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Citations de Céline Minard (279)


Il y a des vents violents dont le fond est tapissé de velours, des vents emportés qui cinglent mais il y en a qui bercent. Il y a des bises piquantes comme la grêle, des petits coups de fouet secs, des flatteries, de vraies caresses.
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Ni la menace ni la promesse ne peuvent être ignorées. C'est le putsch de l'autre contre soi. Ou de soi contre soi. Une prise de pouvoir. (p.40)
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(...) mais la forêt il la chérissait.Elle était pour lui un refuge, elle le nourrissait, elle le berçait quand il en avait besoin.Il pouvait y disparaître en un clin d'oeil.Il avait recours à elle.
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Le chariot n’en finissait plus d’avancer. La grand-mère à l’arrière criait de toutes ses forces contre la terre et les cahots, contre l’air qui remplissait encore ses poumons.
Quand elle ne dormait pas profondément, insensible au monde, sourde, aveugle et enfin muette, elle criait furieusement dans le tunnel de toile qu’elle avait désigné comme son « premier cercueil » en s’y asseyant, au début du voyage.
(début du livre)
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Elle empoigna sa contrebasse et joua pour lui seul le morceau de sauvagerie qu'il lui avait comme transmis. Il reconnut la pluie sur le poitrail des bêtes, le balancement grinçant des grands pins, l'éclatement de l'eau et du bois, la longue phrase du trajet plein de détours, les boules de moucherons dans les coins d'ombre, la fuite des poissons dans l'eau plate, le départ de la balle, la fuite des chevaux, la fuite des jours dans le temps, la fuite en elle même et a ce moment , il éclata en sanglots. Arcie continua de tirer l'archet sur le ventre de sa douleur, implacable et concentrée, afin qu'il en touche la vapeur ourdie de regrets.
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"Sally le regarda dans les yeux et lui déclara d'une voix grave et chaude qui pouvait augurer du pire comme du meilleur:
- Et pourquoi pas, tu commences à m'intéresser, cow boy."

"- Qui est venu ici avec le hongre pommelé qui est attaché dehors? (...)
- Et pourquoi, c'est le tien?
- Précisément, répondit Bird dont la main droite se crispa involontairement sur la crosse du fusil."
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La cuisine,l'amour et la littérature ne se font pas seul mais se font sans témoin,il y a bien assez de monde dans ces histoires intimes.
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L’ubiquité est science de poulpe.
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Alors qu’il avait encore une vue plongeante sur la salle, il vit soudain au bar une beauté limpide, dorée comme la bière qu’elle buvait, douce, les bras chauds, le cou ployé, une merveille. Il ne la reconnut pas, mais il sentit en touchant la marche suivante qu’il avait changé d’élan et qu’il évoluerait désormais dans sa lumière.
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Je passai donc en le contournant dans la pièce dont l'entrée m'avait été occultée, reprit le paquet que j'avais apporté avec celui que j'aurais dû recevoir et sous les yeux d'un homme en chemise qui me regarda faire sans prononcer une parole, je me versai une tasse de thé dont le parfum se développa comme le corps d'un dragon dans un ciel lessivé.
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J'ai déjà vu agir des types en uniforme.
Ça les débarrasse du dernier vernis de civilisation.
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– (…) Nous détenons des otages. Nous sommes prêts à les exécuter. Tous. Un par un ou ensemble. Nous avons le choix. Nous sommes dans un lieu qui résiste à des pressions formidables. Celles que vous tentez d’exercer sont dérisoires. Nous sommes dans une île, dans une cité, dans un submersible, inexpugnables. D’un entrepôt, nous avons fait une campagne. Les richesses circulent à l’intérieur, de l’intérieur, nous n’avons et elles n’ont aucune raison d’en sortir puisque nous sommes là où vous ne pouvez être, que nous avons tout ouvert, tout relié. Réfléchissez. Et déposez mon nécessaire à maquillage dans dix minutes devant sa porte, puisque ça vous fait plaisir. »
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[incipit]
Le chariot n’en finissait plus d’avancer. La grand-mère à l’arrière criait de toutes ses forces contre la terre et les cahots, contre l’air qui remplissait encore ses poumons.
Quand elle ne dormait pas profondément, insensible au monde, sourde, aveugle et enfin muette, elle criait furieusement dans le tunnel de toile qu’elle avait désigné comme son « premier cercueil » en s’y asseyant, au début du voyage.
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Je veux imaginer une relation humaine qui n'aurait aucun rapport avec la promesse ou la menace. Qui n'aurait rien à voir, rien du tout, avec la séduction ou la destruction.
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Ne rien faire est aussi une occupation que j'ai prévue. Elle est importante. Et difficile. (p.44)
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Tous les matins, il faut se souvenir qu'on rencontrera un ingrat, un envieux, un imbécile-tant qu'on est en position de croiser un homme.
Tous les matins, il faut se demander : qui suis-je ? Un corps ? Une fortune ? Une réputation ? Rien de tout cela. Qu'ai- je négligé qui conduit au bonheur ? (p. 14)
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Ma présence est construite à partir de formes de vie animales. Qu'est-ce que cela change ? Si je pouvais lever la carte de leurs perceptions, quels contours auraient mon corps ? A quoi ressembleraient mes gestes ? Mes arrêts, mes pauses, mes stations actives, passives, ma façon de pêcher et de me nourrir ? Et si c'était seulement au milieu d'une multitude de formes de vie différentes qu'on pouvait obtenir la sienne propre ? La plus complexe, la plus libre, la plus désintéressée.
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J'ai déjà vu agir des types en uniforme. Ça les débarrasse du dernier vernis de civilisation.
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Lui aussi regardait le début d'automne entamer la forêt en allumant les érables.
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C'est pour cette raison qu'Amour était dur, pauvre, en sandales, sans maison, mais résolu, ardent, excellent pisteur, sorcier magicien et beau parleur. Ni mortel ni immortel, jamais longtemps satisfait, jamais vraiment fatigué, Amour, avait dit Zébulon, était un bâtard de toute beauté.
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