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Citations de Catherine Bensaïd (164)


Notre monde intérieur est sans cesse parasité par des pensées qui nous sont imposées, et qui nous donnent parfois de la vie une vision plus dramatique qu'elle ne l'est : nous interprétons à tort certains faits et gestes d'autrui, et nous allons jusqu'à nous rendre malades dans des situations qui, nous le savons bien, n'en valent pas la peine.
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Cette vie, notre vie, apprenons à l'aimer. Une fois pour toutes ; pour en jouir, ensuite, au fur et à mesure. Accordons nous le temps et la liberté de trouver ce qu'il nous faut aimer, chérir, privilégier. Le choix s'imposera de lui-même si nous sommes en confiance. Rien n'est acquis : tout reste à recréer, à inventer, innover. Les instants changent, imprévisibles : nos plaisirs, nos désirs s'y adapteront. Mais ce qui dépend de nous, à nous de lui donner vie. Chantons, rions, pleurons, dansons. Vivons.
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Nous créons chaque jour notre vie avec ce qui nous est donné de vivre : la presence ou non d'un compagnon, l'amour ou la mésentente au sein de la relation, un métier épanouissant ou dans lequel on s'épuise et ne se reconnaît pas, des relations familiales harmonieuses ou pesantes, une belle vitalite ou une fatigue chronique, un état psychique apaisé ou anxieux, joyeux ou dépressif. La réussite d'une journée n'est pas le seul fait d'une présence ou d'une absence : c'est notre état d'être face à ce que nous vivons, la mise au monde de cet instant.
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Des qu'une route nous paraît être la bonne, il est bon de s' y engager ; nous ne devons pas craindre de perdre ce qui nous aurait amenés à tout perdre si nous n'avions pas agi de la sorte. La transition est toujours douloureuse, mais au moins amène-t-elle une ouverture possible. Un présent qui nous fait souffrir ne laisse entrevoir que de nouvelles souffrances.
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Obéir complètement au désir de l'autre pour soi, c'est comme la mort
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Catherine Bensaïd
Ne vous êtes-vous pas demandé si l'amour que vos parents vous portaient ne s'adressait pas finalement à un autre que vous : un amour qui vous donnait la sensation d'être nié en vous imaginant toujours différent de ce que vous étiez ?
Un amour qui vous faisait croire sans cesse que vous étiez imparfait, ou bien, mais est-ce vraiment plus facile à vivre, que vous étiez toujours parfait.
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Si on ne parle pas de ce qui va mal, on ne peut évoquer ce qui va bien. Si le malheur n'est pas exprimé, le bonheur n'a pas de place pour être dit et vécu. Les douleurs doivent sortir des profondeurs où elles sont enfouies et se rendre visibles, même au risque de faire mal, afin de disparaître ensuite.

Ce n'est qu'après des mois et des mois de larmes, larmes de l'enfant inconsolable que nous portons en nous, que chacun peut se retrouver. Ou se trouver : certains se sont tant éloignés d'eux-mêmes qu'ils ignorent s'être perdus.
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Ma chère maman, tu étais comme toutes les mères, riche de paradoxes. Triste et joyeuse, désespérée autant que passionnée, entière dans tes sentiments, mais retenue par tes doutes, grave et enfantine, coquette et poète.
Et comme toutes les filles, j'ai appris de toi que la vie est paradoxe.

Ton approche humoristique de la vie nous a fait partager bien des rires et des complicités. Toujours en quête de savoir, tu m'as associée à tes interrogations et tes recherches : dès qu'un enseignement, un livre ou une découverte pouvaient m'intéresser, nous enrichir l'une et l'autre, tu m'indiquais le chemin.

