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Critiques de Caroline Quine (331)
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Alice et le flibustier

Et si je vous dis d'emblée que ceci est un thriller ? Yep. Destiné à la jeunesse certes, mais il n'en reste pas moins que la vie des héroïnes est menacée plus souvent que dans bien des bouquins adulte que j'ai pu lire ! Pas de violence graphique ni de sang, mais des sabotages, des agressions et même une bombe !



Le rythme, quant à lui, s'avère toutefois relativement tranquille malgré toutes ces péripéties. Une fois le road-trip qui ouvre le livre dans le suspense terminé, l'enquête, qui tourne autour d'un seul lieu, n'est pas particulièrement mouvementée lorsque les protagonistes sont ailleurs. Et si le mystère à élucider demeure franchement nébuleux presque jusqu'à la fin du livre, les doutes autour d'un personnage dès son apparition orientent directement l'enquête : il ne va pas d'agir de trouver « qui », mais « pourquoi » et surtout, comment le prouver...



On est presque dans un « cozy mystery » avant l'heure (le truc date tout de même de 1957 en VO), on visite les quartiers anciens de La Nouvelle-Orléans, on s'aventure dans le bayou, dans des propriétés aux somptueux jardins fleuris...



La fin, en revanche, arrive de façon un peu rapide. Du célèbre carnaval, on ne voit presque rien. Et surtout, certains rebondissements semblent sacrément capillotractés, comme lorsqu'un policier arrête nos héroïnes pour excès de vitesse... avant de les aider sans se poser de questions ! Mais ce sont probablement là les seuls défauts du livre, dont l'intrigue demeure plutôt bien ficelée. Vintage, oui, mais très bon !
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Alice et le robot

Mme Carrier demande de l'aide à James Roy et Alice pour trouver son frère Robert, un escroc. Pour retrouver sa trace, ils doivent visiter sa maison très étrange des escaliers biscornus, un pont qui monte et s'abaisse tout seul, une rivière qui prend feu et surtout un robot très intelligent.
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Alice détective

Que dire des "Alice" de Caroline Quine ? Une vraie histoire d'amour étant jeune. Ma mère m'en avait acheté un et je rechignais à l'ouvrir (je me souviens qu'il s'agissait de "Alice et la bague du gourou", collection Bibliothèque Verte). Puis un jour, n'ayant plus rien à lire, je me suis lancée dedans. Et j'ai adoré. Autant l'écriture et que les aventures, qui ne m'ont jamais déçues. Je ne saurais dire combien de la série j'en ai fait acheté à ma mère et combien j'en ai piqué à la voisine qui m'avait autorisé à fouiller dans ses vieilles éditions. Je pense que mon goût pour les enquêtes est venu de là, de cette série. Puis quelques années plus tard, j'ai appris avec étonnement que ses aventures étaient à nouveau publiées, mais sous le nom de Nancy Drew (et oui, Alice Roy n'est que la traduction française) et que des jeux PC ont été sortis avec elle pour héroïne. Quelle surprise ! Malheureusement, j'étais déjà trop grande pour en profiter...

Bref, je le recommande pour faire aimer la lecture aux enfants.

Mais ce n'est que mon avis...
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Alice détective

Parution en 1930 sous le titre : "The secret of the old clock" - traduction française en 1955 -

Un des premiers, si ce n'est le premier livre de la collection des -Alice Roy- la détective.

Cette première histoire est simple et elle est loin d'être la meilleure. Pas de mystère dans cette affaire d'héritage détourné.

Nous voyons peu à peu le personnage se mettre en place et prendre goût aux enquêtes.

Premier livre d'une longue série que j'ai eu grand plaisir a lire durant mon enfance...
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Alice et le vase de Chine

Alice Roy, ou de son nom original Nancy Drew, est l'une de ces héroïnes incontournables de la littérature américaine. Est-ce que vous saviez que Caroline Quine n'existe pas réellement ? En effet, ce sont différentes auteures qui se sont succédées sous le nom de Quine pour continuer les aventures de la jeune détective.



J'ai eu l'occasion de lire plusieurs tomes d'Alice lorsque j'étais plus jeune. Dans mes souvenirs, toutes les enquêtes se ressemblent un peu mais elles restent agréables à lire.

