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Critiques de Cecelia Ahern (806)
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La vie et moi

De Lucy Silchester, ses amis et sa famille ne connaissent pas grand-chose, ou plutôt , ils connaissent uniquement ce qu'elle veut bien en dire et montrer…

Ainsi, personne n' a jamais mis les pieds dans son minuscule appartement et pour cause , il est légèrement bordélique et crado. Ils ne savent pas non plus, qu'elle a un chat, et qu'elle s'est faite larguer . Mais ce dont se doute sa famille, c'est que Lucy ne va pas très bien . Aussi , lui ont- ils pris un rendez-vous avec "Sa Vie". "Sa Vie" en chair et en os , représenté par un vieux monsieur au bord du burn-out, comme Lucy…

Obligée de lui rendre des comptes, suivie presque en permanence par "Sa Vie", démasquée dans ses mensonges et ses contradictions, Lucy va être obligée d'améliorer deux ou trois choses, se reprendre en main . Dés lors, "Sa Vie va aller mieux, rajeunir , se "défroisser".



Ce roman m'a fait penser ( en 1 million de fois mieux ) à : " Ta vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une " , en plus subtil dans ses conseils (et surtout il RACONTE une VRAIE histoire… ).

Légèrement magique et fantastique avec ce personnage de Sa Vie , surnommé Cosmo, qui surgit de nulle part et dont on ne sait rien , (que deviendra t-il une fois son "travail" sur Lucy terminé ? ) . Allez savoir pourquoi, je me suis représenté ce personnage sous les traits de l'inspecteur Colombo…

Légèrement humoristique lorsque Lucy conclue toutes ses divagations sur sa vie améliorée , d'un : " Bon, d'accord , j'ai menti" et enchaine avec ce qui s'est réellement passé , ce qui s'avère toujours moins glamour, moins gai et moins flatteur…

Très touchant dans ses personnages, ce roman saura vous émouvoir. ( Et plus particulièrement la voisine de Lucy...) .

C'est un roman idéal pour les vacances , très agréable à lire, il ferait également un très joli film.
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Entendez les femmes rugir !

Des nouvelles indépendantes. Malgré le titre, il ne s’agit pas exclusivement de problèmes féminins, même s’il est vrai qu’elles sont très concernées par les situations décrites.

Ce livre est un petit bijou d’écriture et de délicatesse. Mais si c’est pour cela qu’il doit être qualifié de « féminin », c’est très réducteur.

Il est éminemment humain dans la mesure où il s’intéresse à des situations que nous avons tous vécues ou vues : avoir envie de disparaître après avoir dit ou fait quelque chose de stupide, avoir l’impression d’être invisible, de ne compter pour personne, refuser de se voir tels qu’on est, de se voir vieillir notamment, de souffrir d’une tare réelle ou supposée, de culpabiliser au point d’en être malade...

Surtout, il s’agit de contes fantastiques puisqu’habilement, l’auteure bascule quasi systématiquement dans la science-fiction en partant souvent d’expressions métaphoriques. Une femme qui se sent pousser des ailes pour surmonter une situation difficile ... va réellement se métamorphoser.

Et pas besoin d’être une femme pour saisir ou ressentir ces affects même si encore une fois, il est exact que c’est plus fréquent du fait de la non équité dans la distribution des tâches dans certains (vieux) couples, de l’organisation de certains rôles dans notre société.

Voilà, ces nouvelles explorent ces situations, les triturent pour en faire sortir le meilleur, avec ironie parfois comme dans celle intitulée : « la femme qui protégeait les couilles » et qui renverse intelligemment la problématique de la contraception. J’ai trouvé ces textes vraiment très fins et très bien écrits, et forcément bien traduits par Fabienne Vidallet pour produire cet effet remarquable. Coup de cœur.

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L'année où je t'ai rencontré

Avant de commencer ce roman, je m'attendais à quelque chose de léger, de frais, mais dés les premières pages , on se rend compte que ça ne va pas du tout être le cas , même si cela reste un roman feel- good. Il s'est avéré être plus profond que je ne l'aurais cru , mais plus plombant aussi …



Jasmine (33 ans ) est en "congé de jardinage" . Comprenez que sa boite qu'elle avait contribué à créer , l'a licenciée avec obligation d'attendre un an avant de reprendre un emploi. Mais Jasmine , ne rien faire , elle ne sait pas faire ! Elle a toujours été très occupée entre un boulot prenant et une grande soeur (34 ans) atteinte de trisomie 21, qu'elle surveille comme du lait sur le feu. Depuis que leur mère est morte lorsqu'elle était adolescente , elle se sent responsable du bonheur de sa soeur , son père n'ayant pas brillé par sa présence. Désoeuvrée , elle va se jeter à corps perdu dans le jardinage et "l'espionnage" de ses voisins. En face de chez elle, un animateur de radio, rentre tous les soirs complétement bourré chez lui, jusqu'au jour où il est mis à pied lui aussi. Dés lors , c'est deux solitudes, deux caractères un peu antagonistes qui vont s'affronter, se jauger, à moins qu'en se lançant des piques , une complicité se développe au rythme des saisons et du jardin de Jasmine.



