateurs peut se moquer d'eux, plus ils ont de chance d'être choisis.
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Carl Aderhold
Autrefois, on contestait la consommation. Aujourd'hui, on consomme de la contestation.
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Passé un certain âge, le moindre crétin se croit en droit de nous infliger les pires âneries, comme s'il s'agissait du résultat de sa longue réflexion. Il y a probablement là quelque chose d'hormonal. Le passage aux cheveux blancs doit sans doute s'accompagner d'un dérèglement physiologique qui amène les vieux à croire soudain qu'ils sont devenus des sages.
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Le vrai se dévoile presque par hasard. A notre insu. Nous n'avons de cesse, dans l'amour comme dans tout le reste, que de nous créer des habitudes. Notre existence ne repose que sur une chose : la répétition. Le don juan, le globe-trotteur ou même l'érudit cherchent chacun à apprivoiser le désir. Mais, au fond de nous, nous le savons, à la fin, nous ne garderons en mémoire que la première fois, cette première fois où, avec l'unique secours de notre imagination, nous nous sommes jetés à l'eau.
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Remarque : Pourtant le sens de nombreux proverbes témoigne manifestement de la connerie de nos ancêtres. Pour n'en prendre que deux exemples : "Bien mal acquis ne profite jamais" et "Qui paie ses dettes s'enrichit", dont on peut mesurer le degré de connerie chaque matin en écoutant le cours de la Bourse.
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Remarque : Je suis allergique à toute cette quincaillerie spirituelle, soi-disant made in Orient. M'insupporte ce mélange des genres qui établit un lien quasi mystique entre l'âme et le corps, ce dont la médecine européenne a mis deux mille ans à se défaire. Croyance pour croyance, je préfère encore la religion des antibiotiques qui se limite à la prise d'un comprimé matin et soir. Et je ne parle même pas de l'absence totale d'humour et de distance de tous ces praticiens bio, qui semblent tous penser que la guérison dépend de leur air d'austérité monacale.
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Nous commençâmes par ceux qui nous paraissaient évident, enfin sur lesquels il n’y avait pas de débat entre nous : le con joint, qui partage la vie de l’autre et finit par la lui pourrir (en moi-même, je pensai à Christine) ; le con sanguin, qui s’énerve pour un oui ou pour un non, surtout quand son interlocuteur est une femme ou fait trois têtes de moins que lui, car le con sanguin est rarement un con fort (là, je plaçai le beauf de la tour) ; le con fraternel, celui qui vous prend en affection et ne vous lâche plus, gentil mais très vite pesant, toujours prêt à se mettre à pleurer et à vous reprocher votre dureté ; le con disciple, celui qui a trouvé un maître, ne jure que par lui, et n’a de cesse de vous convertir à sa vision (« Fabienne », me dis-je) ; assez proche de ce dernier, le con vecteur, qui propage la rumeur et les on-dit (entraient dans cette catégorie Suzanne et les concierges, mais aussi les cafetiers et parfois les journalistes) ; le con citoyen, qui trie ses ordures avec méticulosité, allant jusqu’à laver ses pots de yaourt avant de les jeter ; le con tracté, très répandu celui-là, qui s’énerve au volant (mon chauffard sur l’autoroute en était l’archétype) ; le con casseur, qui sévit surtout dans les banlieues (le fils du beauf au chien et sa bande)… Nous décidâmes aussi, pour plus de justesse et par souci de précision, d’instaurer des degrés dans leur niveau de connerie, entre celui dont c’est héréditaire (le con génital), celui qui reste égal à lui-même quelle que soit la situation (le con stable), celui qui bat tous les records (le con sidérant ou le con primé), et enfin celui qui est guéri (le con vaincu), ce dont moi-même je doutais fortement, pensant qu’il s’agissait d’un trait de caractère tandis que Marie, lui, penchait pour un était pouvant se révéler passager.
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Seule Julia placée en face d’elle remarque la petite lueur espiègle dans les yeux de Colette, derrière ses lunettes aux verres épais. L’ironie passe souvent inaperçue chez les vieux, sans doute parce que, leurs traits affaissés ne manifestant plus que des expressions en demi-teinte, on les pense indifférents. Peut-être aussi parce qu’au fil du temps leur ironie s’est émoussée jusqu’à ‘être plus qu’une tendresse malicieuse - semblables en cela aux spectateurs qui, connaissant la fin de la pièce, se prennent de sympathie pour les personnages.
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Étant donné que les cons sont partout, d'une part, et qu'ils régissent le monde, d'autre part, il n'y a aucune raison de supposer qu'il n'en a pas toujours été ainsi depuis que l'homme vit en groupe. On pourrait même, sans grand risque d'erreur, formuler l'hypothèse que la connerie augment à mesure que la population croît. Autrement dit, l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte contre les cons.
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Je devais voir le jour au début de septembre [1963], à la clinique des métallos dans le XIe arrondissement de Paris. Ma mère y avait suivi la préparation à l'accouchement, selon la méthode soviétique. 'Grâce à Staline, j'ai enfanté sans douleur !' proclamait une sage-femme au début des cours. Mes parents avaient choisi mon prénom depuis longtemps : Karl. Le portrait de Marx, avec celui de Lénine, trônait au-dessus de leur lit.
(p. 19)
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Autrefois, on contestait la consommation, aujourd'hui on consomme de la contestation...
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Je me portais volontaire pour prendre part à un chantier de solidarité internationale. Nous devions construire une piste d'athlétisme. Deux matinées par semaine, un car nous emmenait dans la banlieue de Leipzig, jusqu'à un petit stade entouré d'immeuble délabrés. Là, en compagnie d'étudiants angolais et vietnamiens, je cassais des cailloux, transportais des brouettes de terre, sous les ordres d'un contremaître soûl dès le matin. Il s'en prenait aux Noirs, me faisant signe de me reposer pendant que les autres s'échinaient. Sur une banderole accrochée devant les tribunes, flottait une ribambelle de silhouettes représentant les habitants des cinq continents qui se donnaient la main, au nom de l'internationalisme prolétarien.
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Remarque : Passé un certain âge, le moindre crétin se croit en droit de nous infliger les pires âneries, comme s'il s'agissait du résultat de sa longue réflexion. Il y a probablement là quelque chose d'hormonal. Le passage aux cheveux blancs doit sans doute s'accompagner d'un dérèglement physiologique qui amène les vieux à croire soudain qu'ils sont devenus des sages.
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Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat.
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