Ici, Alice et le vase de Chine ne se différencie pas beaucoup des autres tomes. On peut malgré tout noter que le côté asiatique de l'enquête rajoute un petit plus, et les quelques dessins illustrent bien le roman.



Avec le recul je me rends compte qu'Alice est une "héroïne parfaite" qui n'a aucun défaut si ce n'est sa curiosité. Alice est belle, intelligente et indémodable.

J'ai le sentiment que Caroline Quine essaye à tout prix que les jeunes lectrices s'identifient à elle. Et c'est cette impression qui m'empêchera de lire tous les autres tomes d'affilé !
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Alice et l'esprit frappeur

Alice reçoit la visite du bijoutier Coleman et une de ses amie et cliente Mme

clark . madame clark confie

a Alice qu'elle a entendu la voix de son mari décédé

il y a quelques mois, lui dire d, aller enterré ses bijoux dans un endroit qu'il lui a décrit, et de n, en

parlé a personne. sinon elle n, aura pas le plaisir de

recevoir sa visite.

une enquête prenante.
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Alice et les chaussons rouges

Alice rencontre un frère et une soeur qui tiennent des salles de danse pour des enfants. Mais ceux-ci sont perturbés. Ils étaient partis de France en toute hâte parce qu'ils avaient reçu des menaces de mort. Une nouvelle fois, alors qu'ils se croyaient en sécurité en Amérique, ils ont reçus de nouvelles menaces. C'est au tour d'Alice de protéger ses nouveaux amis. Livre un peu moins entraînant que les autres.
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Alice et le vase de Chine

C'est celui dont je me souviens le plus, je le possède encore d'ailleurs, j'en ai lu d'autres surtout par l'intermédiaire de la bibliothèque municipale et l'échange avec les copines. Alice Détective vieillit bien car il est encore publié aujourd'hui pour le bonheur des petites lectrices
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Alice détective

Un "Alice détective" de Caroline Quine pour ne pas oublier l'une de celles (avec Enid Blyton en particulier) qui ont forgé mon esprit de lecteur invétéré et assidu. Ces romans courts, qui doivent à la relecture paraître bien désuets, sont pour les jeunes une entrée dans la cour des lecteurs idéale. Je ne conseille pas aux vieux barbons comme moi, mais j'en garde une comme un esprit de madeleine de Proust.
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Une enquête des soeurs Parker : Les disparus ..

En exhumant des classiques, on peut tomber parfois sur des trésors et quelques révélations.



Les Soeurs Parker sont d'un temps que les moins de 20 ans, 30, non 40, bref...ne peuvent pas connaitre.







Les Soeurs Parker, personnellement, nous avons aimé.



Lorsque nos culottes étaient plus courtes, à nous diriger directement vers ces collections à la tranche verte, identification cartonnée d'une lecture ado accessible en genre policier.







Ces fausses "jumelles" détectives font parties, contrairement à d'autres séries, des grandes oubliées de la réédition, ces anciens lecteurs auront pourtant bien pris leur partis sur leurs aventures.



Pourquoi n'ont-elles pas eu droit à un rafraîchissement moderne?







Nous avons des hypothèses.



Les Soeurs Parker ont les défauts de leur qualité.



Nous sommes, semble t-il, dans un effet de mode à différents niveaux.











Qui sont les soeurs Parker?







Bien que l'habillage des collections vertes jouait sur un jeu d'effet miroir avec la ressemblance des soeurs, les soeurs Dana (ou Parker pour la version française) n'étaient pas jumelles.



Liz avait 17 ans et Ann 16 ans. Mais l'idée de jumelles menant l'enquête ne nous déplaisait pas.







A quoi ressemblaient-elles?



Elles étaient cheveux courts à la garçonne, vêtues de jupes très courtes, l'inspiration d'une nouvelle génération de filles plus audacieuses et libérées. Mais ça, c'était avec la version des années 60 car nos "Dana Girls" (c'est le nom original) datent de 1934. Cheveux longs et jupes longues.



Elles avaient donc déja reçu leur petit coup de jeune, Liz (Louise Dana) et Ann (Jean Dana).



Les années 60, c'était aussi l'époque télévisée de la célèbre série des "Avengers" (Chapeau Melon et Botte de cuir), les jeunes générations avaient en tête la partenaire de l'espion John Steed, celle aux cheveux courts et aux jupes très minis, Tara King (interprétée par Linda Thorson). Nous avions vraiment la promotion d'un nouveau genre de filles sexy, indépendantes et qui se défendent toutes seules.