C'est un roman dans lequel on rentre lentement , à reculons , heurtés par le caractère un peu " hérisson " de nos deux personnages , mais très vite, on est touché par les attentions de Jasmine envers sa soeur trisomique , par les efforts maladroits de son père pour "revenir dans le match". Et au final , on est charmés.

Mais sur le même sujet, j'ai lu des livres plus bouleversants, des livres qui nous tiennent moins à distance, qui font une part plus belle à la psychologie. Là, j'ai trouvé les réactions des uns et des autres , un peu faciles, un peu bisounours ( l'alcoolique repenti/ La soeur atteinte de trisomie 21 qui se débrouille mieux que sa soeur sur le plan des relations humaines/ le futur amoureux de Jasmine manque cruellement de relief au niveau personnalité / le jardinage est facile etc...). Il est possible qu'à force de lire des romans feel- good, je devienne trèèèès exigeante . Il est possible aussi que le sujet (une femme qui vient de perdre son boulot et s'en trouve fort démunie, n'arrivant pas à s'occuper ) me laisse de marbre…

Il est possible aussi que le fait d'enchainer tout de suite avec un autre roman (qui s'est avéré enchanteur) a joué sur mon ressenti…

Toujours est- il que cette lecture fut agréable mais n'a pas été un coup de cœur.
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Tombée du ciel

Je pris ce livre , Tombé ...d'une étagère de ma médiathèque; je croyais avoir lu tout Cecelia Ahern . Le résumé ne me disait rien , mais je ne me suis pas emballée, c'était encore possible que , lu à sa sortie en 2014, j'ai tout oublié , et puis non... Je suis tombée sur un miracle, un nouveau roman de chick-lit, à lire, un bonheur tombé du ciel ...



Quelle est la probabilité de tomber sur deux candidats au suicide en une semaine ? Faible ...

Eh bien, c'est parce qu'elle n'est pas vraiment arrivée à sauver un certain Simon, que Christine mettra les bouchées doubles pour sauver Adam qu'elle surprend de nuit, sur le point de sauter d'un pont . Comme un ange tombée du ciel, Christine conclura un pacte avec Adam : elle aura quinze jours, avant son trente- cinquième anniversaire pour lui faire reprendre goût à la vie .

Christine , c'est un peu "SOS amitié", à elle toute seule, une avocate des cœurs brisés, mais on comprendra pourquoi, à travers son histoire personnelle. [ Tout remonte à l'enfance , comme le disait mieux que moi, ce cher Sigmund...]

Reprenant brillamment les codes des bouquins de développement personnel pour mieux s'en moquer , chaque chapitre a pour titre, un énoncé qui les parodient , du style : "Comment convaincre un homme de ne pas se suicider" ou " "Comment résoudre un problème tel que Maria".

Les dialogues sont vifs et percutants comme des balles de ping pong .

Christine collectionne les gens qui ont besoin d'aide, alors qu'elle est , elle même , au quarante sixième dessous . Dans la vraie vie , elle dirige un cabinet de recrutement mais officieusement : on dirait bien qu'elle est un ange , ♫" Tombé(e) du ciel, à travers les nuages "... ♫.

A force d'aider Adam , elle pourrait se mettre dans un sacré pétrin et son cœur ne pas y survivre .

C'est une comédie romantique drôle et tendre , avec un je -ne -sais -quoi de complétement farfelu .



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P.S : I love you

J'étais un peu retissante à l'idée de commencer cette histoire car en général je n'aime pas beaucoup les romans d'amour où l'on est assommés par des scènes romantiques page après page.

Malgré le titre qui me faisait un peu peur, je me suis lancée et belle surprise ce livre n'est rien de cela, bien au contraire, j'ai découvert une très belle histoire digne d'intérêt.



On découvre Holly, une jeune femme trentenaire en plein deuil car elle vient de perdre son cher et tendre mari Gerry décédé d'une tumeur au cerveau.

Complètement déprimée, les jours passent inlassablement et le goût de vivre lui échappe.