J'ai grandi avec toi. Et tu as grandi avec moi.
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Faire silence, c'est voir du dedans son monde intérieur, entendre les silences de son coeur, les silences entre les mots, ce qui ne se dit jamais ou que l'on ne prend pas le temps d'entendre.C'est faire le vide des émotions invalidantes pour laisser la place à une écoute de plus en plus fine et subtile, l'écoute de sa musique intérieure.C'est écouter son âme, la musique de l'âme.
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Prenons le risque de vivre, car c'est bien de risque qu'il s'agit : celui d'aller vers la lumière et de faire la lumière sur ce que nous ne voulons ni voir ni savoir.Ouvrons notre porte à la joie même s'il nous faut affronter pour cela nos démons.Il n'y a pas de joie sans larmes et les larmes ne sont pas toujours tristes.
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Pour mon père une seul chose comptait : les examens. Résultat, j'ai raté mon bac. J'avais besoin d’exister autrement que par l'intermédiaire de mes études. Obéir complètement au désir de l'autre pour soi, c'est comme la mort
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De tous les héritages, on peut faire sa force ou sa fragilité, sa force et sa fragilité. Il n'est pas de familles sans histoires compliquées, difficiles, douloureuses. De toutes ces histoires passées dramatiques et heureuses, on doit faire notre histoire.
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Pour être capable de penser l'autre, il faut être libéré d'un excès de préoccupations nous concernant, préoccupations qui ne laissent aucune place à la réflexion sur l'autre
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Tout notre travail d'être humain, d'adulte en devenir, va consister à "lâcher prise", à nous permettre de devenir un jour autonomes : apprendre à "voler de nos propres ailes". Nous allons prendre appui sur nos forces intérieures et non sur celles, toujours aléatoires, qui nous viennent du dehors.
L'autre ne peut nous donner que ce que nous sommes prêts à recevoir, la vie nous apporter qu'à la mesure de notre ouverture.
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Les épreuves que nous traversons ne sont pas visibles pour ceux qui nous côtoient. Nos états d'âme sont mêmes parfois incompréhensibles pour ceux qui s'imaginent faire, autant que possible, notre bonheur. On peut nous voir heureux là où nous ne voulons pas l'être et nous croire malheureux là où nous nous portons très bien. Il est difficile d'agir et de penser pour l'autre.
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Ne rendons jamais banale la splendeur du monde qui nous entoure ; soyons toujours ouverts à sa beauté.
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Une femme avant d'être belle pour d'autres, l'est pour elle-même, dans le don d'elle-même, dans sa bonté, son ouverture aux autres et à leur propre beauté.
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Faire silence, c'est retrouver un temps hors du temps, un sentiment d'éternité.Être à l'écoute de soi pour mieux être à l'écoute du monde qui nous entoure.
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Chaque deuil a son histoire propre, son temps, sa douleur, sa trace dans notre chair. Et nous avons chacun notre façon de composer avec lui.
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Il est si naturel de ressentir la brûlure du manque et d'évoquer la personne aimée....Mais ces sentiments sont le plus souvent tus pour donner lieu a un comportement civilisé.
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Impressionnisme (2)

Sur les traces d'un jeune artiste né en 1851 à Montpellier dans une famille protestante aisée, passionné de musique et pratiquant la peinture en dilettante. Après avoir abandonné ses études de médecine pour se consacrer entièrement à la peinture il rejoint l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre où il rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Claude Monet auxquels il se lie et qu'il soutient financièrement à plusieurs reprises. A distance de la peinture académique et partageant leurs idéaux esthétiques Frédéric Bazille fait partie du groupe naissant des premiers impressionnistes "les historiques". Pourquoi n'a-t-il n'a-t-il pu participer à la première exposition impressionniste de 1874 alors qu'il en avait suggéré l'idée en 1867 ? 😭✝️

Il s'était brouillé avec Claude Monet en 1873
Son père briguant la fonction sénatoriale s'y opposait
Gabriel Fauré son ancien professeur de piano l'en dissuada
il est mort pendant la guerre franco-prussienne de 1870
Il avait repris ses études de médecine

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10 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , impressionnisme , Expositions , histoire de l'art , peintreCréer un quiz sur cet auteur

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