Sûr et certain que cette version des soeurs Parker était galvanisée de toutes ses idées.







Un autre détail, il est amusant de remarquer que la traduction française choisie ici de changer un nom de famille anglophone pour un autre, des choix d'édition.







Nous vous parlions d'un effet de mode et sur un angle sociologique, l'image des soeurs Parker devient hélas très datée, toutes ses idées sont à présent bien intégrées dans les lectures ados et beaucoup plus poussées.



Les filles ont les cheveux de la longueur qu'elle souhaite, voire teints ou rasés, elles portent des vêtements plus travaillés dans l'extravagance adolescente et contrairement à l'époque, elles peuvent porter des pantalons.



Au delà du concept amusant de la ressemblance, les Parker n'auront plus rien de singulier à proposer face à des concurrents du genre dans l'édition.



Comment imagineriez-vous ces filles frondeuses d'aujourd'hui, jeunes lecteurs?







Qui est l'auteure Caroline Quine?



Qui peut dire? Caroline Quine est un nom de plume et de nombreux auteurs se sont succéder pour alimenter les aventures sous cette identité.



Qui fut le premier?







ALLO WIKI?







"La créatrice de la série est Harriet Adams (1892-1982), la fille d'Edward Stratemeyer, patron de la compagnie Stratemeyer Syndicate, lequel avait déjà inventé la série Alice (Nancy Drew en VO).



Harriet Adams choisit d'utiliser le même nom d'auteur que pour la série Alice : Caroline Quine (Carolyn keene en VO). C'est en fait un nom de plume collectif de divers auteurs. Les écrivains embauchés par la Stratemeyer Syndicate pour la rédaction des romans étaient liés par contrat à renoncer à tous droits sur leur travail et à garder secrètes leur collaboration et leur identité..."





MERCI WIKI!





Et oui, chers lecteurs, l'auteur(e) d'Alice Leroy est la même que nos soeurs Parker (si l'on peut dire).



Comme vous pourrez le noter, la traduction et la promotion de la langue française était une vraie politique d'édition, jusqu'à la francisation du nom de l'auteure Carolyn Keene/ Caroline Quine.



Quoi qu'il en soit, Alice Leroy(1930) est son héroïne la plus célèbre et d'ailleurs, elle, en revanche, se trouvera remise sur le devant de la scène.



Ce personnage de young adulte détective est un monument de la littérature jeunesse américaine. La France se l'est réappropriée en 1955 et l'a rebaptisée Alice, mais son nom d'origine c'est Nancy Drew.



Nancy Drew, vous y êtes lecteurs?





De nouvelles adaptations BD ou télévisées ont vu récemment le jour sous son nom d'origine sans pour autant que les lecteurs fassent le lien entre les deux personnages.



Il semblait à priori moins compliqué de retransposer les personnages d'Alice/ Nancy à notre époque sans dénaturer le contenu.





Les soeurs Parker seront définitivement les grandes perdantes.



Sauf si vous décidez d'y jeter un oeil en réclamant un volume dans un établissement de prêt pour la curiosité.







Quid du titre " Les disparus de Fort Cherokee"?



La mise en place est très habile.



Ce qu'il y a de primordial à savoir sur notre duo d'enquêtrices est compilé en deux-trois mots pour rapidement embrayer sur l'aventure qui nous attend.



Liz est l'intellectuelle, Ann la sportive, Liz la tête, Ann les jambes, Liz la posée, Ann l'intrépide.



Une introduction efficace qui ne nécessite pas d'avoir lu un tome précédent.



Pratique pour le jeune lecteur.







Chose amusante, plutôt que de les confier à un couple marié de tuteurs, "l'auteure" évite toute substitution avec des scènes familiales qui pourraient rappeler l'absence des parents, les soeurs Parker sont sous la responsabilité, d'un frère et une soeur, l'oncle et la tante, ce qui peut permettre aussi des intrigues possibles en partant de ses personnages, pensons-nous( ils étaient fûtés les auteurs " Caroline Quine").



Elles sont aussi placées en pension, c'est encore plus pratique et elles cotoieront encore plus de personnages de leur âge.







