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Au programme de C à vous la suite :
Invitée : Caroline de Bodinat - Journaliste
Immersion dans le quotidien des pompes funèbres
Caroline de Bodinat, dans les coulisses de la mort
Demain dès l'aube : Hymne à la vie
L'Oeil de Pierre Lescure - Des chansons de Noël hyper réalistes
Invités : Franck Dubosc, Emmanuelle Devos et Danielle Fichaud
F. Dubosc, E. Devos & D. Fichaud : Noël Joyeux !
Un drôle de Noël avec F. Dubosc, E. Devos & D. Fichaud
Ils nous promettent un drôle de Noël !
Emmanuelle Devos & la comédie
Danielle Fichaud, master class
Franck Dubosc
avant la comédie
Invité : -M-
On aime toujours autant M
M, ondes sensuelles !
M, sa tournée entre rêve et réalité
M sur grand écran !
M de A à Z
M & Johnny Hallyday, rencontre au sommet
le live : M - Home
Les actualités de Bertrand Chameroy
Ce que vous ne verrez pas ce soir
Aurélien Rousseau, ministre de la Santé
mais pas de l'Economie !
Bon vent moussaillons !
L'oreillette vivante, cette merveille de technologie !
Attention, mercato surprise
On se fait plaisir à la cantoche de France info !
L'ultime épisode de Château de cartes
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« – Mais t'assumes pas quoi ? Demanda-t-il en tentant de garder son calme.
– Tout, rien, les enfants... je n'assume pas le côté trois pour le prix d'un, cette sensation de toujours devoir quémander un signe, un sourire de leur part, une approbation de la tienne, Françoise que ne lâche rien, mon incapacité à m'imposer, tes chemisettes, les rouleaux de PQ qu'on se trimballe par lots de quinze, les samedis à l'Hippopotamus, tout ça. »
- Votre jupe, Rocheron, elle est tellement courte que s'il fallait emballer un sushi avec, meme le riz dépasserait.
« – Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faîte par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompé et j'ai trompé. (…) Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer. Je vous prends avec vos défauts et je crève de soif, je commanderais bien une menthe à l'eau. »
« Une paire de patins sur chaque épaule, la mienne en travers des bras, je regagnai la voiture en râlant.
Jamais, par amour, je n’avais fait autant d’efforts, rien ne m’était épargné , il n’y avait pas de justice » ..p 111.
- Depuis ton divorce, tu te sens coupable, [tes enfants] le savent et ils en jouent.
(p. 106)
(...) j'ouvris mon ordinateur sur le monde merveilleux de Disneyland. Rubrique hôtels, quatre clefs d'or en forme de Mickey. Je fis dérouler le texte, m'arrêtai sur le panégyrique de la suite Cendrillon. Les tournures de phrases me filèrent le bourdon. "... vos pantoufles de vair se sentiront comme à la maison." Papiers peints surmontés de frises rose malabar, canapés en satin, bouillonnés de rideaux.
(p. 38)
Ce sont surtout les fruits qui m'ont fait penser au paradis.[...]
J'ai repris un abricot. Puis une prune. Puis plein d'autres. J'ai eu mal au ventre. Tout s'est terminé au fond du jardin, dans le cabinet en bois.
J'ai compris que le paradis, ça ne durait pas une éternité.
Je peux vous dire que depuis le soir où je vous ai croisé, je pense à vous comme si vous me manquiez. Si je joue, oui, c'est uniquement des cils. Je peux vous dire que je n'ai jamais demandé qui que ce soit en mariage, je ne cherche pas un géniteur pour des enfants, ni à m'embourgeoiser. Moi aussi, j'ai réussi à foirer des histoires d'amour. Plein. J'ai dit oui, une fois, à une demande faite par fax jusqu'à la fin d'un rouleau de papier, parce que je trouvais ça romanesque, j'avais vingt-trois ans. On m'a trompée et j'ai trompé. Alors, j'ai annulé le mariage avant d'envoyer le bon à tirer des faire-part. Je suis une butineuse, c'est vrai. Depuis que je vous ai croisé, les autres ne m'intéressent plus ou pas. Quand je vous parle, mon assurance se déballonne. J'aime votre voix qui prononce mon prénom, il vous va bien. Quand vous me regardez comme vous le faites maintenant, j'ai envie de vous. J'ai envie de marcher avec vous, j'ai envie de légèreté, de vous connaître, de vous aimer.
"- Fini de jouer ?
- Je ne joue pas. Ou si, oui, t'as raison. Je joue un rôle qui ne me convient pas et ça me fait peur. Peur, tu comprends ? Je joue à faire la bouffe, à desservir, à faire le plein de bouffe, à ramasser les pots de yaourts qui trainent sur le canapé, à négocier en permanence pour qu'on daigne m'aider, je joue à me priver de sortie quand ils sont là, à me compliquer la vie avec des gosses qui ne m'aiment pas [...]
Ça ne me ressemble pas, je n'ai pas envie de cette vie-là."
-D'accord, c'est noté. Après, je vous invite à dîner.
-M'inviter à dîner ? C'est très aimable, mais dans quel objectif ?
-Comment ça ?
-Oui, c'est quoi, l'idée ? Parce que me sortir le grand jeu en m'invitant chez un étoilé et me couvrir de fleurs jusqu'à ce que je devienne votre maîtresse, si c'est ça votre idée, je vous en remercie, je suis très flattée mais ça ne m'intéresse pas.
-Et qu'est ce qui vous plairait au juste ?
-Au minimum, que vous m'épousiez. Après, on verra.
Philippe ôta subitement les pieds de son bureau, me cria tout bas « T'es malaaade ? ». De l'autre côté du fil, il y eut un blanc et des points de suspension.
-Je peux vous rappeler ce soit ? Je ne suis plus seul dans mon bureau.
-Vous trouverez mon numéro dans les pages blanches.
-Mathilde ?
-Oui.
-Vous ne demandez quand même pas à tous vos clients de vous épouser ?
-Seulement à ceux qui me trouvent lamentable. Vous êtes le seul. Bonne fin de journée.