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3.66/5 (sur 67 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Waycross , 1903
Mort(e) : 1992
Biographie :

Caroline Miller est un écrivain américain.
Fille de pasteurs méthodistes, elle a épousé, après ses études secondaires, son professeur d'anglais, William D. Miller.
Elle est devenue, après son premier roman en 1933 " Lamb in his bosom" (Littéralement "L'agneau dans son sein"), la première géorgienne à remporter le prix Pulitzer de la fiction. Ce roman a aussi obtenu en 1934 le prix Femina Français et devint immédiatement un best-seller.
Elle a également publié "Les saisons et les jours", roman traduit en français et paru chez Belfond.

Caroline Miller était fascinée par le Vieux Sud, celui des pauvres Blancs et elle a entrepris un véritable travail historique dans ses romans

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Un corps ne trouve pas le repos dans la tombe s'il a laissé une chose inachevée sur cette terre.
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Débattre des droits d'un justiciable avait un côté enthousiasmant ; les jeunes présents dans l'assistance auraient bien voulu devenir avocats pour plaider brillamment au lieu de marcher en plein soleil derrière une charrue le long des sillons de maïs pour gagner leur croûte. Si vous étiez avocat, d'autres suaient pour vous assurer viande, farine et sirop, et vous, habillé en dandy, vous balanciez une canne avec désinvolture.
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Lonzo abattit de toutes ses forces la hache sur son front tacheté. Le veau s'affaissa sur les genoux et beugla ; Lonzo mit fin à ses cris en lui tranchant la gorge avec un couteau de boucher. Le sang jaillit. Si on ne tranche pas la gorge, le sang coule à l'intérieur. Cean ne pleura pas ; elle ne voulait pas laisser couler les larmes ; comme le veau assommé, elle saignait à l'intérieur.
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Seen disait que le cœur d'une mère se gonflait tout comme son ventre se gonflait quand elle portait un enfant... Mais le cœur, lui, ne se débarrassait jamais de son fardeau ; il s'étirait, s'étirait à chaque nouvel enfant, toujours gonflé, tendre et douloureux. Et comme les bébés devenaient des hommes grands aux robustes épaules et des femmes aux larges hanches, il devait pouvoir s'étirer encore avant d'éclater. Si un enfant mourait, sa mère continuait à porter ce poids mort ; si son enfant adulte s'attirait des ennuis, sa mère les ajoutait à sa charge et essayait de les porter à sa place comme elle avait porté le poids de l'enfant avant sa naissance, bien longtemps auparavant, pour le protéger du froid, du soleil, du chagrin. Seen disait que c'était pour ça que les mères se battaient pour ne pas mourir, même quand elles étaient vieilles et usées.
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A la mi-novembre, une pleine lune d'un blanc de givre - la lune glaciale des Peaux-Rouges - apparut au-dessus de la maison de Cean. Elle luisait autant que de l'argenterie bien frottée, blanche comme le givre qui couvrait en quantité les bois silencieux, les herbes affaissées et les cônes tombés des pins, ainsi que les aiguilles brunes luisantes, doux tapis moelleux pour de petites pattes poilues craintives.
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Elle songea : le temps ne s'écoule pas comme le tic-tac d'une pendule, oh! non alors. Il file comme les rafales du vent sur la façade nord d'une maison. Restez au soleil au sud, et vous ne saurez jamais qu'il y a du vent, mais mettez-vous au nord, et vous en aurez la respiration coupée.
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Les hommes parlaient de l'Afrique, un pays où les gens étaient aussi noirs que des sangliers ; on les amenait en bateau et on les vendait. Mais Jake n'en achèterait pas quand il serait un homme, même s'il avait la poche pleine de pièces d'or. Quelqu'un affirmait qu'une cargaison de ces gens-là puait autant que de la charogne et, par temps calme, ça sentait plus mauvais qu'un troupeau de vaches qu'on aurait abattues et laissées pourrir sur place. Qu'est-ce qui les rendait noirs ? Qu'est-ce qui les faisait puer ?
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En changeant de nom, Cean s'était lancée dans une nouvelle vie, différente de celles qu'elle avait menées sous ses deux premiers noms.
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En début de soirée, Cean pleurait, assise sur le pas de sa porte. Elle trouvait affligeant que ces petits garçons n'aient pas respiré une seule fois, n'aient pas crié, n'aient pas été pris dans les bras, n'aient pas goûté au lait de leur mère.
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Sa mère l'avait avertie : aux femmes les fruits, le potager, le lait, le beurre et les enfants; aux hommes l'élevage et l'abattage des animaux, les semailles et la moisson
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