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Citation de Woland


[...] ... Alice ne put retenir un cri d'effroi au contact des phalanges osseuses. Elle eut un brusque mouvement de recul. La flamme de la bougie vacilla et pâlit.
- "Les morts nous attaquent !" hurla une voix derrière elle.

C'était Effie. Inquiète au sujet d'Alice, la poltronne avait tout de même trouvé le courage de la suivre au grenier.

- "Venez ! venez vite ! avant ... avant ... qu'il ne vous arrive malheur !" cria-t-elle, au paroxysme de la terreur.

- "Ce ... ce n'est rien. Rien qu'un pauvre squelette," fit Alice, dont la voix tremblait légèrement.

- "Un squelette !" balbutia Effie. "Un squelette qui vous frappe à la gorge ! Oh ! je ne veux pas rester une seconde de plus dans cette horrible maison et jamais je n'y reviendrai !" déclara-t-elle en commençant à descendre l'escalier.

- "Je vous en prie, Effie, restez ici, n'allez pas faire peur à Moira," supplia Alice, sa frayeur déjà dissipée. "Vous voyez bien ce qui s'est passé ?

- Tout ce que je vois, c'est que vous avez été attaquée par un squelette !

- Non, Effie. Ce squelette était accroché dans le placard. Une de ses mains avait été, semble-t-il, fixée par un clou à la porte. Quand je l'ai ouverte brutalement, la main a été projetée en avant et m'a effleurée au passage." ... [...]
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