C'est alors qu'elle découvre qu'avant de mourir, Gerry lui a préparé plusieurs lettres qu'elle devra ouvrir chaque mois. Grâce à ce soutien, elle entrevoit alors un petit espoir pour tenter de s'en sortir.



J'ai vraiment aimé ce roman.

Chaque personnage apporte quelque chose à l'histoire. Entre la multitude de personnalités de la famille d'Holly et ses amis, on a de quoi passer un agréable moment.

J'ai beaucoup aimé le style de l'auteure et sa manière de raconter car elle n'est pas simplement restée centrée sur la déprime d'Holly. L'histoire avance et évolue avec beaucoup d'anecdotes assez drôles, ce qui donne un équilibre à la narration.







C'est un livre sentimental certes, mais qui est très loin de la niaiserie habituelle que l'on peut rencontrer dans certains chick lit (pardon pour les amateurs du genre).

Une belle histoire et de bons souvenirs de lecture qui resteront.

A lire.
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P.S : I love you

Oh la la ! Dire que j'ai ce livre dans ma Pal depuis 2 ans et que j'ai failli passer à côté parce que je pensais que c'était un petit chick lit ! Et puis il y a quelque temps je vois passer la critique hyper émouvante de Phoenicia et là je me dis que j'ai fait fausse route avec ce roman.



Alors oui je l'annonce tout de suite, c'est un immense coup de cœur. J'ai découvert une histoire magnifique et bouleversante, un véritable hymne à la vie.



Holly formait un couple heureux avec Gerry. Mais la vie est parfois cruelle et sépare les amoureux. Des maux de tête répétés, une tumeur au cerveau diagnostiquée, Gerry 30 ans, décède, laissant Holly, dévastée.

Mais Gerry, parce qu'il aimait sincèrement et profondément Holly, pense avant tout, à son bonheur, à sa reconstruction. Parce qu'il va bien falloir qu'elle se relève, qu'elle vive sans lui, qu'elle aime à nouveau. Alors il prend le temps de lui laisser 10 lettres, une par mois. Pas de grandes lettres mais souvent un défi à relever, une chose à accomplir.

Je l'ai trouvé très réaliste et très juste dans les émotions, dans la façon de décrire le deuil, les réactions des uns et des autres. Une histoire très touchante, très bien écrite. Phoénicia dit avoir pleurer un chapitre sur deux, moi j'avoue et c'est la première fois que ça me fait ça, j'ai plutôt pleuré une page sur deux. Pourtant ce n'est pas écrit de manière à rendre l'héroïne pathétique et larmoyante. Holly est vraiment courageuse. Cette lecture a fait remonter des souvenirs.

29 octobre 2008, mon père décédait et aujourd'hui encore j'ai son numéro de portable dans mon mobile et ses cravates dans un tiroir. Le chemin est encore long.
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La vie est un arc-en-ciel

J'ai adoré....

Ce n'est pas le premier roman que je lis de Cécilia Ahern, pour l'un je ne suis même pas allée jusqu'au bout, d'autres, j'ai plus ou moins aimés. Celui ci, je l'ai lu d'une traite...

Je me suis attachée aux personnages (Rosie bien évidemment, Alex, Katie, et tous les autres).

On sait dès le départ comment cela va se terminer, mais on profite de leur vie à tous...

Ecrit sous forme épistolaire (courrier et mail principalement), le rythme de leur vie nous incite à tourner les pages et ne pas lâcher ce roman.

Une belle histoire...
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Postscriptum

Un peu déçue par cette suite. J avais tellement aimé PS I love you. On retrouve Holly 7 ans après le décès de Gerry. Elle travaille avec sa sœur et a un petit ami Gabriel. Elle est sollicitée pour témoigner sur son deuil et le postcad a tellement de succès qu Holly est approchée par une vieille dame. Celle ci lui demande de participer à un club ps I love you directement inspiré des lettres de Gerry . Plusieurs personnes en fin de vie lui demandent de les aider à écrire des lettres pour leurs proches. Holly refuse pendant un moment.

Et c est quand elle accepte que j accroche vraiment au roman et que je retrouve les émotions . Une jolie lecture mais un peu longue à démarrer.
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Un cadeau du ciel

Un petit roman léger qui se laisse lire entre 2 livres plus sérieux. Sans prétention.

L'impression de regarder un téléfilm américain sur le thème des fêtes et de la famille, avec une bonne morale à la fin.

A petite dose en ce qui me concerne...
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Destiny, tome 1

Destiny et moi, nous avons mal commencé. Je le dis franchement, arrivée au tiers du roman, je me suis posée la question : vais-je poursuivre l'aventure ? Mais voilà, je déteste abandonner un livre, même si je ne l'apprécie pas. Je lui ai donc laissé le bénéfice du doute, surtout qu'aucun événement majeur ne s'était encore produit. Et j'ai bien fait ! Je dois même vous avouer que j'ai très envie de connaître la suite des événements, même si je m'attends plus ou moins à n'avoir aucune surprise.



