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4.33/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Congo
Né(e) à : Pointe-Noire , le 3 août 1952
Biographie :

Joseph Makélé (3 août 1952 à Pointe-Noire au Congo - ) est un écrivain. Il signe ses œuvres du nom de Caya Makhélé. Il s'est intéressé très tôt au théâtre. Ses pièces, Ya bon chicouangue, et La Liberté des autres, ont été créées à Brazzaville autour des années 80. Le Coup de vieux (éd. Présence Africaine, 1988) a été écrite en collaboration avec Sony Labou Tansi. La Fable du cloître des cimetières, qui a obtenu le grand prix Tchicaya U Tam'si au concours ACCT/RFl, a été publiée en 1995, suivi de Picpus ou la danse aux amulettes.
Caya Makhélé utilise le mythe pour construire une littérature de la démesure dans son théâtre, ses nouvelles : Les travaux d'Ariane et 15 autres nouvelles (1995) ; ses romans : L'Homme au landau (l988) et Le Cercle des vertiges ; ses livres consacrés à la jeunesse : Une vie d'éléphant (1987), Le Voyage inattendu (1989), Les Aventures de Kimboo, Boubou et Ako (1989), Le Vieil Homme et le Petit Garnement (1992), L'Enfant sorcier (2000) et dans son recueil de poèmes A plein cœur (1998). Ce projet d'écriture inscrit les personnages dans un univers intérieur complexe.
En France depuis 1983, Caya y a fait des études supérieures de théâtre, de cinéma et a obtenu un DEA et un DESS en sciences de l'éducation. Metteur en scène, animateur d'ateliers d'écritures, créateur d'évènements, il a collaboré à la revue Autrement puis, créé avec Léandre Baker la revue Équateur, dont un des numéros, consacré à Sony Labou Tansi, a publié en avant-première la pièce Antoine m’a vendu son destin. Actuellement, il est le directeur des éditions Acoria à Paris.
Cité dans la Nouvelle Anthologie de la littérature congolaise par Jean-Baptiste Tati-Loutard et Philippe Makita, Paris 2003.
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Caya Makhélé   (9)Voir plus

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Le pays du sud dépeint le quotidien de plusieurs « figures résistantes » évoluant dans un pays chaotique, gangréné par le communautarisme, la corruption et profondément marqué par plusieurs années de guerre civile. Elles échangent entre elles et avec un étranger venu de la Ville Lumière... Dans Seul, tel le vent, un homme erre dans une ville en guerre et va à sa propre rencontre à travers son errance. Il croise des femmes, porteuses de vie et de mort, chacune le ramenant au souvenir de sa mère. Il erre, sans être véritablement perdu, dans une ville blessée où, malgré la violence, des forces de vie perdurent, se maintiennent et répondent, ancrées avec la régularité d'une horloge, aux fracas des bombes. Voir le livre : https://cutt.ly/aNtvYrJ ------------------------------------------------------------------------------------------------- Sirine Achkar est auteure, metteuse en scène et pédagogue. Née au Liban, elle a développé une écriture nourrie de sa double culture, allant du Proche-Orient à la France. Elle a mis en scène des textes de plusieurs auteurs contemporains (Joyce Carol Oates, Caya Makhélé, etc.) ainsi que ses propres textes. Ses mises en scène ont été présentées à Paris et à l'étranger lors de tournées internationales. ------------------------------------------------------------------------------------------------- Suivez-nous Instagram : https://www.instagram.com/editions.ha... Twitter : https://twitter.com/HarmattanParis Facebook : https://www.facebook.com/Editions.Har...

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Chaque goutte de pluie
Ravive mon enfance
Souvenirs d’une jeunesse
Dans des flaques d’eau à courir
Après des grenouilles apeurées
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« L’être humain n’est pas une œuvre d’art, mais il est des êtres dans la vie, bien rares d’ailleurs, qui en sont. » (p. 48)

« L'obscénité est le lieu scénique où va se réfugier l'être humain lorsqu'il ne sait plus se défendre et se protéger grâce à la beauté qui est en lui. C'est aussi la résurgence des peurs que les autres projettent sur lui. » (p. 51)

« S’il est une ville où l’on aime les matins, c’est bien celle de Prague. Le soleil s’insinue en vous sans heurts, sans effronterie et vous caresse doucement les cils pour vous faire ouvrir les yeux. Un soleil qui se laisse ensuite accompagner de diverses voix humaines et chants de trams. » (p. 220)

« Un squat est le réceptacle de toutes les misères, mais aussi le refuge de ceux qui contestent la société dans laquelle ils sont contraints de vivre. Ceux-là sont persuadés que leur choix est un acte de liberté. » (p. 241)
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« Les murs ne sont pas faits pour être traversés. Ils emmurent ou sont cassés. »
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"Tous les migrants du monde finissent toujours par
s’inventer, dans leur ville d’exil, un espace familier
qui leur rappelle le pays d’origine." (p. 81)
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