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3.67/5 (sur 713 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Oise , 1973
Biographie :

Caroline Vermalle est une voyageuse, férue de dépaysement, d’aventure et de cinéma.

Cette fille de pilote de chasse déménage dix fois avant de quitter le cocon familial à 17 ans. Elle décroche ensuite le diplôme de l’Ecole Supérieure d’Etudes Cinématographiques.

Puis elle s’exile à Londres à 21 ans. Outre-manche, elle est embauchée par la BBC où elle grimpe les échelons et devient productrice associée.

Et quand, en 2006, Caroline a enfin réalisé son rêve en faisant carrière dans la production audiovisuelle de documentaires, elle épouse un architecte sud-africain. Elle démissionne de la BBC, et déménage en France en décembre 2007.

À trente-cinq ans, Caroline Vermalle publie son premier roman aux éditions Calmann-Lévy.

Elle a reçu le prix Nouveau Talent 2009 de la Fondation Bouygues Telecom - Metro.
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Source : carolinevermalle.typepad.fr
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À propos de la créativité : la cité perdue


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« Dans l’atelier Chasse au trésor, chacun dans son coin réfléchit à ce qui le rend heureux. On visualise… la vie idéale, si vous voulez. On colle des images des magazines, des trucs qu’on trouve. […] Je vous raconte pas le nombre de brochures de voyages qui se sont retrouvées en morceaux. Mais finalement, tout le monde finit par creuser un peu plus profond. On arrive à des choses très personnelles. À la fin, y en a pas deux de pareils, des collages. » (p. 69)
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- Jacqueline, elle veut te parler dans la cuisine, murmura-t-il.
- Oui, je sais, mais moi j'ai pas envie. Là, fit Arminda en baissant la voix comme lui.
- Oui, mais je crois qu'elle veut te dire pardon. Et tu m'as dit qu'il faut toujours écouter les gens quand ils veulent dire pardon.
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Les hommes prétendent qu'un battement d'ailes de papillon suffit à provoquer séismes et tempêtes. Les insectes n'ont pas le goût des révolutions, mais certains d'entre eux sont poètes. C'est l'apanage de ceux qui savent que la vie est courte.
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C’est pas grand-chose, croire, c’est donné à tout le monde, il suffit juste d’y mettre du sien, de faire taire le bruit alentour, d’ouvrir les yeux et de voir sa bonne étoile. Les gens n’y croient pas, à leur bonne étoile, c’est dommage. Et ils ont tort, bien sûr. Elle est là pour chacun, seulement, il faut prendre la peine de la chercher. Des fois, elle brille dans des trucs minuscules, des trucs de rien du tout. Une présence, par exemple. On est sept milliards sur terre et pourtant, par une espèce de miracle incompréhensible, il suffit d’une voix, d’un cœur, d’une façon de voir les choses pour tout illuminer d’un coup. J’en ai connu, des gens qui brillaient comme des fous alors que personne ne leur prêtait attention. Ils ont tellement compté pour moi qu’ils sont devenus ma Voie lactée.
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« On se dit qu’on a du temps, et qu’on fera tout ça plus tard, quand il y aura les bonnes conditions et tout. Mais les bonnes conditions, elles arrivent jamais. »
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Chaque pas chassait l'inessentiel, le pressé, l'anxieux, l'insatisfait.Le temps semblait déserter les jours. Non pas qu'il rajeunissait; mais c'était l'idée de l'âge qui prenait un coup de jeune. Car finalement, l'âge ne comptait plus.Les paysages, la vie, tout ça : il ne les voyait plus défiler, il était dedans .Et ma foi, il y était plutôt bien.
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« À cette heure de la soirée, Jacqueline ressemblait encore à toutes ces épouses bourgeoises que le confort d’un mariage sans amour a transformées en papillons épinglés. » (p. 16)
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Elle avait cette façon de regarder par les portes ornées, juste avant de partir, qui était triste. Ce regard était de plus en plus triste, d'ailleurs, et elle avait l'allure d'une héroïne dramatique. Antoine se souvint de Michèle Morgan qui jouait Nelly dans "Le Quai des brumes". Elle avait d'beaux yeux, Nelly, Gabin l'avait dit. Mais ce qu'il n'avait pas dit, et qu'Antoine avait vu, c'était que dans ces yeux, il y avait un bateau, un départ, un truc qui veut s'échapper. Et dans les yeux de Rose, c'était pareil.
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Antoine avait trente ans et des poussières et un physique fait de tant d'anomalies qu'il était mathématiquement impossible qu'il soit beau. Des dents de devant un peu écartées, une mâchoire inférieure qui s'avançait trop, des cheveux pas tout à fait courts, pas tout à fait longs mais tout à fait ébouriffés, des pattes passées de mode qui descendaient sur ses joues souvent mal rasées, des oreilles légèrement décollées, et pour finir, un auriculaire manquant à la main droite. Si on avait pris Antoine Bédouin en kit, on aurait voulu se faire rembourser des pièces. Et pourtant, les fois où il souriait, c'était comme un puzzle qui se mettait en place tout seul et sa pièce manquante apparaissait au grand jour : le vert de ses yeux, celui de la mer de Villerude quand le ciel gris se fend d'une éclaircie ; le vert vivifiant, profond et brillant de la promesse de jours meilleurs.
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Ce que Jacqueline ignorait, c'était que le regard méfiant des vieilles dames, Arminda en avait fait son affaire. A trente-cinq ans, elle avait presque dix-sept ans d'expérience en tant qu'aide ménagère aux personnes âgées, sans compter son enfance d'immigrée : les regards méfiants, elle était tombée dedans quand elle était toute petite. A ce jeu-là, ce ne serait pas la cousine maigrichonne qui gagnerait.
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