Mais commençons par les choses qui fâchent. Première chose : notre héroïne... Et là, tout de suite, cela fait mal. Personnellement, quand je n'accroche pas au héros, c'est pratiquement perdu d'avance pour moi. L'auteur nous prévient tout de suite que Célestine voit le monde en noir et blanc, aucune nuance de gris pour elle. Certes, mais pour moi, il n'y a pas que cela. La jeune femme est trop naïve, trop centrée sur elle-même, ne cherche pas à réfléchir et se poser des questions. le monde des adultes lui a fourni des réponses donc forcément, ce sont les bonnes.



Deuxième chose : le monde dans lequel on évolue. Et là, franchement, j'ai levé les yeux au ciel. Donc, dès que vous faites un mauvais choix, une incartade, vous êtes classés comme Imparfaits. Et là, clairement, c'est pire que la prison : on vous marque au fer rouge (bonjour le moyen-âge), vos droits sont limités (régime alimentaire spécifique, procréation autorisée mais on vous enlève vos enfants...). Et PERSONNE ne dit rien ! La foire à neuneus ! Le pire étant que les personnes qui jugent les "Imparfaits" et ceux qui les rejettent sont aussi imparfaits qu'eux. Plus j'en apprenais, plus j'avais envie de jeter ma liseuse à travers la pièce. Bon, certes, cela m'a fait réagir, mais l'aberrance quand même...



J'étais donc passablement énervée arrivée au tiers du roman. Pas un bon état d'esprit selon moi. Et puis, le basculement tant attendu arrive. Si Célestine ne réagit pas tout à fait comme je l'aurais voulu, même si elle reste fidèle à elle-même en même temps, nous avons au moins droit à un tsunami. Une adolescente de dix-sept ébranle toute une société. Ses "fondements" depuis plusieurs années. Un système qui "fonctionnait". Et là, j'ai commencé à respirer un peu. Je laisse de côté le fait que beaucoup d'adultes sont très obtus et aveugles, et je me focalise sur le changement de Célestine. Notre héroïne n'a pas seulement provoqué le plus grand chamboulement des États-Unis depuis longtemps, elle commence enfin à devenir un être humain pensant et qui réfléchit par lui-même. La bouffée d'oxygène !



De là, j'ai vu l'histoire et le roman d'un tout autre oeil. Je me suis enfin attachée à Célestine et à sa famille. Sa mère notamment est juste géniale à voir évoluer. Je ne parle même pas de son grand-père qui en plus d'être adorable et un sacré agitateur. Art, le petit ami de notre héroïne, est pour moi, trop parfait et trop lisse. J'avoue que si il sort du tableau, ça ne me dérangera pas. Carrick est encore assez mystérieux. Le badboy type à première vue. J'espère qu'il cache son jeu par contre sinon, on entrera trop dans les stéréotypes. Crevan, le grand méchant loup international, est pourri jusqu'à la moelle et donne envie de vomir... Un psychopathe ni plus, ni moins. Et au final, je ne suis pas certaine que ce sera lui le plus grand obstacle de Célestine car il y a bien plus d'enjeux en marche.



Le roman se lit au final très vite et une fois passé le tiers, je me suis prise au jeu. Il y a un réel positionnement de la part de l'auteur, ainsi qu'une recherche aux questionnements. La façon dont les choses s'embrayent montre petit à petit tous les aboutissants face à la politique actuelle des Etats-Unis et de la Guilde qui s'occupe de châtier les Imparfaits. On sait que cela partait d'un bon sentiment, mais le tout s'est perverti. le geste de Célestine provoque un raz de marée qui était en dormance. Des voix s'élèvent mais on peut aussi y voir toutes les manipulations et la recherche de pouvoir derrière les bonnes volontés. Ce monde est gris et Célestine l'a enfin compris.
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P.S : I love you

Il me reste 10 pages à lire...

Cela faisait un moment que je ne m'étais pas attachée à des personnages.

Ce livre est un condensé d'émotions, de tristesse (mais pas larmoyant), de petites et grandes joies, de sourires, de souvenirs, d'amitiés, de moments entre amis ou en famille. Un livre sur la vie qui suit son cours...

Il est écrit avec une justesse parfaite.

Ma 1ère expérience avec cette auteur ("merci pour les souvenirs") a été une catastrophe. J'avais très vite abandonné.