Quelques personnages secondaires récurrents apporteront une petite dose d'humour, la bonne Cora ( ils ont une bonne et un chauffeur) en tête, un coeur d'artichaud en amour.











"L'auteure" donne deux axes qui vont contribuer à l'intrigue de ce tome: une invitation pour les fêtes de Noël dans un Fort réaménagé en résidence secondaire, reçue par leur Oncle Dick( diminutif de Richard, très utilisé jusqu'au 60's) et les ennuis de leure amie de pensionnat, Sonia Bolgary.



Sonia a fui une principauté suite à un putsh et elle est encore traquée en Amérique.



On ne connait pas bien son statut de réfugiée si elle ne bénéficie pas d'une protection.



Et les ennuis commencent déja avec une visite surprise relative à cette situation au pensionnat.



On ne voit pas encore le lien entre les deux axes, tandis que le 2ème occupe le titre.







Les lectrices seront contentées, nous seront placées dans la vie du collège américain ( cela plait toujours), avec son organisation et ses intrigues.



La série a même sa peste de service, la pénible Letty Barclay.



Liz et Ann sont missionnées par la directrice pour mettre sur pied le spectacle de fin d'année et déja, une enquête démarre.



Il y a un vol et cela concerne notre collégienne étrangère.



On pensait qu'il n'y aurait qu'un mystère à l'affaire mais nous devrons également enquêter et débusquer la mystérieuse collégienne Maggie Marsh que personne ne connait.



On nous en donne pour notre argent, si l'on peut dire.



Pas de temps morts en tous cas, il y a toujours de quoi tenir éveiller le lecteur tout du long, de l'affaire principale aux soucis du quotidien.



Et lorsque l'hôte fortuné du Fort-Apache ne pointe pas le bout de son nez, la situation devient compliquée pour la famille. Kidnapping?



Toujours est-il que le quiproquo s'installe aussi, avec encore des invités inattendus pour compliquer l'affaire.



Une vraie comédie.



La patience des lecteurs sera récompensée, les deux axes évoqués plus haut se rejoindront.







On ne s'ennuie à aucun moment, pour notre part, on est plutôt content de cette relecture et même surpris.



Il n'y a pas la sensation embarrassante d'une lecture désuette et du coup décalée.



Le ton est enlevé, l'aventure pleine de rebondissements et cela se lit très facilement.



On recommande les Soeurs Parker aux jeunes amateurs d'enquêtes policières pleines d'action avec des demoiselles aux commandes.
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Une enquête des soeurs Parker : La villa du s..

A l'occasion d'une visite chez le bouquiniste, je me suis replongée dans la lecture des enquêtes des soeurs Parker. Quand j'étais enfant, je les préférais à Alice pour une raison simple : Alice, Beth et Marion faisaient toujours une "pause" dans leur enquête, le temps que leurs petits amis respectifs viennent leur donner un coup de main. Et oui, une fille, si brillante soit-elle, ne peut s'en sortir sans un homme à ses côtés - c'est du moins le message que j'y voyais, si jeune que j'étais. Pas de petits copains pour les soeurs Parker, il faut dire que le pensionnat dans lequel elles effectuent leur scolarité n'est pas mixte (le livre a été écrit en 1938) et que leur entourage familial est peu propice aux rencontres : Liz et Ann Parker, orphelines, sont élevées par leur oncle et leur tante, tous les deux célibataires.

Bien sûr, on ne peut se dispenser de certains clichés. Les soeurs Parker excellent dans toutes les matières, quoi qu'il arrive. Letty, leur ennemi jurée, a beau avoir un père très riche, cela ne la rend pas plus douée, mais toujours apte à leur mettre des bâtons dans les roues. Heureusement, la directrice, sévère mais juste règne. Autre cliché : la manière dont sont décrits les immigrants chinois, dont l'accent est assez marqué dans leurs paroles. Certains y verront le reflet d'une époque, d'autres un racisme toujours bien présent. Après tout, je ne me souviens pas avoir croisé un personnage "de couleur" dans une des aventures des soeurs Parker - je ne les ai pas toutes lues non plus.

