AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 418 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Anjou
Biographie :

Ancien chef d’entreprise, spécialisé dans l’expertise des Demeures historiques, Cédric Charles Antoine est romancier.

C’est un passionné de navigation et de vieilles demeures. Il a voyagé du Cercle polaire au Sahara en passant par les montagnes du Triglav. Il cherche toujours la liberté absolue afin d’assouvir son caractère d’aventurier…

Actuellement, il vit en Bretagne avec sa femme et ses deux enfants.

son blog : https://cedric-charles-antoine.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/ANTOINE.Cedric.Charles

Source : http://cedric-charles-antoine.com/
Ajouter des informations
Bibliographie de Cédric Charles Antoine   (32)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (225) Voir plus Ajouter une citation
- Oh oui, et c'est très bien ainsi. J'ai mon chien Gary qui veille sur moi...Ne faites pas attention à l'état de ma bicoque. Je ne sais pas qui de nous deux s'écroulera en premier, mais j'ai bon espoir de partir avant que le toit s'effondre.
Commenter  J’apprécie          200
Kristina se posta devant la tombe de Dima. La gorge serrée, elle lui chuchota :
Nous ne pouvons plus rester vivre là, je dois protéger notre enfant. Pardonne-moi mais jusque là, je n'ai pas réussi, la force m'a manqué.
Je ne reviendra jamais vivre à Vinosek.
Tu es dans mon cœur, et dans mon esprit, je peux te sentir au travers de Misha qui te ressemble chaque jour un peu plus.
Le village n'était plus en vue, tous les repères géographiques de sa petite vallée avaient disparu. L'air sentait bon la liberté, une odeur enivrante qui façonna sur le visage de Kristina, un sourire spontané. Misha galopait devant, un bâton dans la main. Sa chevelure blonde ondulait au gré de son avancée sous le regard bienveillant de sa mère.
Commenter  J’apprécie          60
La France occupée subissait une purge interne, la délation était devenue légion dans tous les coins de l’Hexagone, la vengeance hypocrite par substitution demeurait le crime parfait.
Commenter  J’apprécie          60
Cédric Charles Antoine
Destin ou hasard ? La liberté des trajectoires, prise par les choix individuels, croise parfois les sentiers du hasard.
Le destin reprend-il la main, en effaçant le détour, pour replacer l’individu sur le chemin de sa destinée ?
Le hasard laisserait-il ses empreintes dans l’ombre du passé ? Relire son parcours, c’est peut-être comprendre son futur pour en modifier la direction.
Commenter  J’apprécie          50
Cette artiste, sans descendance, franco-britannique, née en 1910 d’un père français et d’une mère anglaise, était nimbée de mystère. Les traits de son visage et son allure me fascinaient. Du bout des doigts, je touchai la toile avec délicatesse. Je sentis un frisson me parcourir comme si une forme de contact s’établissait entre nous, elle dans son cadre, élégante, encore jeune, et moi debout, dans le réel, à la contempler. Ce face-à-face dura un temps indéfini. Hypnotisée par son expression, je ne cessai de me poser mille questions à son sujet. Son emprise picturale agissait sur mon esprit sans que je puisse me défaire de son image. J’avais l’impression que ce tableau me parlait, qu’il me chuchotait à l’oreille un message dont je ne percevais pas encore la signification, mais qui m’obligeait à poursuivre mes recherches, à comprendre le destin hors-norme de cette femme. Son legs devait avoir un sens, j’étais au centre de l’énigme, missionnée par le spectre troublant qui rayonnait autour de cette toile. En ce lieu, dans le silence de ma réflexion, j’entrai en communion, comme désignée par la main de la défunte pour faire jaillir la lumière, le lien entre elle et moi. Une chose était sûre, cette maison me captivait, m’ôtait toute envie de m’en séparer. Sans que j’en connaisse la raison, une force intérieure m’empêchait d’agir à la hâte ou de subir une quelconque influence, une sensation que je n’avais jamais éprouvée, d’une telle puissance que mes préjugés s’effacèrent. Je scellai donc un pacte avec le portrait de Mery, je lui promis de veiller sur sa demeure et de ne pas céder aux sirènes de de l’argent, comme le suggérait Antoine.
