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3.65/5 (sur 76 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/12/1949
Mort(e) le : 02/01/2023
Biographie :

Catherine David (de son vrai nom Catherine Gradwohl) est une romancière, essayiste, critique littéraire et pianiste amateur franco-américaine.

Elle vit à Montmartre et partage son temps entre le journalisme, la littérature et la musique.

Elle étudie d'abord à l'école Jean-Cavaillès, puis au lycée de Sèvres. Elle passe ensuite un an dans un collège américain (Swarthmore). Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et licenciée en histoire (Paris I-Sorbonne).

Après un passage dans l'édition (Gallimard, Jean-Jacques Pauvert), elle s’est dirigée vers la critique littéraire et le journalisme au Nouvel Observateur dans le domaine culturel - littérature, histoire, philosophie, psychanalyse, sciences humaines, histoire des sciences, préhistoire, astrophysique.

Elle est la mère de Raphaël Enthoven (1975).
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Bibliographie de Catherine David   (37)Voir plus

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Littérature
Emission publique présentée par José ARTUR consacrée à la rentrée littéraire en compagnie des critiques, Jean Didier WOLFROMM, Jean François JOSSELIN, Françoise XENAKIS, et Jean Jacques BROCHIER. Les premiers romans : - à 03' : "Le charme noir" de Yann QUEFFELEC (Gallimard) - à 07'50" : "L'Océan miniature" de Catherine DAVID - à 09'03" : "Escalier c" de Elvire MURAIL - à 13' : "La...

Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Étourdi par le choc, Lâbâsi-Marduk crut qu'un mauvais esprit s'était emparé de l'esclave qui venait de l'attaquer. Pris d'une fureur incontrôlable qui décuplait ses forces, le prince se redressa d'un bon et brandit son épieu. Il ficha la pointe dans la poitrine de l'esclave, le clouant au sol. L'arme lui perfora les poumons ; des bulles de sang dégoulinèrent sur son menton. Il mourut sans un cri.

Lâbâsi-Marduk sortit le poignard qu'il avait caché dans un repli de son vêtement et prit son temps pour lui couper la tête. Il la planta sur son pieu comme un trophée. Fier de son exploit, éclaboussé par le sang giclant du cou de l'homme décapité, il regagna sa barque, envahi du sentiment grisant de sa victoire. Car, il en était persuadé, il venait de terrasser le dieu maléfique des marais ! Il fallait que tous apprennent que lui, le futur roi de Babylone, était l'élu des dieux.

Page 152
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Sa passion coupable l'avait conduit dans l'Enfer de Dante. " Je vins en un lieu où la lumière se tait, mugissant comme mer en tempête... Là sont les cris, les pleurs, les plaintes..."
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"Va dans les monastères et les châteaux, ouvre les coffres, fouille les greniers..."
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Comme l'écrivait la princesse Bibesco, la Roumaine, l'amie de Proust, à propos de la France qui l'avait accueillie : « L'obligé, en amour, c'est celui qui aime. » Simone Signoret est des nôtres, parce qu'elle aimait assez l'illusion pour donner le spectacle du vrai. Et qu'elle aimait trop la vérité pour ne pas reconnaître la beauté de l'illusion. Et qu'en même temps, elle était lucide. Sur elle-même, sur ses joies, ses chagrins, ses peurs. Et sur son époque, presque toujours, en tout cas à la fin de sa vie.

1401 - [Le Livre de poche n° 4294, p. 18]
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"Quand on lit, on a l'air bien tranquille, mais en réalité, on est peut-être en train de chevaucher un cheval sauvage..."
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Qui brûle un livre brûlera un jour un homme. C'est ce que m'a dit un jour ma nourrice.
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Tu demandes ce que sont les livres? Ce sont les vivants vaisseaux de l'esprit. Ils transportent à travers la haute mer du temps, la parole des Anciens. Les livres sont plus puissants que la destinée, mais ils sont aussi très faibles, plus faibles qu'un oiseau, plus vénérables qu'un enfant. Ils se laissent martyriser sans protester, c'est pourquoi nous leur devons respect et protection. Nos livres ne nous appartiennent pas. Ils comptent sur nous pour les garder en vie et les transmettre à la génération suivante, enrichis, plus nombreux. Les livres, comme les hommes, s'engendrent l'un l'autre mais ne se ressemblent pas...
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Chaque livre était une mémoire, une fenêtre, un continent,, un objet sacré qui devait être manipulé avec des mains propres et un esprit détaché des soucis quotidiens.
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Un beau sujet, vraiment, comme on dit entre journaliste quand le rédacteur en chef vous demande un article sur Lou Andreas-Salomé ou un reportage en Chine. On est content, on sait qu'on va apprendre des choses, découvrir des mondes. C'est à la fois exaltant et intimidant, on n'est jamais tout à fait sûr d'être à la hauteur. Des articles, on peut en avoir écrit des centaines, on embarque chaque fois pour un nouveau voyage. Rien n'est acquis pour ces éternels débutants que sont les journalistes. Du moins ceux qui refusent de se recopier eux-mêmes ou de remplacer la réflexion par l'usage des formules ou des ficelles du métier. Quand il s'agit d'un livre, la timidité est encore bien plus grande, à la mesure du désir de bien faire, de tracer un portrait fidèle et juste qui ravive le souvenir du modèle sans le trahir et sans l'affaiblir.

1380 - [Le Livre de poche n° 4294, p. 13]
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Pardonnez-moi d'insister sur ce point, mais c'est à mon avis le propre d'un esprit étroit que de rester enfermé dans un seul Portique, une seule Académie, un Dogme unique. Car la vérité a mille visages, aussi divers, aussi splendides que les fleurs dans la campagne, et chaque penseur, dans l'Histoire, lui a donné une forme inimitable, une saveur à nulle autre pareille, une odeur, une atmosphère. (...)
Le grand Océan, avec ses courants, ses ressacs puissants, ses tourbillons invisibles, ses mystérieux habitants, n'est-il pas contenu dans une larme d'enfant?
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