La seconde guerre mondiale n'a pas encore eu lieu. L'on circule encore dans de petits avions, l'on abandonne son métier du jour au lendemain quand on se marie, on poursuit encore les voleurs de bétails à cheval. L'on distingue aussi les enfants adoptifs des enfants biologiques. Et oui, les enfants Blore ont mal tourné malgré l'amour de leur mère adoptive. Est-ce un effet de la traduction ? A chaque fois qu'il est question d'eux, il est toujours question de leur état d'adopté, comme s'ils ne pouvaient pas devenir des adultes "bien" à cause de leur naissance.

Je dirai simplement que c'est un livre jeunesse qui n'a pas très bien vieilli.
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Alice et le carnet vert

The Clue in The Diary

Adaptation française : Anne Joba

Illustrations : Albert Chazelle



ISBN : Inusité à l'époque



Livre très important dans la série puisque Mildred Wirt Benson y fait se rencontrer pour la première fois Alice et celui qui deviendra son boy-friend, Ned Nickerson, l'un des rares personnages américains à avoir conservé son nom originel dans la version française. Celle parue chez Hachette en 1962 est d'ailleurs une édition déjà abrégée par rapport à l'édition originale, parue chez Grosset & Dunlap, à New-York, en 1932. Nouveau tripatouillage dans les rééditions de notre époque où tous les passages incluant Ned et Alice sont réécrits de manière à faire croire qu'ils se connaissent peut-être pas depuis l'enfance, mais presque. Donc, un conseil : ou bien vous vous procurez l'original (ancien si possible) en anglais, ou bien vous vous en tenez à la version Hachette des années soixante qui, en dépit de ses "coupures" demeure relativement fidèle à son modèle. A moins que vous n'ayez la chance de tomber sur un exemplaire français Hachette intégralement couvert de toile verte et qui, lui, présente le texte intégral.



Selon l'ordre de parution américain, "Alice et le Carnet Vert" reste cependant le septième volume de la série. Alice fait la connaissance de Ned dans des circonstances un peu bizarres : stoppée par l'incendie d'une maison alors qu'elle rentre sur River City en compagnie de Bess et Marion, la fille de James Roy, lorsqu'elle veut quitter les lieux, aperçoit un jeune homme déjà au volant de son cabriolet et qui, comme il l'explique à une Alice tout d'abord méfiante, cherchait simplement à retirer la voiture d'une zone qui devenait dangereuse, l'incendie progressant à toutes flammes, poussé par un vent violent. Vous vous en doutez, Ned va tout faire pour revoir Alice et il deviendra très vite l'un des personnages récurrents de la série. Comme le veut l'époque, leurs relations restent très chastes. Les Japonais devraient songer à nous en donner une version "manga", tiens : je suis sûre que ça nous étonnerait sans, pour autant, tomber dans le vulgaire ...



Dans cette enquête qui commence par l'incendie de cette superbe maison, propriété d'un revendeur de brevets créés par les autres, Felix Raibolt, surnommé "Felix le Renard", le hasard veut qu'Alice croise un homme, grand, blond, au visage plutôt émacié et pour le moins inquiet, qui semble ni plus ni moins s'enfuir. Immédiatement, elle pense se trouver en face du pyromane mais le reste du livre va nous prouver le contraire. Alice découvre aussi sur le terrain un petit carnet à la jaquette verte et rempli de notes dont l'essentiel sont en suédois.



Or il se trouve, par le plus grand des hasards, qu'Alice et ses amies cherchent à venir en aide à Mrs Doll et à sa fille, une enfant charmante surnommée "Douce" - n'est-ce point tout dire ? - dont le père, qui créait des inventions et cherchait à vendre ses brevets avait justement rendez-vous avec Raibolt le soir de l'incendie. Ou quelque chose d'approchant. En tous cas, les deux hommes se connaissaient et il paraît bien que, fidèle à sa stratégie de fripouille ayant pignon sur rue, Mr Raibolt (dont on a perdu la trace entretemps, le même jour que l'incendie), avait bel et bien acheté l'un des brevets de Mr Doll - lequel, soulignons-le, a américanisé son nom car il est en fait d'origine suédoise - mais pour une poignée de sapèques - et encore ...



Au fur et à mesure que progresse le récit, tout accable de plus en plus le malheureux Doll qui se fait même arrêter pour la disparition de Raibolt. Mais, soutenu par son équipe habituelle, à laquelle nous pouvons désormais ajouter Ned Nickerson, Alice Roy / Nancy Drew veille au grain ...



