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Citation de Woland


[...] ... Qu'il faisait doux au matin de ma mort !

(...)

C'est alors que je l'ai entendu courir derrière moi, à peine ai-je eu le temps de me retourner que, déjà, sa main s'écrasait sur ma bouche. Sa paume était salée. Il m'a plaquée au sol dans les fougères, m'a remonté la chemise jusqu'au menton et, glissant ses genoux entre mes cuisses, il m'a forcée à les tenir largement écartées. J'étais prise en étau entre la terre meuble et ce corps lourd qui me broyait, j'ai senti son sexe me déchirer alors que je luttais pour respirer par le nez dans cette haleine affreuse qu'il me crachait au visage. Je n'ai pas crié quand il a dégagé ma bouche afin de mieux m'empoigner et de me pénétrer plus profondément. J'avais cessé de me débattre, n'ayant plus rien à protéger que mon secret. Au-dessus de moi, il s'agitait et râlait comme un démon, me cognant du vit de toute sa force pour gagner sa jouissance. Il sentait le vin et la guerre. Le visage tordu par un méchant sourire, il a vidé son amertume et sa colère en moi avant de se relever et de disparaître dans la brume.

Le ruban rouge, où mon prénom était brodé, est resté parmi les fougères. ... [...]
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