Du coup, j'appréhendais cette lecture. Et j'ai été plus qu'agréablement surprise.

C'est un beau roman, une belle histoire que je conseille fortement.
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Si tu me voyais maintenant

Un conte sympatoche, ni plus ni moins.

Parfois un peu longuet. Je n'ai pas réussi à me projeter dans cette histoire.

Pas assez "irréel" pour se laisser emporter, on lit cette histoire sans vraiment y croire.

Mais ce livre se laisse lire, entre 2 lectures un peu plus profondes...
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Tombée du ciel

Ce roman de Cécilia Ahern se laisse lire facilement. Ce n'est pas de la grande littérature. Mais c'est un livre qui, malgré quelques incohérences, quelques redondances, se lit facilement. Un bon roman de gare, ou de plage.

Je l'oublierai vite cependant !!
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La vie est un arc-en-ciel

La vie est un ar-en-ciel ...

L'histoire d'une amitié que rien ne peut séparer mais qui est voilée de sentiments bien plus fort. Durant toute une vie, Alex et Rosie apprennent à se connaître, en tant que enfant, ado et ensuite, comme le veux le processus de la vie, en tant que homme et femme. C'est durant cette dernière période que la révélation de leur sentiment devient douteuse et inconfortable. Ils se regardent, se sourient et tout à coup, le coeur palpite.



Sous forme de roman épistolaire, l'histoire nous est racontée de façon prodigieuse. Toutes les étapes de leur vie sont retracées et racontées à travers des mails, des messages ou encore des lettres. Des rebondissements, des coup de blues, des sourires et des rires mais aussi des déceptions et une sorte de torture mutuelle qu'ils s'infligent. Un amour qui a toujours été là mais vécut dans le déni.



C'est une histoire qui m'a terriblement touchée, pour des raisons personnelles et au fil de ma lecture, j'appréhendais la fin. Happy End ou pas ? ... Quand j'ai refermé le livre, je me suis sentie comment dire ... Vide mais à la fois chamboulée de sentiments anciens qui – je pensais – avaient disparus et qui sont revenus me faire un petit coucou.



L'écriture de Cecelia Ahern est magnifique. Touchant là où il le faut, elle arrive sans problème à me retourner la cervelle pour que je pense à un livre terminer durant des jours. Rien que pour ça, je la déteste mais en même temps, je ne sais pas m'empêcher d'aimer cette écrivaine. Elle est juste ... Parfaite.
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La vie est un arc-en-ciel

Je suis la première surprise d’avoir été emballée par la lecture de ce livre, choisi pour valider des challenges (eh oui, encore !) mais aussi parce que Cricri08 l’a aimé et que nos goûts sont proches.



Tellement accrochée par le style, dit épistolaire mais adapté aux moyens modernes, que j’ai eu du mal à le poser pour dormir. Par d’énormes événements, juste ceux de la vie qui n’est pas toujours facile pour tout le monde !



Les échanges commencent par des petits billets sur les bancs de l’école entre Alex et Rosie, se poursuivent dans leur adolescence puis leur vie d’adulte avec une amitié qui voudrait se déclarer amour. Romance pas très romancée, donc très bien pour moi !



Ecriture très vive, sans perte de temps dans des descriptions qui n’auraient rien apporté, avec souvent de l’humour mais sans faire l’impasse sur les mauvais moments et les peines. L’amitié est très présente et bien représentée par la relation de Ruby et Rosie.



La forme et le style font beaucoup dans ma note, parfois plus que le contenu. L'autrice a conservé sa ligne directrice du début à la fin et c’est un bel exercice !



Challenge Gourmand 2023/2024

Challenge 50 Objets 2023/2024

Challenge Féminin 2022/2023

Challenge Multi-Défis 2023

Challenge Entre Deux Thèmes 2023
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Destiny, tome 1

Qui ne rêverait pas d'avoir une fille comme Célestine?

Elle est parfaite. Elle est belle, ne dit jamais un mot plus haut que l'autre, ne pense jamais à mal, est logique et studieuse…. et elle a le petit ami parfait.

Célestine vit dans une société parfaite, en tout cas le gouvernement fait tout pour. Ceux condamnés pour fautes graves sont marqués à la vue de tous. Pour Célestine c'est une vie normale. Mais un jour tout bascule. Célestine va commettre l'acte impardonnable…. un acte de citoyenneté!

Avec cette trame, Cecelia Ahern m'a bluffée. Je la connais en romances qui font pleurer. Mais là j'ai une dystopie qui prend aux trippes. Il y a tout ce que j'aime : une héroïne qui devient badass, un univers plausible qui vous glace le sang, des valeurs véhiculées. J'ai un héroïne qui va évoluer par la force des choses. J'ai été touchée par le parcours dur de cette jeune fille. J'ai compatis à toutes ses interrogations sur le bien et le mal.