Le lecteur de romans policiers averti s'étonnera sans doute que, bien qu'aucun cadavre n'ait été retrouvé dans les décombres, la police de River City estime dès le départ que Raibolt a achevé sa vie en fumée. Mais nous sommes dans la littérature pour la jeunesse et ce genre de détails n'est pas ici ce qui prime, au contraire de la personnalité de l'héroïne, de la bienveillance protectrice de son père (James Roy est un "pilier" sur lequel on peut compter et qui, de par sa profession, c'est très important, représente la Loi), des différences amusantes existant entre la brune Marion, le "garçon manqué" de la bande et sa cousine, Bess, blonde et plutôt potelée, toujours prête à s'évanouir à la vue du moindre bout de patte d'une araignée morte, de cette nouvelle pièce de l'échiquier, brune, jeune et séduisante, étudiant et de bonne famille, qui vient d'apparaître sous les traits de Ned Nickerson, victime de ce que l'on appelle encore de nos jours "le coup de foudre", de l'incontournable Sarah qui participe à cette enquête en permettant à Alice de faire traduire le fameux carnet par leur boulanger, un immigré suédois, de la véritable mégère que symbolise l'horrible Mrs Raibolt, qui joue encore à la veuve en grand deuil alors qu'on vient de retrouver son mari, bref, de toute cette ambiance si chaude, si rangée, si structurée où l'Aventure - on l'espère bien - va débouler comme un chien dans un jeu de bowling et autoriser une intrigue palpitante qui, une fois résolue, permettra de remettre les quilles en place pour le prochain strike.



A lire et à relire, bien sûr. Et à faire lire ! Ou alors, vous avez perdu toute l'enfance de votre coeur et c'est bien triste. ;o)
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Alice et le clavecin

Auteur se dissimulant derrière le célèbre pseudonyme : Mildred Wirt Benson

Titre original : The Secret In The Old Attic

Traduction : Alice Juba



ISBN 1974 : 2 01 001222 4



Dieu ! que ce post est vieux ! C'est que Nota Bene a mis dix ans à peu près pour prendre son ampleur actuelle et nul ne peut être à la fois au four et au moulin, n'est-ce pas ? Et dites-vous bien, nous l'avouons pour notre part sans aucune honte, que, sans Mildred Wirt Benson, Paul-Jacques Bonzon et bien entendu l'Incontournable comtesse de Ségur, nous n'eussions peut-être jamais lu Balzac, Faulkner ou encore Barbey d'Aurevilly, voire même Arthur Machen.



Alors merci, merci à tous ces personnages récurrents de la série "Alice" que je cite ci-après :



1) Alice Roy, bien sûr (Nancy Drew dans la version originale), dix-huit ans, blonde, mignonne, intelligente, fille d'un sollicitor qui lui a légué, semble-t-il, son goût du mystère et de la recherche ;



2) James Roy, le sollicitor en question, l'un des notables de River City, réputé pour son intégrité professionnel et qui est resté veuf à la mort de sa femme. Il lui arrive de confier des affaires à Alice et, parfois, il est lui-même, comme dans "Alice au Manoir Hanté", la victime de l'intrigue ;



3) Sarah, la gouvernante qui a élevé Alice. Réputée pour sa gentillesse, sa fermeté, ses talents culinaires et des qualités dont j'ai perdu le nombre, elle est aussi connue pour s'inquiéter si Alice ne rentre pas à l'heure ...



4) Elizabeth (Bess) Taylor, blonde et "belle plante", et sa cousine germaine, Marion Webb, aux cheveux noirs "à la garçonne" et aux allures beaucoup plus sportives, toutes deux amies d'enfance d'Alice qu'elles suivent aveuglément non sans que la première grognonne souvent de la témérité d'Alice et sans que la seconde serve souvent de "planche de salut" ;



5) Edward (Ned) Nickerson, étudiant à l'Université d'Emerson, rencontré par Alice en 1932 (soit deux ans après la création de la sério) dans "Alice et le Carnet Vert / The Clue in the Diary" et qui devient son boy-friend attitré. Il est joli garçon et pas bête : ça ne gâche rien.