Commenter  J’apprécie          30
Pour la première fois, elle ressentit un chagrin nostalgique l’envahir, une oppression physique et mentale l’empêchait d’entrevoir l’avenir avec insouciance comme elle l’avait toujours fait jusque-là. La célébrité, l’argent, la beauté et le pouvoir s’évanouissaient tant le mal qui s’immisçait la plongeait vers les abysses d’un tourment profond. Ce sentiment inconnu la dévasta, l’impression que tout s’écroulait, que plus rien n’avait de sens, que son destin basculait. Impossible de se confier ou d’exprimer sa peine à un proche, ici, personne ne pourrait l’aider à terrasser son drame intérieur. Avait-elle le droit de laisser ce genre de pensées accaparer son esprit tandis que des innocents périssaient aux quatre coins de l’Europe ? La fatalité fit place à la résignation sans que l’abnégation la sauve d’une réalité insurmontable. Son monde s’effondrait, plus de motivation, plus de projets, le grand vide. Elle songea à retourner sur son île bretonne pour affronter l’histoire, se sentir vivante, utile aux côtés de ses compatriotes. Fuir ne servirait pas sa cause. Sa créativité et son énergie s’évaporeraient au profit d’une attente destructrice. Alors, pourquoi ne pas tenter de se battre, de lutter, d’y croire ? Ne fallait-il pas mieux mourir, la fierté chevillée au corps, plutôt que de que de vivre à regret en se fanant de l’intérieur?
Commenter  J’apprécie          30
— Vous ne vous sentez pas capable d’être direct et sans détour ?
— Bien sûr, mais chez un homme cela est perçu plus comme de la rigidité ou de la brutalité, chez une femme quand elle est jolie, c’est plutôt un sentiment d’admiration et de séduction.
Commenter  J’apprécie          40
L’harmonie des êtres et du lieu sublimait chaque moment, l’énergie captée renforçait la sensation de plénitude. Rien ni personne ne pourrait détruire cet îlot de quiétude, Caroline veillant comme un colosse devant les portes du royaume. La fragilité de la construction pouvait mettre en péril à chaque instant tous les efforts ainsi que les sacrifices octroyés par Caroline. Son devoir, en mémoire de Charles, l’obligeait à ne pas flancher. Elle s’était jurée d’accompagner l’enfant jusqu’à sa majorité.
Commenter  J’apprécie          30
Tous sont morts des conséquences de leurs égoïsmes, de leurs mensonges, de leurs lâchetés. Ils se sont détruits mutuellement pour échapper à la justice des hommes.
Je ne subirais pas le cycle infernal de l’hypocrisie, terré dans le mutisme pour préserver mon confort moral. Je ne supporterais pas le poids du fardeau, je ne serais pas le gardien du secret. Un nouveau présent s’écrira dans un futur lavé de son passé. La plume sera mon arme, le livre mon témoignage.
Commenter  J’apprécie          30
C'était ce que l'on pouvait lire dans les livres d'Histoire. Un massacre de la population, coupable d'être née et d'avoir vécu en Allemagne à l'époque nazie. Sans distinction, nous avions tous été responsables de la barbarie du Führer. Les pauvres gens des campagnes, des villes, des ports avaient subi sans restriction les foudres de la vengeance occidentale.
Commenter  J’apprécie          30

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Cédric Charles Antoine Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Cédric Charles Antoine (368)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture juive et musique

Quel artiste russe et juif du XXème siècle a souvent représenté des musiciens ?

Vassili Kandinski
Marc Chagall

11 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes : Musique populaire , musique , musiciens , Juifs polonais , Instruments de musique , culture juive , Andalousie (Espagne)Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}