L'auteure nous dépeint une société qui part à la dérive. Et j'ai un symbole qui émerge sous les traits de Célestine. Une héroïne malgré elle.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de la perfection et son contraire. Peut-on juger la perfection?

L'auteure nous met face à des actes dits "citoyen" pour démontrer l'ampleur du mal de cette société.

Très bien joué pour Cécelia Ahern. Un premier tome coup de cœur, addictif. J'ai dévoré et enchainé sur la conclusion de l'auteure.
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La vie et moi

Mitigée...

Livre idéal pour une lecture légère, sans prise de tête, facile à lire et se laisser emporter par une petite histoire bien sympathique.

J'ai eu du mal avec cette "vie" personnifiée en chair et en os. Puis, je me suis laissée faire par l'auteur et j'ai suivi Lucy et sa vie.

Dès le départ, on se doute de la fin (et on n'a pas tort !!).

Mais ce livre est un bon compromis pour une lecture détente. Je l'oublierai vite cependant...
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La vie et moi

En ce moment, j’ai envie de lecture légère pour m’occuper les week-ends. Pour cette fin de semaine, mon choix s’est porté sur l’un des titres de Cecelia Ahern qui, pour une fois, possède une touche de fantastique ! En effet, bien que l’on soit sur de la chick-lit/du roman contemporain, l’auteure propose d’intégrer un service très spécial servant aux gens de se remettre sur le droit chemin et d’aller mieux. Lucy va donc faire la rencontre de « Sa Vie », un homme qui va tenter de lui faire prendre conscience de plusieurs choses afin de la conduire vers le bonheur. Il est, en quelque sorte, une partie d’elle. Apparemment, il n’est la Vie de personne d’autre et change en fonction de l’état de la personne sur laquelle il veille. Ainsi, lorsque la jeune femme le découvre pour la première fois, il est le parfait reflet de son mal-être : il est sale, négligé, laid et peu sympathique. Au fur et à mesure que l’héroïne va évoluer, il en sera de même pour sa Vie qui s’embellira progressivement. Cette idée de reflet à l’image du personnage principal m’a beaucoup plu. Par ailleurs, j’ai aimé le fait que sa Vie possède une langue aussi acérée ! Les joutes verbales ne manquent pas, ce qui donne une certaine dynamique à la lecture. Au début, j’avoue avoir eu du mal avec ce concept fantastique… Je me suis finalement laissée prendre au jeu, notamment grâce au tempérament de cet ange gardien très spécial !



En soit, le scénario n’est pas spécialement novateur, notamment avec son dénouement concernant Blake que l’on anticipe rapidement. Cela dit, plusieurs scènes m’ont amusée comme la rencontre avec Don Lockwood, le chat aphrodite du nom de Monsieur Pan ainsi que quelques scènes qui tournent au désastre pour le personnage principal. D’autres passages m’ont touchée, comme cette étrange voisine qui garde un terrible secret sur ses épaules… Bien que l’héroïne ne soit pas très attachante, on espère qu’elle va trouver une vie plus paisible et plus agréable que celle qu’elle subit. Malheureusement pour elle, c’est loin d’être gagné, car Lucy s’empêtre dans le mensonge. Elle est pire que Pinocchio ! Malgré le danger que cela représente pour son quotidien, elle ne peut s’empêcher de dire n’importe quoi. Grâce à sa Vie, les vérités vont éclater au grand jour… Hélas, cette mise à nu est difficile : tout est vraiment plein de secrets, de non-dits, de contradictions et de mensonges ! Même les choses les plus insignifiantes sont déformées… Comme dans « L’année où je t’ai rencontré », Cecelia Ahern propose une narratrice en difficulté, voire au pied du mur qui a absolument besoin de se remettre en question.



Le récit aurait gagné en profondeur si on avait creusé quelques éléments comme le fameux métier de cette Vie ! On voudrait tellement en savoir plus sur lui, sur son futur ou sur l’entreprise ! Mon second regret vient du fait que je ne me suis pas identifiée à l’héroïne, qui m’a plutôt énervée à employer le mensonge à outrance. J’avais parfois envie de la secouer comme un prunier. Cela dit, j’ai passé un bon moment. Si vous cherchez une lecture légère le temps d’un week-end ou pour les vacances, cet ouvrage feel-good remplit bien ce rôle !
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L'année où je t'ai rencontré