Dans "The Secret In The Old Attic", Alice s'étonne d'ailleurs que Ned ne l'ait pas encore contactée pour l'inviter au bal traditionnel des Etudiants d'Emerson et cela la peine, c'est sûr. Fort heureusement pour la distraire, son père se voit confier la mission de retrouver un plagiaire par un descendant désargenté de vieux Sudistes, Philipp March, ancien militaire qui a fait a Grande guerre et a eu la malchance de perdre son fils unique (l'auteur des chansons) lors du conflit suivant. Or, Il est vital, tant pour Mr March que pour sa petite-fille Moira, qu'il élève, de retrouver ce plagiaire qui s'est introduit chez lui et lui a volé au moins une chanson de son fils, laquelle chanson fait désormais un tabac à la radio. Sinon, il sera obligé de vendre la maison, de placer Moira en institution et d'aller lui-même à l'hospice.



Dans la vieille maison qui date du temps de l'Esclavage, Alice fouille, cherche, éternue et enlève les toiles d'araignées, avec l'aide de Bess qui manque s'évanouir à chaque souris qu'elle voit, et de Marion, qui se contente d'ouvrir la porte pour libérer le pauvre animal. Mais c'est vraiment une drôle de vieille maison : les cordes d'une guitare solitaire y jouent la nuit, Moira disparaît (mais on la retrouve vite), une porte dérobée s'ouvre devant Alice sous la pression de la main d'un squelette bloquée dans le placard, des araignées aussi étranges que nombreuses vont et viennent, un mystérieux clavecin a été caché dans une mansarde secrète (mais pas de rouleaux de musique avec, semble-t-il) et, comme si cela ne suffisait pas, voilà Mr Roy sollicité en même temps pour une affaire très moderne d'espionnage industriel sur la fabrication d'un procédé révolutionnaire de la soie ....



Même quand on connaît les "ficelles" Caroline Quine, on sourit toujours avec émotion de la façon dont l'affaire est enlevée et résolue ainsi que de l'habileté avec laquelle se mêlent, comme ici, plusieurs affaires en apparence aussi dissemblables que possible. Et on se laisse une fois de plus capturer, fasciner, séduire, hypnotiser par cette atmosphère que nous restituent admirablement (et de façon si reconnaissable pour les initiés) les illustrations d'Albert Chazelle - un peu vieillottes, certes, mais "Alice et le Clavecin" date de 1944 et ne sortit en France qu'en 1967.



"Alice et le Clavecin" constitue l'une des portes les plus attirantes qui nous donne accès à ce pays de sécurité que symbolise toute la série "Nancy Drew." Bon, d'accord, les Méchants manquent un peu de subtilité et les Gentils ne sont pas loin de l'auréole céleste. Oh ! Personne n'est vraiment parfait à 100% mais ce monde-là est si structuré, si net, si apaisant ... On referme le livre et l'on se plonge, pourquoi le nier ? dans un tourbillon de regrets, ceux de cette époque que l'on a traversée il y a maintenant si longtemps, où les éditeurs avaient la courtoisie ne pas "abréger" les textes originaux et où tout était encore permis à nos espoirs et à nos illusions.



Enfin, du moins le croyions-nous ...



Mais chaque fois, le miracle renaît : à nouveau, on croit ... N'est-ce pas merveilleux ? ;o)



Courez voir et à bientôt car nous reparlerons d'Alice Roy / Nancy Drew, vous pouvez y compter. Bonne plongée dans le passé littéraire qui, ne l'oubliez pas, a façonné une part non négligeable de notre - de votre - personnalité de Lecteur ... ;o)

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Alice et le Médaillon d'or

Livre très intéressant, que je conseille au personne d'environ 10 ans.

Il est question d'une jeune fille nommée Alice Roy, fille d'un détective privé renommé, passion que l'on découvre ici héréditaire.

Cette histoire est bien menée (rebondissement, découverte de détective...).

Mais je ne m’étendrai pas sur le résumé et mes impressions. Je vous décris ici toute la série par l'intermédiaire d'un seul.

Tout ce que je veux dire, c'est qu'elle a bercée mon enfance (je dis ça j'ai 14 ans...) et que malgré le fait que je ne sois pas fan de polard, cette série à longtemps (très même) été ma préférée. Les personnages sont EXTRÊMEMENT ATTACHANT, et je peux même dire avoir eue, un certain temps, l'impression d'avoir des amis : Alice, Bess, Marion, Ned, Daniel, Bob et Sarah, cachés dans mon étagère dans une vingtaine de livre. Mais cela, c'était avant que je ne découvre le Mouron Rouge bien sûr !

