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3.76/5 (sur 75 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/12/24
Biographie :

Pierrette Pernot, alias Catherine Arley publie son 1er roman policier "Tu vas mourir" en 1953 qui connait un succès d'estime. Rejetée par les éditeurs français, son 2ème livre "La femme de paille" (publié en Suisse) a été traduit en 24 langues, adapté au théâtre puis au cinéma par Basil Dearden avec Gina Lollobrigida et Sean Connery . Ce n'est qu'à partir de 1972 qu'elle connaîtra la notoriété en France grâce aux Editions Euredif qui font d'elle l'écrivain vedette de leur collection "Suspens".

3 de ses romans ont été récompensés par des prix littéraires :
- "Les beaux messieurs font comme ça", prix international du suspens en 1968,
- "A tête reposée, prix du suspens français en 1979,
- "A cloche-coeur", prix du roman d'aventures en 1981.

"Duel au 1er sang" a été adapté au cinéma par Sergio Gobbi en 1975, sous le titre "Blondy", avec Bibi Andersson. Catherine Arley a en outre écrit de nombreuses nouvelles policières éditées par Mystère Magazine, version française de la mythique revue américaine Ellery Queen's Mystery Magazine. Bien qu'ayant vendu 2 millions de livres, elle est tombée dans l'oubli. Les archéologues littéraires trouveront dans sa bibliographie quelques belles pépites.
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Bibliographie de Catherine Arley   (26)Voir plus

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Chronique consacrée aux grands noms de la littérature policière, et animée, depuis octobre 2018, par Patrick Vast, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour la 33ème chronique, le 06 novembre 2019, Patrick présente l'autrice française Catherine Arley. Patrick Vast est aussi auteur, notamment de polars. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://patricksvast.hautetfort.com Il a également une activité d'éditeur. À voir ici : https://lechatmoireeditions.wordpress.com La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La vie m'a tout appris. Heureusement je n'ai rien compris, cela me permet d'écrire des histoires et d'éviter de délivrer des messages.

interview de Catherine Arley
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- la liberté commence toujours par l,
abandon de ceux qui nous retiens.
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Les annonces rédigées en abréviations de trois ou quatre lignes requéraient son habitude pour les transcrire en langage clair ; mais, initiée, elle n’hésitait jamais. Ses yeux parcouraient les lignes tandis que sa main portait machinalement une tartine à sa bouche.
Soudain, son propre mécanisme cessa de fonctionner. Elle la vit… Rien ne la différenciait des autres et, pourtant, la pépite qu’elle cherchait depuis le jour où elle avait décidé de s’abonner au journal brillait de tous ses feux.
Lentement, elle relut :
« Ayant fortune considérable, cherche en vue mariage compagne agréable, hambourgeoise de 25préférence, n’ayant jamais été mariée mais connaissant la vie, sans famille ni attache, qui accepterait vie luxueuse et aimerait les voyages. Ingénue ou vieille fille s’abstenir. »
Ayant fortune considérable…
Elle arrêta la radio. Fabuleux mais invraisemblable qu’un milliardaire soit réduit à chercher une femme par les petites annonces !
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En ouvrant la porte, elle crut que ce vendredi serait semblable aux autres, ni plus gai, ni plus triste ; pourtant, elle ne devait jamais par la suite oublier ce jour où se déclencha la machination.
Elle se pencha pour ramasser l’hebdomadaire posé en équilibre sur la bouteille de lait, referma la porte et se dirigea vers la cuisine en traînant ses savates. Elle tourna le bouton de la radio posée sur le buffet, prit le pain dans la corbeille, en coupa deux tranches, les glissa dans les compartiments du grille-pain, le brancha et fit bouillir le lait. Elle prit un peigne et se coiffa machinalement pour retarder, par un masochisme délectable, l’instant de consulter son journal. Seule la page huit l’intéressait. Sur six colonnes s’étalait le courrier du cœur, celles de gauche concernaient les femmes en quête d’une âme sœur, celles de droite, les hommes à la recherche d’une femme. Hildegarde ne s’intéressait qu’à cette rubrique.
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Les yeux rêveurs de Hildegarde allaient alternativement du billet à la lettre, tapée à la machine comme une vulgaire circulaire et sans doute même dictée à une secrétaire.
Combien d’exemplaires s’étaient posés ce même jour sur Hambourg, telle une volée d’oiseaux blancs !
Hildegarde ne devait pas penser à la concurrence possible. Pour la première fois de sa vie, elle allait voyager et descendre dans un palace aux frais d’un inconnu.
Même si elle faisait partie d’un groupe, elle avait triomphé de la première épreuve.
L’aventure enfin commençait et le mariage devenait sinon probable, du moins possible, envisageable en tout cas, bien que dans ce projet d’hymen le seul mot qui le justifiait n’ait jamais été prononcé de part et d’autre ; le mot « AMOUR ».
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Il hocha la tête d'un air vague. Les boutiques de fanfreluches n'étaient pas son rayon. Elle le comprit à son expression maussade.
- Et alors ? demanda-t-il d'un ton rogue.
Par provocation, elle déclara sans ambages :
- J'ai peur, monsieur le Commissaire. J'ai peur... d'être tuée... ou de tuer !
Au silence attentif qui suivit sa déclaration, elle sut qu'elle avait marqué un point. C'était surtout le deuxième terme à l'alternative qui intriguait le policier.
- Pouvez-vous répéter ?
- Vous avez bien entendu. En détachant chaque mot pour leur donner le maximum d'impact, elle répéta lentement :
" J'ai peur d'être tuée ou de tuer".

Page 11
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Le commissaire répondit sans quitter des yeux la jeune femme.
"Toutes blessent, la dernière tue"
- De quoi parlez-vous ?
- Des heures.

Page 59
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Après avoir allumé une cigarette, elle réfléchit. « Hambourgeoise de préférence, n’ayant jamais été mariée, sans famille ni attache »… « Hambourgeoise »… Il préférait sans doute une compatriote. « Sans famille »… Il se préservait de l’invasion d’une meute de pique-assiettes… « Ingénue ou vieille fille s’abstenir »… C’était net.
Les mots magiques « fortune considérable » s’allumaient comme les tilts des machines à sous.
Le prétendant cachait sans doute derrière le bouclier de sa fortune une tare soit physique, soit morale, mais Hildegarde n’était pas en position de faire la difficile.
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Alors, commença pour Gilbert la période abominable. Inquiet, désœuvré, condamné à un silence qu’il savait ne pouvoir respecter longtemps, il errait de bistrot en bistrot, achetait chaque jour les quotidiens et, tel un criminel endurci, les parcourait, debout, près du kiosque, souhaitant et redoutant à la fois trouver un article concernant la voiture de Mme Brise-Miche pour enfin être délivré de cette incertitude, mais les grèves, la politique et les séismes internationaux titraient sur trois colonnes et laissaient peu de place aux francs-tireurs.
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En ouvrant la porte, elle crut que ce vendredi serait semblable aux autres, ni plus gai, ni plus triste. Pourtant, elle ne devait jamais, par la suite, oublier ce jour où se déclencha la machination.
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