Cela faisait des mois que je n’avais pas eu un tel coup de cœur pour un roman ! Quelle belle pépite ! « L’année où je t’ai rencontré » m’a surprise à plusieurs reprises. Tout d’abord, je me suis fourvoyée en pensant qu’avec un titre pareil, on allait faire face à une jolie romance pleine de simplicité… J’étais loin du compte ! Cette histoire est une ode à l’ouverture d’esprit, l’amitié, la famille et la quête de soi. J’ai ressenti une myriade d’émotions aux côtés de Jasmine… De plus, je ne pensais pas que je m’attacherais à tous les protagonistes, regrettant même de les quitter en refermant le dernier chapitre… D’ailleurs, ces quatre cents pages, je les ai dévorées en moins de vingt-quatre heures, me jetant sur ce livre dès que j’avais un instant de libre. Un régal !



Jasmine est une héroïne à laquelle je me suis attachée directement. Elle ne me ressemble pas cependant, j’ai rapidement eu de l’empathie pour cette trentenaire solitaire se dévouant corps et âme à sa carrière ainsi qu’à sa grande sœur, Heather, atteinte de trisomie 21. Leur relation est belle, touchante et bien ficelée. J’ai d’ailleurs été agréablement surprise par la façon dont Cecelia Ahern a construit cette famille. Malgré la différence et les peines auxquels chacun a dû faire face, on n’est jamais dans le mélodrame. Tout est simple, crédible et plein d’humanité. On casse les préjugés et on propose des personnages criants de tendresse et de réalisme.



Un jour, la pauvre Jasmine se voit licenciée de son travail et ne peut malheureusement pas rebondir en cherchant ailleurs, puisque son employeur exige juridiquement qu’elle attente un an avant de retrouver un emploi. La jeune femme perd vite pied et se rattache à ce qu’elle peut… C’est à ce moment-là qu’elle va réellement faire la rencontre de Matt, son voisin d’en face qu’elle a toujours méprisé. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais ce qu’elle a vu et entendu ont suffi à ce qu’elle lui colle l’étiquette de « connard » sur le front. Lui, ce mauvais père de famille déséquilibré qui, tous les soirs, s’imbibe d’alcool et réveille tout le quartier en hurlant dans la rue, cognant contre la porte de son domicile et en se comportant mal avec sa femme. Lui, ce rustre qui travaille dans une radio irlandaise où il aborde des thématiques vulgaires. Lui, cet imbécile qui, un soir d’émission, s’est longuement moqué des personnes atteintes de trisomie 21. Bien que ce soit une fiction, j’avoue que je me suis vu prendre également position… L’auteure a complètement réussi à m’influencer en me faisant juger son personnage et en le dédaignant autant que la narratrice… Et, comme elle, j’ai appris à dépasser les idées reçues et les jugements de valeur hâtifs.



Après des premiers échanges aussi houleux que déroutants, les deux voisins vont apprendre à se connaître, à s’apprivoiser, à s’engueuler, à se faire du mal, puis à se soutenir. On assiste réellement à l’évolution des personnages principaux qui, en plus d’évoluer, vont développer une personnalité aussi intéressante que crédible. J’ai vraiment adoré les interventions de Matt qui, malgré son tempérament, est un homme bien. J’ai été assez surprise de voir que, finalement, c’est lui qui va se remettre plus facilement dans le droit chemin… Alors que Jasmine, que l’on pensait sans trop de problèmes, va réellement se trouver au pied du mur. Poussée dans ses retranchements, cette dernière va apprendre à se découvrir elle-même et va balayer toutes ses entraves, même celles qu’elle ne voyait pas. J’ai beaucoup aimé la métaphore du jardin symbolisant sa vie… En effet, pour s’occuper, la jeune femme va s’adonner complètement au jardinage, passion qu’elle doit à son grand-père Adalbert. Elle va tout faire pour lui donner de la consistance, le faire fleurir et l’embellir… Mais à chaque faux pas, la nature reprendra ses droits…



Dans ce projet d’avoir un beau jardin digne de son papi, plusieurs individus vont l’entourer : Matt, son fils Fionn, Kevin, le Docteur J., Heather et Monday. Je n’ose trop en dire sur ces protagonistes néanmoins, sachez simplement que je les ai tous appréciés… Ils ont su me faire sourire et m’émouvoir à plusieurs reprises. La narration est également l’un des points forts de cet ouvrage : elle est à la première personne, mais s’adresse à Matt en le tutoyant, comme si cette histoire lui était dédiée. Une lettre gigantesque racontant l’année où elle l’a rencontré… J’ai adoré ce concept !… D’ailleurs, je ne trouve pas grand chose à redire sur cet ouvrage m’ayant complètement convaincue. La couverture est à l’image du contenu : magnifique et brillante. C’est tout simplement un coup de cœur que je recommande chaudement. Merci aux éditions Milady sans qui je serais passée à côté de ce titre, et à regret !
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Le joueur de billes