Je vous les conseille vivement !!



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Alice et le pickpocket

Alice rencontre une vieille femme, qui lui raconte qu'elle était la souveraine d'un pays, et que sa famille a été anéanti. Seule, elle a pu s'échapper. Ainsi que son petit fils, emmené par sa nourrice. C'est par un pickpocket, qui fera tomber une photo de cet enfant disparu, que Alice va retrouver sa trace. Mais est-ce que ce Michel est le vrai prince ?
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Alice et la poupée indienne

J'adore ce livre, je l'ai relu il y a quelques jours avec un immense plaisir.

Enfant, j'ai lu la quasi totalité des Alice, et celui ci a toujours été mon préféré.

J'ai toujours frissonné avec Alice,et les poupées indiennes.

C'est un roman jeunesse bien ficelé, avec une histoire bien écrite et qui se tient de la première à la dernière page.

Ce n'est pas gnan gnan et j'adore vraiment ce roman jeunesse, je lui mets avec un immense plaisir cinq étoiles :)
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Alice et l'ancre brisée

Je devais avoir 8 ou 9 ans quand j'ai découvert la série consacrée à la jeune détective Alice Roy. A cette époque, j'aimais déjà les livres, mais cette série a vraiment renforcé mon goût pour la lecture. Une fois plongée dans une enquête d'Alice, rien ne pouvait m'en sortir. Je rêvais d'être à la place de cette détective amateur ! Explorer des maisons hantées, résoudre un mystérieux vol de bijoux, retrouver une personne disparue, démasquer de soit-disant fantômes... les enquêtes d'Alice me semblaient toujours follement excitantes et ne manquaient pas d'assouvir ma soif d'aventures et de mystères.



Aujourd'hui, j'ai relu "Alice et l'ancre brisée", probablement l'une de mes aventures préférées de la jeune détective. Alice reçoit un courrier lui annonçant qu'elle a gagné un séjour pour deux dans un hôtel sur une île paradisiaque aux Bahamas. Un fait plutôt étrange puisque la jeune fille n'a participé à aucun concours ! Alice et son père étant déjà occupés par une enquête, ce sont Bess et Marion, les meilleures amies d'Alice, qui partent pour l'île de l'ancre. Mais Alice a un mauvais pressentiment. En faisant quelques recherches, elle découvre que l'hôtel qui leur a envoyé l'invitation est en réalité fermé. Qui plus est, impossible d'entrer en contact avec quiconque sur l'île...



L'enquête est captivante grâce à une intrigue à l'atmosphère particulièrement mystérieuse et angoissante. Les scènes sur l'île déserte sont très réussies, surtout quand la nuit tombe et plonge les personnages dans l'obscurité et la peur. Dommage que le roman ne compte que quelques illustrations de Philippe Daure car elles sont très jolies et illustrent bien le texte.
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Alice et le tiroir secret

J'ai aimé ce livre parce qu'il y a du danger. Et surtout l'héroïne, Alice qui est prête à tout pour élucider l'enquête même si ça pouvait être mortel.



#Florath
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Alice et les faux-monnayeurs

Là encore, 5 étoiles pour toute la série dont je me délectais... il y a maintenant plusieurs décennies. Souvenirs, souvenirs...
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Alice et l'ancre brisée

Alice Roy est stupéfaite : son père lui propose qu'elle se joigne à lui afin de participer à une enquête. Elle ne demande que ça, elle la jeune détective, qui avec l'aide de ses cousines Marion et Bess, a déjà résolu bon nombre de mystères. Dans le même laps de temps, elle a devoir résoudre une autre énigme : comment se fait-il qu'elle ait gagné un séjour aux Bahamas (dont vont profiter ses cousines), alors qu'elle n'a participé à aucun concours ? Ne serait-ce pas un piège ?



J'ai retrouvé avec plaisir Alice Roy, mon héroïne préférée lorsque j'étais enfant. Une lecture passionnante et sympathique que je ne peux que recommander à de jeunes lectrices et lecteurs.
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