Après avoir adoré « L’année où je t’ai rencontré », j’étais curieuse de découvrir un autre titre de Cecelia Ahern. Avec « Le joueur de billes », on est également sur un roman contemporain qui, cette fois-ci, va plonger le lecteur au cœur de secrets familiaux. L’intrigue va tourner autour de Fergus, un père de famille à la fois tendre et touchant qui a toujours été quelqu’un de très mystérieux, même pour celles qu’il a aimé et ceux qui ont partagé sa vie. Un jour, sa fille Sandrine découvre un carton rempli de billes qui ont à la fois une certaine valeur financière et sentimentale. Elle remarque également que plusieurs de ces billes ont disparu… Elle part alors à leur recherche, ignorant alors à quel point sa quête va la transformer… La narration se fait à deux voix. Il y a bien évidemment Sabrina, mère de trois garçons, qui travaille beaucoup, mais qui trouve toujours le temps pour son père, surtout depuis que celui-ci a fait un AVC… C’est une héroïne intéressante et entêtée. Pourtant, au départ, je n’avais pas spécialement d’accroche avec elle puis, en refermant le livre, j’ai constaté qu’elle m’a finalement beaucoup émue. J’ai aimé le fait qu’elle évolue au fil de ses recherches. En effet, elle réalise à quel point son père était une personne pleine de secrets. Perdue, elle va énormément douter d’elle, de sa famille et de son quotidien. Malgré le fait qu’elle a la vie qu’elle a toujours voulu, elle se sent mal… toutefois, elle en ignore la cause… On sent vraiment son désarroi ! Cette enquête va lui permettre de progresser et d’enfin savoir ce qu’elle veut.



Le point de vue narratif que j’ai préféré est bien évidemment celui de Fergus ! On va découvrir sa jeunesse, sa famille nombreuse (ils étaient à sept avec sa mère), sa rencontre avec les billes et plusieurs tranches de vie une fois qu’il est adulte. Cecelia Ahern a réellement su retransmettre cette passion pour les billes. On sent que plusieurs personnes ont échangé avec elle et lui ont transmis une pluie de souvenirs liés à ces petites perles de verre. Les descriptions des billes sont enchanteresses ! On comprend aisément la passion dévorante qui anime Fergus pour ses « alliées » qu’il va collectionner toute sa vie… Certaines d’entre elles ont d’ailleurs une forte symbolique, puisqu’elles se réfèrent directement à un moment de sa vie comme par exemple, la bille avec un cœur, celle qui a été avalée par le petit Bobby ou encore celle remportée le jour d’un drame familial… Découvrir ces anecdotes a été passionnant, mais aussi poignant, car le passé de Fergus est lourd. Ainsi, même si le rythme est très lent, on prend plaisir à découvrir l’enfance de ce joueur de billes… Plusieurs membres de sa famille m’ont marquée, notamment l’aîné de la famille qui va avoir un grand rôle dans l’histoire… Il y a aussi un personnage féminin dont je tairais le nom pour ne rien révéler, mais qui soulève de belles thématiques comme les preuves d’amour.



Une fois encore, la plume de l’auteure est très agréable et transporte le lecteur. On regrettera cependant que les choses ne se mettent pas de suite en place du côté de Sabrina. Il faudra attendre un bon tiers du roman pour que l’enquête des billes disparues commence enfin ! Je pense que certains lecteurs trouveront le début long à se mettre en place. Pendant longtemps, on est comme Sabrina : on se sent perdu, à se demander où est le secret. On ne sait pas ce que son père ne veut pas révéler et ce qui fait partie des pertes de mémoire dues à l’AVC. Pour ma part, j’ai mis un peu de temps avant de bien rentrer dans le récit... D’ailleurs, ce n’est qu’une fois les deux-cent-cinquante pages atteintes que j’ai eu envie de tout lire d’une traite. Une fois ce cap passé, j’ai réellement été prise au jeu et je dévorais avec joie ce que l’on découvrait dans les deux narrations. Ce déséquilibre dû au rythme a joué sur le fait que je n’ai pas eu un coup de cœur… Mais je ne regrette absolument pas ma lecture ! J’ai finalement passé un doux moment plein d’émotions. C’est du feel good qui touche à des thématiques difficiles sans aller dans le niais ou le pathos. De plus, c’est tout à fait le type de roman qui plaira à certaines de mes connaissances. Merci encore aux éditions Milady pour l’envoi de cet ouvrage.
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